Il est désormais clair que la durabilité environnementale est également décisive dans les projets muséaux et art-culturels. Avec la ratification de la Convention de Faro par le gouvernement italien(septembre 2020), qui a ouvert de nouvelles perspectives pour une muséologie plus cohérente en ajoutant l’intérêt pour la croissance durable des musées, et avec la récente Déclaration de Rome, approuvée à l’unanimité par le Conseil Culture du G20, qui encourage les plans de développement durable, ce qui est en train d’émerger (et qui sera rendu encore plus évident par une publication à venir de Maurizio Vanni), c’est un engagement largement répandu pour aborder la question de la durabilité des musées. qui émerge (et qui sera rendu encore plus évident par une publication à venir de Maurizio Vanni) est un engagement largement répandu pour faire face à la menace critique et urgente du changement climatique d’une part, et pour travailler ensemble afin de faire de la CCNUCC de Glasgow (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) un succès.
Ces projets durables sur le plan environnemental doivent toutefois être complétés par de nombreux autres programmes, tels que ceux visant à économiser l’énergie et à améliorer l’efficacité énergétique, à utiliser les énergies renouvelables et à mettre en place de nouveaux projets de recherche et de résidence. L’un des plus importants est actuellement en cours au Groenland: le projet Groenland de l’artiste Roberto Ghezzi (Cortona, 1978), sous la direction de Mara Predicatori, explorera le problème de la fonte des glaciers. Le projet, qui a débuté le 15 juin et durera jusqu’au 10 juillet, est conçu de manière alternative: il existe en effet une étroite collaboration entre l’artiste et les universitaires, en particulier avec Biagio Di Mauro du CNR - ISP (Institut des sciences polaires) et prévoit également le soutien de The Red House et Phoresta Onlus de Robert Peroni et la contribution de la Cartiera Enrico Magnani Pescia.
Durabilité, pensée verte, immersion totale dans la nature: tels sont les mots-clés de la recherche de Roberto Ghezzi, qui a toujours été basée sur un intérêt marqué pour le paysage naturel. Son travail, qui s’appuie à la fois sur la représentation picturale et sur des recherches in situ, passe d’une approche scientifique à une réalité organique, assumant l’identité esthétique de la matière.
Au Groenland, les recherches de Roberto Ghezzi se concentrent sur l’étude du phénomène de la fonte des glaciers, et ses investigations seront imprimées sur des supports spécifiques tels que des cartes photographiques, sensibilisées à l’aide de la méthode du cyanotype, que l’on laisse interagir avec la glace au fur et à mesure qu’elle change d’état. L’outil est utile pour permettre aux traces laissées par le phénomène observé d’être une mémoire artistique et scientifique.
Des indices intéressants et des nouveautés apparaissent dès les premiers jours de la résidence et grâce à la collaboration avec les chercheurs. “Certaines algues également présentes au Groenland”, comme l’explique le Dr Di Mauro, “accélèrent la fonte des glaciers arctiques en assombrissant la surface de la neige et en contribuant à l’absorption de la chaleur”. Bref, la résidence bien documentée de Ghezzi (vidéos, photos, cartes, carnet de notes) permet une avancée importante dans l’étude même scientifique du phénomène de la fonte des glaciers: il semble en effet que la “neige rouge” réduise l’albédo d’au moins 13% pendant l’été. Il s’agit là d’une donnée fondamentale qui sera sérieusement prise en considération.
Roberto Ghezzi, né en 1978, a acquis une longue expérience dans le domaine de la conception de paysages, cherchant de nouvelles réflexions et connexions dans l’hybridation d’études scientifiques, de Land Art renversé et d’interventions humaines, expérimentant les résultats directement dans la nature. Naturografie, par exemple, un terme qu’il a inventé, était un projet qui incarnait pleinement la recherche de Ghezzi et dans lequel, comme dans le projet actuel au Groenland, il choisissait précisément le lieu d’investigation et ensuite d’installation.
Chacune de ses œuvres présuppose une période d’attente et d’observation du phénomène que l’on souhaite étudier, en procédant à la mise au point du matériau laissé en interaction avec l’environnement. Dans le cas de The Greenland Project, Ghezzi travaille au même endroit pendant environ vingt-cinq jours, réalisant des cyanotypes de la même zone afin de “photographier” le phénomène de liquéfaction de l’intérieur, et donc de recul de la glace, jour après jour, en un lieu donné. Il en résultera une image claire et nette du phénomène de recul du glacier (et de la vitesse à laquelle ce processus se produit), avec une esthétique propre et bien délimitée.
L’objectif de ses recherches est donc de laisser au temps le soin d’achever l’œuvre et de laisser la nature dire et faire. La lumière, les minéraux, l’eau et les organismes qui vivent dans la zone choisie agissent pour créer d’autres paysages, toujours vivants et différents. Roberto Ghezzi a réalisé des dizaines de résidences artistiques, de recherches expérimentales et d’installations environnementales non seulement en Italie, mais aussi dans des endroits reculés de la planète tels que l’Alaska, l’Islande, l’Afrique du Sud, la Norvège, la Tunisie et la Patagonie.
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