Du 1er février au 30 avril 2020 se tiendra l’exposition Van Eyck. Une révolution optique, la plus grande exposition jamais consacrée à Jan van Eyck (Maaseik, vers 1390 - Bruges, 1441). L’exposition se tiendra au Museum voor Schone Kunsten (musée des beaux-arts) de Gand, en Flandre, qui promet d’offrir à ses visiteurs “une expérience comme on n’en vit qu’une fois dans sa vie”. L’exposition présentera dix œuvres de van Eyck, dont plusieurs provenant de son atelier, et une centaine d’autres œuvres de l’époque. Les commissaires, Till-Holger Borchert, Jan Dumolyn et Maximiliaan Martens, sous la coordination de Johan De Smet, ont voulu “placer la barre haut”, comme l’indique la présentation de l’exposition : sur les vingt œuvres connues de van Eyck, dix sont exposées à Gand (et parmi celles qui ne le sont pas, certaines sont trop fragiles pour voyager). Parmi les vedettes de l’exposition figurent également les huit panneaux extérieurs fraîchement restaurés du polyptyque de l’Agneau mystique(ici un long article sur l’œuvre), exceptionnellement prêtés par la cathédrale Saint-Bavon de Gand. C’est la première fois depuis 1902 qu’ils sont prêtés dans le cadre d’une exposition.
En outre, les panneaux du polyptyque n’ont jamais interagi avec d’autres œuvres gantoises dans le cadre d’une exposition. En outre, à partir de 2020, ils ne bougeront plus de la cathédrale: l’exposition du MSK est donc la première et aussi la dernière occasion de voir les compartiments extérieurs du polyptyque de l’Agneau mystique exposés avec les autres chefs-d’œuvre de van Eyck. Les autres tableaux de van Eyck exposés sont la Madone de la fontaine (du musée des Beaux-Arts d’Anvers), le Portrait de Baudouin de Lannoy (du Staatliche Museen de Berlin), l’Annonciation du musée Thyssen-Bornemisza de Madrid et l’Annonciation de la National Gallery de Washington, le Portrait d’homme du Muzeu Brukenthal de Sibiu, la Sainte Barbe de Nicomédie (du Musée des Beaux-Arts d’Anvers), la Madone de la Fontaine de l’atelier, provenant d’une collection privée, le Livre d’heures du Palazzo Madama, les Stigmates de Saint François du Philadelphia Museum of Art. “Jamais auparavant”, disent les commissaires, “autant d’œuvres de van Eyck n’ont été réunies en un seul lieu”.
L’exposition permettra donc de porter un nouveau regard sur l’artiste formé en Bourgogne à la cour de Philippe le Bon et devenu le plus grand peintre de Flandre de son temps, capable d’innover en termes de technique, fort de ses connaissances scientifiques et d’un extraordinaire sens de l’observation, qui lui ont permis d’amener la peinture à l’huile à des résultats sans précédent. “Avant lui”, peut-on lire dans une note, “aucun peintre n’avait peint la réalité de manière aussi tangible, avec des portraits qui ne manquent que de souffle et des paysages qui montrent le monde sous toutes ses facettes”.
Les billets peuvent d’ores et déjà être réservés sur le site web dédié à l’exposition, et pendant la durée de l’exposition, le MSK de Gand restera ouvert sept jours sur sept : de nombreuses ouvertures en soirée ont déjà été promises pour permettre au plus grand nombre d’admirer les œuvres du grand artiste flamand. Les détails concernant les horaires d’ouverture et le prix des billets seront communiqués ultérieurement. L’exposition est réalisée grâce à la collaboration du Département de la Culture, de la Jeunesse et des Médias de la Communauté flamande, de la Ville de Gand, de l’Office du Tourisme de Flandre, de la Fabrique de la Cathédrale Saint-Bavon, du Département d’Histoire de l’Art de l’Université de Gand, du Centre Henri Pirenne et de l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Université de Gand. de Gand, l’Institut Henri Pirenne d’études médiévales de l’Université de Gand, le Centre flamand de recherche sur les arts en Hollande bourguignonne et l’Institut royal du patrimoine culturel de Belgique (KIK-IRPA).
Photo : Jan van Eyck, Annonciation, détail (1434-1436 ; huile sur panneau transférée sur toile, 92,7 x 36,7 cm ; Washington, National Gallery)
À Gand, en Flandre, la plus grande exposition jamais organisée sur Jan van Eyck, avec la moitié de ses œuvres connues. |
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