Desdrapeaux blancs sur les principaux monuments d’Iran: le symbole universel de la reddition s’impose sur la place Naqsh-e Jahan, sur les ziggourats de Choqa zanbil, sur la tombe du poète Hafez, sur les ruines de Pasargade, sur les reliefs rocheux de Taq-e Bostan. Ce ne sont que des photomontages, mais ils se veulent porteurs d’un message de paix: c’est le sens de Peace, le projet de l’architecte iranien Mohammad Hassan Forouzanfar, qui a choisi Instagram pour diffuser ses créations, qui ont reçu les “likes” de plus de dix mille utilisateurs du monde entier.
Le projet est né à la suite des menaces du président américain Donald Trump, qui a déclaré le 4 janvier que les États-Unis étaient prêts à frapper 52 cibles en Iran, dont certaines importantes pour la culture du pays. Les déclarations se sont ensuite diluées (notamment parce que frapper délibérément des sites culturels est un crime de guerre selon les conventions internationales), tandis qu’entre-temps arrive aujourd’hui une timide preuve de détente de la part des États-Unis. Le projet de Forouzanfar a été lancé il y a trois jours, quelques heures après les déclarations de Trump, et a fait le tour du web, dans le monde entier, en quelques jours.
“L’Iran”, écrit Forouzanfar dans le post avec lequel il a partagé le projet, “a une culture liquide”, une liquidité qui a vu passer “l’armée romaine, les Mongols, les Perses, des religions et des cultures différentes”. Tous ceux qui sont passés par là ont laissé une trace: les sites “peuvent être détruits avec des canons et des chars”, écrit Forouzanfar, “mais la culture ne peut pas être détruite”, car “être iranien est dans notre mémoire collective, dans notre langue et notre littérature, dans notre façon de penser, dans notre regard et notre attitude, dans notre façon d’être heureux et dans notre façon de pleurer”.
Pour voir les photomontages de Forouzanfar, il suffit de se connecter à son compte Instagram.
Photo : le photomontage avec la place Naqsh-e Jahan sur laquelle flotte le drapeau blanc.
Drapeaux blancs sur les monuments : avec ses photomontages, un architecte iranien répond à Donald Trump. |
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