Le lac Majeur est un lieu unique en termes de nature, d’histoire et de culture. Encadré par la majesté des Alpes, le lac Majeur se caractérise par un climat particulièrement doux qui en a fait une sorte de laboratoire écologique pour Mère Nature depuis l’Antiquité. Ce n’est donc pas un hasard si les rives du lac Majeur abritent certains des jardins les plus célèbres et les plus immortalisés au monde, véritables joyaux parsemés de milliers de fleurs colorées qui rehaussent encore la magnificence des villas et des châteaux aristocratiques disséminés tout au long du lac Majeur. Impossible alors, lorsqu’on parle du lac Majeur, de ne pas évoquer les nombreuses îles qui le parsèment. Grandes, petites ou même minuscules, les plus célèbres sont sans doute les îles Borromées, où plantes et animaux exotiques ont élu domicile, mais tout aussi fascinantes sont les îles Brissago, sur la rive suisse du lac Majeur. Voici 10 destinations incontournables lors de votre voyage au lac Majeur.
Bien avant que Frédéric Auguste Bartholdi, Gustave Eiffel et Eugène Viollet le Duc ne conçoivent la statue de la Liberté à New York, l’idée de créer une énorme statue que l’on pourrait visiter à l’intérieur est venue aux habitants d’un petit village de la province de Novare : Arona. C’est là que se dresse depuis 1698, au sommet du Sacro Monte, le “Sancarlone”, le colosse dédié à la figure de saint Charles Borromée. Réalisée en cuivre d’après un projet de Giovanni Battisti Crespi et dédiée à la mémoire de l’archevêque de Milan, né à Arona, la statue mesure un peu plus de 23 mètres de haut et repose sur un grand socle de granit qui l’élève à plus de 35 mètres, ce qui en fait le monument le plus haut du monde pendant près de deux siècles. Une visite au sommet de la tête du saint par un escalier en colimaçon est à ne pas manquer.
À environ 400 mètres au large de Stresa se dresse ce chef-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie du XVIIe siècle. Le palais Borromée semble presque surgir directement des eaux du lac Majeur, qu’il domine littéralement avec sa façade de 80 mètres de long. Le majestueux édifice présente un plan en forme de T avec, au centre, la salle d’honneur répartie sur deux étages et recouverte d’une coupole. À l’intérieur, on peut se promener dans des salles somptueusement décorées et meublées où même Napoléon Bonaparte a séjourné en 1797 et admirer des peintures et des tapisseries de grands artistes, dont celles de Pieter Mulier, connu sous le nom de Tempête, ainsi que des copies de Raphaël, du Corrège et de Guido Reni. Il ne faut pas manquer les jardins botaniques qui présentent une incroyable variété de plantes exotiques et qui se caractérisent par le grand amphithéâtre supérieur.
L’imposante Rocca di Angera domine l’extrémité sud du lac Majeur, dont elle est le témoin silencieux depuis le XIIIe siècle. Les parties qui composent la rocca témoignent des nombreuses vicissitudes qui ont affecté ce territoire au cours des siècles : l’aile Scaligera, l’aile Visconti, la Tour de Giovanni Visconti et l’aile Borromeo. Aujourd’hui, la rocca est un véritable laboratoire d’études sur le Moyen Âge destiné à un public de passionnés, d’écoles et de familles. À l’intérieur, on peut admirer des peintures et des fresques, tandis qu’à l’extérieur, un grand jardin médiéval est soigneusement reconstitué grâce à l’étude d’anciens codex. Enfin, à l’intérieur de la forteresse se trouve également le musée des poupées et des jouets.
Leggiuno est, pour les amateurs de football, le lieu de naissance de l’un des plus grands attaquants de l’histoire du Belpaese, Gigi Riva, surnommé “Rombo di tuono” (l’éclair). Mais ce village pittoresque de la région de Varèse abrite également l’un des coins les plus mystiques du lac Majeur. Surplombant la rive orientale, le magnifique ermitage de Santa Caterina del Sasso symbolise tous ces lieux par ses lignes délicates. Ce monastère dominicain datant du XIIe siècle n’est accessible qu’à pied par deux escaliers depuis le lac et le parking situé au-dessus, mais depuis quelques années, il est également desservi par un ascenseur creusé directement dans la roche.
Un kaléidoscope de couleurs colore les rives du lac Majeur à Pallanza tout au long de l’année. Créés dans le premier après-guerre par le capitaine écossais Neil McEacharn, les jardins de la Villa Taranto sont aujourd’hui l’une des principales attractions de la région où l’on peut admirer plusieurs milliers de plantes, importées du monde entier, qui constituent des collections extrêmement rares, mais aussi d’incroyables travaux d’ingénierie qui permettent de prendre soin de cet authentique trésor. Aujourd’hui, le patrimoine botanique des jardins de la Villa Taranto est vaste : il comprend environ un millier de plantes non indigènes et quelque 20 000 variétés et espèces d’une valeur botanique particulière. La villa ne se visite pas, mais les jardins sont ouverts à 150 000 visiteurs par an, d’avril à octobre.
Parmi les nombreux coins enchantés que l’on trouve sur les rives et les pentes du lac Majeur, la promenade lacustre d’Arona mérite une mention spéciale. Dans cette petite ville située du côté de Novara, une grande promenade a été aménagée le long des eaux cristallines et permet d’apprécier toute la majesté du paysage depuis une position privilégiée. La promenade lacustre d’Arona est une grande voie piétonne et cyclable qui traverse des jardins publics, longe des monuments et, enfin, sous une pergola de glycine caractéristique, offre une vue privilégiée sur la forteresse d’Angera.
Dans le cœur médiéval d’Arona, la collégiale de la Nativité est un creuset de styles qui en font l’un des lieux les plus intéressants à visiter dans cette partie du lac Majeur. Cela se voit dès sa façade austère de la fin du XVe siècle, dans laquelle un œil et deux fenêtres avec des vitraux datent du XIXe siècle. Toutes les décorations intérieures datent également de la seconde moitié du XIXe siècle, où sont toutefois conservées d’importantes œuvres d’époques antérieures. Le baptistère, tout d’abord, abrite deux toiles du Cycle de la vie et des mystères de la Vierge Marie peintes par Pier Francesco Mazzucchelli dit le Morazzone et datant du XVIIe siècle, tandis que le long de la nef gauche se dresse l’œuvre la plus importante de toute la collégiale et l’une des plus importantes à admirer dans tout le Piémont : le polyptyque de Gaudenzio Ferrari datant de 1511.
Stresa est considérée par beaucoup comme la perle du lac Majeur avec ses rues élégantes, ses palais imposants, ses églises et ses monuments. Mais bien plus encore, ce qui rend cette ville unique, c’est l’expérience de se promener le long de sa promenade lacustre, juste en face des îles Borromées. Un spectacle dans le spectacle qui en a fait l’un des lieux les plus immortalisés du lac Majeur. Pas à pas, en longeant le lac, on découvre des vues qui semblent sorties du pinceau d’un artiste, au milieu de merveilleux jardins, aussi soignés qu’élégants, puis des rangées de palmiers qui se succèdent rapidement, des façades Art nouveau de palais et de célèbres lieux de villégiature qui servent de toile de fond omniprésente aux petites places et aux ruelles.
En face de la Riviera de Cannero, sur la rive piémontaise du lac Majeur, on tombe soudain sur des tours et des murs médiévaux qui, comme par magie, semblent presque flotter sur l’eau. Il s’agit des célèbres châteaux de Cannero, vestiges d’anciennes fortifications construites sur trois petites îles à partir du XIe siècle. Au fil des siècles, ils ont inspiré des écrivains et des peintres, mais ils ont également attiré l’attention de nombreuses personnes qui ont envisagé de s’y installer, ce qui a donné lieu à des disputes et des querelles. Aujourd’hui, les ruines peuvent être admirées grâce à des mini-croisières en bateau solaire ou en catamaran, tandis que des travaux sont en cours pour les transformer en un musée qui racontera leur histoire.
Depuis le début du XXe siècle, ce musée, fortement souhaité par Antonio Massara, a décidé de donner de l’espace à toutes les œuvres qui, avec différents outils et formes, racontent l’histoire du paysage d’une manière éloignée des stéréotypes et des clichés. Pas de panoramas évocateurs et de couchers de soleil poignants comme des fins en soi, mais des œuvres qui racontent “l’aspect intime et profond, en constante évolution sous l’empreinte de la vie humaine, de la scène visible du monde”. Aujourd’hui, le musée abrite, sur ses quatre sites, des collections de peinture, de sculpture, de photographie, de graphisme et d’archéologie, ainsi que des œuvres d’artistes tels que Daniele Ranzoni, Guido Boggiani, Carlo Fornara, Guido Branca et Arturo Martini. Dans la section archéologique, située dans la mairie d’Orvasso, vous pourrez admirer des pièces provenant de deux nécropoles appartenant à l’ancienne civilisation Leponzi et datant du IIe siècle av.
Lac Majeur, à voir entre art et villages : 10 lieux à ne pas manquer |
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