1. Saint-Pierre
Le village s’articule autour de deux châteaux médiévaux, appartenant aux deux familles qui détenaient le pouvoir dans l’Antiquité : les Saint-Pierre (d’où le nom du village) et les Sarriod de la Tour. Le château de Saint-Pierre, en particulier, est l’un des plus beaux de la région et son intérieur abrite aujourd’hui le Musée régional des sciences naturelles. Sa forme particulière de château de conte de fées remonte à des modifications du XIXe siècle, lorsque l’acquéreur, le baron Emanuele Bollati, a voulu racheter le château de la décadence en le rénovant avec l’ajout d’éléments conformes au goût de l’époque, qui privilégiait un Moyen Âge de conte de fées. Le château de Sarriod de la Tour, quant à lui, présente un aspect plus ancien et conserve des œuvres d’art médiévales : la chapelle du manoir possède des fresques datant du XIIIe siècle.
Vue de Saint-Pierre |
2. Étroubles
Village antique dès l’époque romaine, avant-poste sur les routes de montagne menant à l’actuelle Suisse, le village d’Étroubles, situé à quelques encablures du col du Grand-Saint-Bernard, a eu une importance stratégique au cours des siècles. Mais ce n’est pas tout : il se trouvait également sur la Via Francigena, ce qui explique que des abris pour les pèlerins y aient été construits au Moyen-Âge. La renommée du village est également liée au fait que Napoléon s’y est arrêté pour une nuit sur la route de la campagne d’Italie. À Étroubles, vous pourrez admirer l’église paroissiale du XIXe siècle, construite sur l’emplacement d’un édifice antérieur (le clocher roman subsiste), la Tour de la Vachère, tour massive du XIIe siècle, et les ruelles étroites du village. La particularité d’Étroubles est que ses ruelles sont riches en œuvres d’art.
Vue d’Étroubles |
3. Avise
Ce village d’un peu plus de 300 habitants était déjà un centre de transit à l’époque romaine, situé sur la “via delle Gallie”, la route consulaire qui reliait la vallée du Pô à l’actuelle France. Le village médiéval d’Avise est rassemblé autour de son château du XVe siècle, qui fut pendant des siècles la résidence des seigneurs féodaux locaux, les nobles d’Avise. Plus ancien encore, le château de Blonay (non visitable) se dresse sur un éperon à l’intérieur du village, près de l’église de San Brizio. Mais Avise possède également un troisième château : il s’agit du château de Cré, une maison fortifiée située sur une pente non loin du centre, aujourd’hui en ruine. À voir également, le pont du XVIIIe siècle sur la Dora Baltea, bien conservé car la circulation a été détournée vers un pont moderne construit à cet effet dans les années 1950.
Vue d’Avise |
4. Bard
Avec ses 110 habitants, c’est la plus petite commune du Val d’Aoste, mais c’est un village riche en histoire : son imposant château, principal monument de Bard, remonte au XIe siècle, lorsque le seigneur féodal local, Ottone di Bard, voulut le construire pour des raisons stratégiques, au sommet d’une montagne escarpée et donc considérée comme imprenable. Au fil des siècles, la forteresse fut progressivement agrandie et devint l’une des principales places fortes du duché de Savoie, qui fut également le centre d’affrontements lors des guerres qui opposèrent les Savoie à leurs ennemis. Transformé en prison puis, jusqu’en 1975, en poudrière pour l’armée italienne, il est aujourd’hui propriété de la Région du Val d’Aoste qui en a fait un musée (le Musée des Alpes) et des expositions temporaires attrayantes. Le petit village qui se développe à ses pieds et qui se rassemble autour de l’église de l’Assomption mérite également une visite. À proximité se trouve l’Archéoparc de Bard, où l’on peut découvrir des formations géologiques et admirer des gravures rupestres de l’époque néolithique.
Vue de Bard |
5. Antagnod
Principal hameau de la commune d’Ayas, Antagnod est surtout connu comme centre de ski et de sports d’hiver. Mais Antagnod est aussi un hameau caractéristique de chalets, qui conserve des bâtiments historiques, à commencer par l’église paroissiale Saint-Martin de Tours (à côté, dans la chapelle du cimetière, se trouve un petit musée d’art sacré où l’on peut admirer une rare ouvrante de Vièrge du XIVe siècle). Antagnod, entouré de verdure, est aussi un point de départ pour des randonnées dans les montagnes environnantes.
Vue d’Antagnod. Ph. Crédit |
6. Arnad
Arnad est un autre des villages situés à l’époque romaine sur la Via delle Gallie et doit donc son développement au fait qu’il était au centre de la circulation dans la région. Le village s’articule autour de la remarquable église de San Martino di Tours, qui remonte probablement au IXe siècle et qui présente un aspect roman (bien que la façade ait été fortement remaniée au cours des siècles) : c’est l’une des plus anciennes églises de la région et elle conserve un cycle extraordinaire de fresques du XVe siècle attribuées au “Maître d’Arnad” anonyme. Arnad abrite également deux châteaux, le château supérieur et le château inférieur (tous deux ne peuvent être visités, mais l’ouverture du château inférieur, en cours de restauration, est prévue). La singulière Casaforte di Ville, un complexe datant du XIIe siècle, remonte également au Moyen Âge, reconnaissable à sa tour de l’époque. À voir également, le Pont d’Échallod, un ancien pont en dos d’âne situé sur le tracé de la Via Francigena et accessible uniquement à pied. Les amateurs de gastronomie ne manqueront pas de goûter le Lard d’Arnad, l’un des produits AOP les plus importants et les plus connus de la Vallée d’Aoste.
L’église de Saint Martin de Tours à Arnad. Ph. Crédit |
7. Gressoney-Saint-Jean
Elle est située à près de 1 400 mètres d’altitude, au pied du Mont Rose. Son histoire est en partie liée à celle des Walser, une communauté qui habite les terres autour de la montagne depuis le XVIe siècle et qui a fait de Gressoney-Saint-Jean son centre principal, à tel point qu’on y parle une langue proche de l’allemand (le Walser, en effet, se décline ici dans la variété Greschòneytitsch). L’église Saint-Jean-Baptiste du XVIe siècle, profondément remaniée au fil des siècles, l’étrange manoir de Castel Savoia, une villa du XIXe siècle construite dans un style éclectique rappelant un château de conte de fées (elle est entourée d’un jardin botanique réputé), ainsi que les maisons Walser en bois du centre et des environs sont autant d’éléments à voir dans le village. À Gressoney-Saint-Jean, vous pourrez également visiter le Musée régional de la faune alpine, ainsi que le petit Musée paroissial. Le Walser Kulturzentrum (Centre culturel Walser) encourage en permanence les initiatives visant à diffuser et à sauvegarder la culture de cette communauté.
Gressoney-Saint-Jean, Château de Savoie |
8. Fénis
Le village de Fénis, d’origine romaine en tant qu’ancien bourg situé le long de la Via delle Gallie, est historiquement lié à la famille Challant, les seigneurs féodaux de la région, qui ont fait construire le spectaculaire château, l’un des symboles incontestés du Val d’Aoste et l’un des châteaux les plus célèbres d’Italie. D’origine médiévale (il est mentionné pour la première fois dans un document de 1242), il se présente aujourd’hui avec l’aspect qui date des restaurations du XIXe siècle, conçues par l’un des architectes les plus célèbres de la fin du XIXe siècle, Alfredo d’Andrade. L’intérieur conserve de splendides fresques de style gothique international. L’église de San Maurizio, l’ermitage de Saint-Julien et les ruines de la maison Challant méritent également une visite à Fénis.
Le château de Fénis |
9. La Thuile
Station de ski moderne et lieu de manifestations sportives internationales, La Thuile est un hameau d’origine ancienne (l’établissement remonte à l’époque romaine, tandis que le toponyme actuel date du XVIIIe siècle), qui faisait autrefois partie des domaines des Savoie, d’une grande importance stratégique car situé à proximité du Piccolo San Bernardo et à peu de distance de la frontière avec la France : sa position en a fait le protagoniste de nombreux affrontements guerriers (à l’époque des Savoie, pendant la période napoléonienne, pendant la Seconde Guerre mondiale). L’église paroissiale de San Nicola, dont les origines remontent au XIIe siècle, est à voir dans le hameau, tandis que dans les environs de la ville se trouvent les nombreuses fortifications construites par les Savoie (par exemple les fortifications de Colle della Croce, celles de Colle San Carlo et d’autres). La Thuile se trouve également au centre d’une zone naturaliste de grande valeur : à proximité se trouve le lac Verney, l’un des plus grands de la région.
Vue de La Thuile. Ph. Crédit Marek Slusarczyk |
10. Saint-Vincent
Connu dans toute l’Italie pour abriter l’un des trois seuls casinos du pays (les autres étant ceux de Venise et de Sanremo), le Casino de la Vallée, Saint-Vincent a été le siège d’anciens établissements, mais on peut dire que son histoire a commencé à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la découverte de quelques sources thermales en a fait l’un des lieux de villégiature les plus importants de la région, une vocation qui se perpétue encore aujourd’hui. Parmi les témoignages anciens, on trouve l’église de San Vincenzo, d’origine médiévale mais fortement remaniée au XIXe siècle, tandis qu’à l’extérieur de la ville, on peut voir le pont romain qui enjambe le torrent Cillian. Saint-Vincent abrite également un musée minéralogique avec une vaste collection, un musée d’art sacré situé dans l’église paroissiale et une galerie municipale d’art moderne.
Vue de Saint-Vincent |
Dix villages à visiter dans le Val d'Aoste |
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