Le surtourisme, 70% des étrangers en Italie se concentrent sur 1% du territoire


Selon les données, 70 % des touristes étrangers qui viennent en Italie chaque année se concentrent sur seulement 1 % du territoire, préférant toujours les mêmes destinations. Et avec l'augmentation des volumes, le surtourisme devient un problème de plus en plus difficile à gérer.

L’article sur l’étude du Parc des 5 Terres, qui quantifie les données disponibles selon lesquelles 4 millions devisiteurs se concentrentsur un seul kilomètre carré (soit 1 % de l’ensemble du territoire du parc), met une fois de plus en évidence les problèmes créés par un tourisme de masse inégalement réparti, comme l’ont signalé à plusieurs reprises les villes d’art au cours des dernières années.

Quant aux nombreuses réactions suscitées par l’étude du Parc des 5 Terres, il suffit de se référer aux données d’un rapport présenté lors de la dernière édition de Tourisma, le Salon de l’Archéologie et du Tourisme Culturel, pour prendre la mesure du phénomène à l’échelle nationale et être impressionné par son ampleur : 70% des touristes étrangers (dont 5 nationalités représentent 55% : 15% des Etats-Unis, 12% de l’Allemagne, 11% de la France, 10% du Royaume-Uni et 7% du Canada), dont le voyage est motivé par l’intérêt culturel, se concentrent sur 1% du territoire italien.

La Data Appeal Company a traité les données consolidées de la Banque d’Italie et de l’Istat et a comparé les années 2019, la dernière avant Covid, et 2021 sous l’aspect du tourisme culturel. En 2021, il y avait 23,9 millions de présences internationales réparties entre les destinations classiques d’un voyage en Italie : Rome 20,9%, Venise 16,9%, Florence 9,8%, Milan 7,3%, Naples 4,1%, Bari 3,0%, Vérone 2,3%, Bologne 2,1%, Turin 1,6% et Pise 1,3%. Les dépenses totales de 16,1 milliards d’euros en 2019 par les touristes sont passées à 3,3 en 2021 et 115,2 millions de nuitées contre 23,9 millions en 2021, avec une baisse dans les deux cas de 79% pour les étrangers et de 29%. La dépense quotidienne moyenne du “touriste culturel” est d’environ 140 euros pour les étrangers, beaucoup moins pour les Italiens.

Touristes à la fontaine de Trevi
Touristes à la fontaine de Trevi
Données du rapport de la Data Appeal Company
Données du rapport de The Data Appeal Company
Données du rapport de la Data Appeal Company
Données du rapport de The Data Appeal Company

Ces données permettent de comprendre les plaintes des maires des villes d’art qui ne voient plus les flux touristiques comme une source positive de bien-être pour leur communauté, mais plutôt comme un problème à gérer, à savoir lesurtourisme qui, souvent dans des villes de taille moyenne, voit arriver des millions de personnes par an (il y a eu 115,2 millions de présences étrangères en vacances culturelles dans nos villes d’art en 2019) avec leur “consommation” de la ville. En 2019, les villes les plus visitées ont été : Rome 28,3%, Venise 15,8%, Florence 10,7%, Milan 6,1%, Naples 4,5%, Palerme 1,7%, Vérone 1,3%, Catane 1,3% et Pise 1,2%, qui avec la pandémie de Covid changent le nombre de visiteurs mais conservent la même proportion : Rome 20,9%, Venise 16,9%, Florence 9,8%, Milan 7,3%, Naples 4,1%, Bari 3,0%, Vérone 2,3%, Bologne 2,1%, Turin 1,6% et Pise 1,3% (pour un total d’environ 29 millions de touristes).

En ce qui concerne les nationalités d’origine, après les 5 premiers marchés mentionnés ci-dessus, nous constatons qu’en plus de l’Espagne (6%) et des Pays-Bas (3%), une part substantielle des touristes ayant des motivations culturelles provient de l’Australie (4%), du Brésil (3%) et du Japon (3%). Des pays très éloignés donc, pour lesquels le patrimoine culturel et artistique italien représente une forte motivation de voyage, constante au fil des années.

Le rapport de The Data Appeal Company a également fourni des données provenant de son propre système de surveillance sur 130 sources en ligne telles que des sites de moteurs de recherche généralistes ou spécialisés, de Google à Tripadvisor, d’Expedia à The Fork, de Facebook à Airbnb, et bien d’autres plateformes. L’analyse effectuée sur 2021 et 2022 a montré que pour les attracteurs, 97,7 % du contenu provient de Google. Et il y a 73 mille points d’intérêt analysés par The Data Appeal Company, dont 6 mille attracteurs (musées, monuments, églises, places, etc.) des lieux inclus dans l’offre des villes d’art et du paysage culturel. Un total de 11 millions de données numériques, dont 1,4 million concernent les attracteurs.

Sur la base des données analysées par les algorithmes et l’Intelligence Artificielle de The Data Appeal Company, il est prévu que d’ici 2023, le secteur du tourisme culturel retrouve ses niveaux de 2019 malgré une augmentation généralisée des coûts à deux chiffres.

Le défi pour les administrateurs est la gestion de la masse de touristes qui arrivent, engloutissant les services pour les résidents et rendant les visites de plus en plus frénétiques au nom du hit-and-run (par exemple, les passagers d’une croisière qui débarquent à Livourne et qui, en une journée d’excursion, se rendent en autocar à Florence, Sienne et Pise avec un retour en bateau le soir....). Des tentatives telles que la modification du coût des billets en fonction de l’heure ou du mois, comme c’est le cas aux Offices, sont des tentatives pour aider à la désaisonnalisation. Comment rééquilibrer la répartition des flux touristiques et réussir à faire émerger des destinations moins connues est l’un des objectifs.

A noter l ’"indice de sentiment" du rapport, qui découle du codage des utilisateurs sur 130 sites suivis (avec 11 millions de données numériques prises en compte entre 2021 et 2022) et qui classe les commentaires et appréciations sur les hébergements, les restaurants, les attractions et les locations de courte durée : très bon pour “l’atmosphère et la beauté des espaces”, “l’exposition” et “l’emplacement”, moins bon pour “l’accessibilité”, “les coûts et les services” et “l’inclusivité” avec l’indice LGBTQ+.

Les musées les plus appréciés par les internautes sont le Château Saint-Ange avec un taux d’approbation de 94,6/100, la Galerie des Offices 92,8, la Reggia di Caserta 92,3, la Gallerie dell’Accademia 91,4 et le Musée du cinéma de Turin 90,9. Un tableau complexe et très détaillé qui renvoie une photographie du touriste numérique, qui visite l’Italie smartphone en main et exprime son expérience en direct à tous les niveaux : de la photo de la place napolitaine mise sur Instagram au commentaire sur l’hôtel sur Booking. Quel que soit le regard que l’on porte sur le phénomène du commentaire/review/réaction sur les réseaux sociaux et sur le web, ce phénomène détermine la vie réelle des structures, en influençant d’une manière ou d’une autre la fortune de chacun des sujets commentés, y compris les musées et les lieux d’art.

Le surtourisme, 70% des étrangers en Italie se concentrent sur 1% du territoire
Le surtourisme, 70% des étrangers en Italie se concentrent sur 1% du territoire


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