Le récent rapport sur le Parc des Cinque Terre, intitulé Parco Cinque Terre. Étude préliminaire sur les flux touristiques et hypothèses de projet, fournit des chiffres surprenants et des pistes de réflexion sur l’entretien d’un lieu aussi beau que fragile. MIC-HUB, une société internationale à l’expertise multidisciplinaire travaillant sur les différents aspects de la mobilité et du transport, a été chargée de rédiger un rapport sur la mobilité des visiteurs accédant à l’espace protégé, les flux touristiques et les hypothèses de projet pour le Parc. “Le cadre cognitif et les solutions de planification issus de l’étude MIC-HUB représentent le point de départ de la phase opérationnelle définie lors des États généraux du Parc des Cinque Terre sur le thème de la gestion durable des flux”, a déclaré la présidente du Parc , Donatella Bianchi. “L’étude, réalisée par une équipe d’experts en stratégies innovantes liées à la mobilité durable, a mis en évidence les analyses, les statistiques et les données collectées sur le terrain, en particulier les jours de forte affluence touristique, et a défini une série d’hypothèses de projets innovants visant à améliorer les services de prévention, de planification et d’accueil. Après un partage avec les parties prenantes et la table de mobilité des États généraux, une trajectoire de projet et les premières actions concrètes pourront enfin être lancées dès 2024”.
Le premier chiffre qui saute aux yeux du lecteur le moins expert, comme l’anticipe La Repubblica, est la quantification de 4 millions de visiteurs en 2023, qui seront concentrés dans les lieux les plus populaires auprès des touristes, qui représentent environ 1 kilomètre carré, ce qui correspond à 3 % de la superficie totale du parc. Les mois de plus grande affluence sont les mois d’été, avec 344 000 arrivées en juin, 345 000 en août et 338 000 en septembre. Au total, un million de plus qu’en 2022. Rappelons qu’il y a 1326 habitants à Riomaggiore, dont 353 à Manarola, 711 à Vernazza y compris ceux de Corniglia, et 1350 à Monterosso.
Une étude définie comme “préliminaire” par les rédacteurs eux-mêmes, mais qui fournit déjà de nombreux éléments et arguments sur les stratégies d’accès à adopter en vue de l’été 2024, et qui est d’ailleurs à l’ordre du jour.A l’ordre du jour de la même réunion figuraient également un accord avec Trenitalia RFI et l’accord avec FAI - Fondo Ambiente Italiano et la municipalité de Levanto pour la mise en valeur culturelle et environnementale de l’établissement agricole “Podere Case Lovara”. L’accord avec le transporteur ferroviaire n’est pas L’accord avec le transporteur ferroviaire n’est pas secondaire, puisque sur une moyenne de 17 000 visiteurs quotidiens (bien qu’à Pâques ils aient atteint et dépassé les 18 000), 11 500 arrivent en train (avec des situations à Monterosso où l’on a compté jusqu’à 320 personnes sur les voies et 200 dans les petites gares de Manarola et Vernazza), bien que les arrivées par la route soient en augmentation, surtout pour les étrangers (Français, Suisses, Européens du Nord) qui utilisent leurs propres voitures ou autocars (qui sont au nombre de 700 cette année, contre 676 l’année dernière). La commune de Monterosso, qui possède le plus grand nombre de parkings, est celle où l’impact des véhicules motorisés est le plus important, avec 47% des passages de voitures entrant dans le Parc. Sans compter les 1500 croisiéristes, dont plus de la moitié entrent dans le parc en train.
Avec le feu vert pour le renouvellement de la convention pour la carte de service Cinque Terre Card avec Trenitalia“, poursuit le Président, ”grâce aussi à la disponibilité du groupe Ferrovie dello Stato, de nouvelles ressources entreront dans le parc, que le Parc réinvestira pour soutenir les communes dans des projets de sécurité“. L’accord de collaboration avec le FAI - Fondo per l’Ambiente Italiano ETS et la commune de Levanto concerne la valorisation culturelle et environnementale de l’établissement agricole du ”Podere Case Lovara“, sur le promontoire de Mesco : ”L’objectif est que le site, riche en valeurs historiques, naturalistes et environnementales, devienne un point de tissage pour les itinéraires éducatifs, les activités didactiques et immersives organisées par le CEA du Parc, avec une attention particulière au thème des pratiques agricoles traditionnelles", explique la note du Parc.
Pour en revenir à l’étude, la présence massive de touristes, que l’on peut qualifier de “surtourisme”, dans le sens où elle risque de dépasser la capacité d’accueil de ce fragile coin de Ligurie, célèbre dans le monde entier pour ses sentiers et ses vues spectaculaires sur la mer, est certifiée. Comme le rapporte La Repubblica di Genova, cette année, sur le VerdeAzzurro, entre Vernazza et Corniglia, 138 mille personnes ont été enregistrées, et sur le Vettora, entre Monterosso et Vernazza, 151 mille. Une masse qui se déverse dans les cinq villages, comme le montre également l’envolée des ventes de la “carte Cinque terre” : 30 % de plus qu’en 2022. 300 personnes passent dans les trains entre l’aller et le retour, et il n’y a aucun moyen d’avertir les passagers en cas de trains pleins. Cette criticité est signalée dans l’étude car les jours de pointe, il y a jusqu’à 800 personnes par train, ce qui est une source d’inconfort pour les visiteurs et complique la gestion des flux. La même criticité s’applique également aux parkings : s’ils sont pleins, on s’en rend compte quand on y est déjà.
L’étude souligne que le transport maritime est sous-exploité: en effet, les bateaux sont occupés à 100% tous les jours de 10h à 15h, sur une plage horaire de 9h à 18h. 18% des personnes arrivent par la mer, avec un nombre total de passagers qui atteindra 500 000 à la fin de 2023. Les chiffres indiquent qu’environ 70 % des visiteurs arrivent en train, 15 % en bateau et moins de 10 % en voiture ou en moto : “Le président Bianchi a déclaré lors de la réunion convoquée par le président de la région, Giovanni Toti, à la demande de l’autorité du parc, en présence du conseiller Augusto Sartori et du président du conseil d’administration du parc, M. Bianchi.conseiller Augusto Sartori, et des maires de Riomaggiore, Fabrizia Pecunia, de Monterosso, Emanuele Moggia, et de Vernazza, Francesco Villa, ”doit être pensé dans une logique de vision intégrée afin que la pression ne se déplace pas vers un autre vecteur, par exemple vers le transport routier, qui n’est pas soutenable pour la conformation orographique de notre territoire". D’où l’importance de varier les tarifs en liant les augmentations aux heures de pointe.
Parmi les questions mises en avant par le Parc, on peut citer la valorisation de la Carte Cinque Terre dans le cadre de la proposition de révision tarifaire avec le maintien de la vente du billet journalier exclusivement associé à la Carte ; l’échelonnement des tarifs liés aux périodes d’affluence maximale; l’inclusion des structures marquées CETS parmi les critères des réductions appliquées à la Carte et l’introduction du Parc dans le Protocole d’accord entre la Région et les Communes. “Nous avons voulu apporter notre contribution à la table ronde”, a déclaré Donatella Bianchi, présidente du Parc, “en partant des données élaborées dans l’étude MIC-HUB, qui a pris un instantané complet du système de mobilité dans les Cinque Terre. La réunion a eu lieu dans les Cinque Terre, précisément pour stimuler une vision globale et un examen approfondi des paramètres utilisés pour identifier les niveaux de pression, au-delà desquels il y a des problèmes de gestion et des risques pour la sécurité et la qualité de vie des touristes et des résidents”.
De cette réunion est ressortie l’intention de la Région de maintenir le billet de train journalier exclusivement associé à la carte de service des Cinque Terre, une initiative qui sauvegarde cet outil indispensable au Parc pour vivre le territoire dans sa multidimensionnalité et un pilier d’autofinancement, grâce aux ressources du tourisme, des services essentiels pour les résidents et les touristes, des projets d’entretien, de la recherche et de la réduction des risques, et du soutien au secteur agricole, avec des pertes d’emploi significatives dans le secteur de l’environnement.
Ces derniers jours, la région de Ligurie a également approuvé une résolution établissant une augmentation des tarifs du train touristique “Cinque Terre Express” du 31 mars au 2 novembre, essayant ainsi de désaisonnaliser la saison en différenciant les tarifs en fonction de la saison, ce qui générerait un revenu d’environ 5 millions qui permettrait de de rendre l’abonnement ferroviaire gratuit à partir du 1er janvier pour les jeunes de moins de 19 ans résidant en Ligurie, de réduire de 50 % celui des jeunes de 19 à 26 ans et de 80 % l’abonnement sur la ligne Levanto-La Spezia pour les résidents ou les propriétaires de résidences secondaires dans les communes des Cinque Terre.
Nous avons approuvé le nouveau plan tarifaire pour 2024 pour les transports publics régionaux par rail“, a déclaré le président Toti, ”nous utilisons l’argent que les touristes paient pour voyager dans des endroits particulièrement précieux en Ligurie pour garantir un traitement préférentiel pour les segments les plus faibles de la population vivant en Ligurie, et nous segmentons les tarifs du “Cinque Terre Express” pour mettre en place des règles pour le phénomène du surtourisme. Nous ne nous attendons pas à une baisse des flux touristiques vers les Cinque Terre de plus de 10 %, nous ne nous attendons pas à des dommages pour l’économie régionale".
La carte d’une journée du parc des Cinque Terre, qui donne droit à un nombre illimité de voyages en train et à l’accès aux sentiers, sera vendue entre 12 et 32 euros en fonction du jour et de l’affluence des touristes. “Il n’est pas question de maintenir et de renouveler l’accord entre le Parc et Trenitalia, en vigueur depuis 2003, même après les récents accords révisés en vertu des nouvelles exigences de gestion des flux”, souligne M. Bianchi. “Nous avons demandé à la Région d’inclure les structures d’hébergement certifiées par la Marque de Qualité Environnementale de la Charte Européenne du Tourisme Durable, comme un critère supplémentaire auquel appliquer la réduction sur les prix des Cartes, un bonus déjà introduit par le Parc pour encourager les visiteurs à séjourner dans les structures vertueuses de l’espace protégé qui ont adhéré à un parcours d’amélioration de leurs performances environnementales et d’élévation de la qualité de l’offre”. Parmi les hypothèses possibles, l’étude mentionne la mise en sens unique des sentiers, l’augmentation des compteurs de personnes, voire l’installation de tourniquets pour créer une limite au-delà de laquelle personne ne serait plus autorisé à entrer.
4 millions de touristes sur 1 kilomètre carré : Cinque Terre réfléchit à des solutions contre le surtourisme |
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