Les portraits sombres de Dino Ignani rejoignent la collection des musées civiques de Rome


La série Dark Portraits de Dino Ignani, l'un des plus grands portraitistes contemporains, rejoint la collection des musées civiques de Rome : les portraits sombres du grand photographe seront exposés au Museo di Roma à Trastevere.

Les œuvres de la série Dark Portraits de l’un des plus grands photographes portraitistes contemporains, Dino Ignani (Rome, 1950), entrent dans le patrimoine des Musées Civiques de Rome. Parmi les 37 projets candidats au PAC - Plan pour l’art contemporain 2022-2023 promu par la Direction générale pour la créativité contemporaine du ministère de la Culture, la Surintendance du Capitole a en effet été admise au financement dans le domaine de “l’acquisition et la production d’œuvres d’art et de créativité contemporaines destinées au patrimoine public italien”, précisément avec le projet Dark Portraits de Dino Ignani. Le noyau d’œuvres enrichira le patrimoine de la capitale en explorant la culture des années 1980 à travers le regard du photographe.

Les recherches d’Ignani sur la mode et le look de l’époque ont donné lieu à un cycle de portraits consacrés aux jeunes qui animaient les clubs de la soi-disant scène sombre de Rome, qui reconnaît à la couleur noire une gamme sans précédent de déclinaisons esthétiques et identitaires. C’est précisément dans ces années-là que le terme “look” a commencé à indiquer l’attitude contemporaine consistant à vivre l’apparence extérieure comme un véritable projet, dans lequel, outre les vêtements, les accessoires, la coiffure et le maquillage entrent en jeu. Dino Ignani, comme d’autres de ses contemporains européens, en premier lieu Miguel Trillo avec Movida Madrileña, documente ce phénomène en se concentrant sur le portrait classique en noir et blanc. Dans les discothèques historiques et nouvelles de la capitale, il invite les personnes présentes à se faire portraiturer en préparant un décor ad hoc. Le résultat est un corpus de 200 photographies qui, au terme des procédures d’acquisition et d’inventaire, viendra enrichir la collection du Museo di Roma in Trastevere, offrant ainsi la possibilité d’approfondir l’étude d’une décennie très significative.



Dino Ignani, Dark Portraits, Rome, 1982 Dino Ignani,
Dark Portraits, Rome, 1982
Dino Ignani, Dark Portraits, Rome, 1982 Dino Ignani,
Dark Port
raits
, Rome, 1982
Dino Ignani, Dark Portraits, Rome, 1982 Dino Ignani,
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Rome,
1982
Dino Ignani, Dark Portraits, Rome, 1982 Dino Ignani,
Dark Portraits
, Rome, 1982

Ces images témoignent du fait que “la Rome des années 1980 était belle ... une armée de rêveurs sans uniformes, juste des ”clous“ en cuir ou des manteaux de dandy, ou des fracas fraciti, ou des parkas qui venaient directement de Londres”. Les photos de Dino Ignani sont elles-mêmes des photos sombres. Des blancs et des noirs définitifs pour marquer une réalité parallèle. Pas de sourires, mais des portraits de loups et de panthères qui inventent chaque jour une raison de rester dans le monde, créent des styles dans leur propre peau, sans médiation" (Daniela Amenta, 2013).

Dino Ignani, qui vit et travaille actuellement à Rome, a commencé à travailler dans la photographie au milieu des années 1970, en se concentrant sur la documentation de la scène artistique et culturelle et de ses protagonistes. Depuis plus de quarante ans, il se consacre au portrait des poètes italiens : des écrivains déjà établis, dont certains ont disparu (Giorgio Caproni, Attilio Bertolucci, Amelia Rosselli, Patrizia Cavalli), mais aussi des auteurs émergents, qui ont peu à peu enrichi son projet. Présentée pour la première fois en 1987 par Enzo Siciliano et Diego Mormorio sous le titre “Portraits intimes”, exposée et publiée à plusieurs reprises en Italie et à l’étranger, cette œuvre unique est entrée dans les collections du Musée de la photographie contemporaine de Cinisello Balsamo. Dans les mêmes années où il commence à photographier les poètes, Ignani développe le cycle de portraits consacré aux jeunes protagonistes de la vie nocturne de la capitale.

Les portraits sombres de Dino Ignani rejoignent la collection des musées civiques de Rome
Les portraits sombres de Dino Ignani rejoignent la collection des musées civiques de Rome


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