Un article paru récemment dans le quotidien bolonais “Il Resto del Carlino” documente les soins apportés dès le XIXe siècle à la tour millénaire de Garisenda, symbole de la ville, que l’on dit aujourd’hui menacée d’effondrement. Un texte que je reprends parce qu’il constitue une réponse idéale à mes observations publiées dans “Finestre sull’Arte”.
L’article nous apprend qu’entre 1887 et 1890, les bâtiments qui s’étaient appuyés sur sa base au cours des siècles ont été démolis, il ne s’agissait donc pas d’une intervention structurelle mais d’une intervention esthétique romantique. En 1902, un rapport fait état des “préoccupations des techniciens concernant l’intervention sur la partie inclinée de la Garisenda (résolue par la suite)” et des “mouvements” de la Tour. Des mouvements qui furent immédiatement analysés par un célèbre ingénieur local, Francesco Cavani, qui “résuma ses investigations en pas moins de 794 observations”. Le rapport indique que la Garisenda “bouge presque continuellement [...] Elle se déplace vers le nord et oscille entre l’est et l’ouest sous l’action du soleil [...] et se déplace sous l’action de vents très forts”.
A partir de là commence un siècle de silence. Jusqu’à aujourd’hui, où “selon le rapport remis à la municipalité le 15 novembre dernier (source: Sky), les valeurs de probabilité d’effondrement sont inacceptables, plus de 10 000 fois (sic) supérieures à ce qui est typiquement admis par les normes”. Une déclaration très sérieuse qui ne précise toutefois pas par rapport à quelles normes ces 10 000 probabilités ont été calculées. A moins qu’il ne s’agisse d’une reprise des observations de Cavani sur les “oscillations est-ouest” et le “soleil et les vents forts”, c’est-à-dire d’évoquer la crise environnementale actuelle pour la Garisenda également. En effet, si tel était le cas, les dizaines de milliers de clochers et de tours dont s’enorgueillit l’Italie risqueraient de s’effondrer. Je conclurai en disant que l’affaire de la Garisenda ne se serait jamais posée dans les termes technico-scientifiques que nous venons de voir s’il existait encore un Institut des Biens Culturels dirigé par une figure en continuité avec celle de Lucio Gambi et un Institut Central pour la Restauration dirigé par une figure en continuité avec celle de Giovanni Urbani.
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