Le voyageur qui s’est trouvé à Florence en 2016, pendant les beaux jours, et plus précisément entre le 15 avril et le 2 octobre, aurait rencontré une présence inhabituelle sur la Piazza della Signoria: l’espace devant le monument de Cosimo I à cheval, l’un des chefs-d’œuvre de Giambologna, était occupé par une énorme tortue en bronze poli, montée par un homme tenant les rênes. Il s’agit de l’une des sculptures les plus célèbres produites par le flair de Jan Fabre (Anvers, 1958), et le nom que l’artiste lui a donné est Recherche de l’utopie. Et dire que l’œuvre a été créée pour un contexte momentané, celui de la première édition de la Triennale de Beaufort, en Belgique, pays natal de l’artiste: son succès est alors tel qu’il conduit la grande tortue de Fabre à parcourir la moitié du monde et à être reproduite dans d’autres versions. L’utopie à laquelle le titre fait référence est celle de
À larecherche de l’utopie n’est cependant pas seulement une œuvre qui se charge de transmettre au spectateur les idéaux de Jan Fabre. Ce chef-d’œuvre comporte également une importante composante autobiographique. Enfant, Fabre avait deux animaux de compagnie, deux petites tortues nommées Janneke et Mieke, et les deux animaux ont figuré dans certaines des performances de l’artiste. L’une d’entre elles a eu lieu en 1982: la protagoniste est Mieke et on lui donne un morceau de tomate à manger, dont la peau est trop lisse pour qu’elle puisse la saisir avec son bec. “Pourtant, avait écrit Fabre le 27 juillet dans une note de son journal, republiée dans le catalogue de la Biennale de Lyon 2014, Mieke n’a jamais abandonné. Et j’ai remarqué comment elle a fini par pousser la tomate vers un coin. Une fois qu’elle était coincée, elle pouvait la tenir avec sa tête et, en la tirant un peu vers elle, elle s’aidait de la coquille pour l’éplucher. C’est alors que commençait le festin de l’héroïne grecque. Il mangeait la moitié d’une tomate en une seule séance”. Fabre avait l’habitude de montrer le film aux acteurs et danseurs de sa compagnie théâtrale, afin qu’ils apprennent du comportement de l’animal: ingéniosité, inventivité, connaissance de ses propres limites, concentration, persévérance, optimisation des gestes et du temps. Ce sont ces mêmes qualités qui ont permis à Jan Fabre de devenir l’un des artistes les plus importants de la scène mondiale contemporaine.
“Fabre, écrivait l’universitaire Anne Perez en 1997, dans une biographie de Fabre parue dans un gros volume consacré aux artistes flamands et hollandais depuis van Gogh, n’est pas un artiste facile: il est obstiné, aime les doubles sens provocateurs, refuse tout compromis et analyse en détail ses conflits avec la société à travers son usage du langage et la manière dont il construit ses textes. Il est également vaniteux: dans ses œuvres multimédias, il exprime ses idées précises sur l’histoire de l’art, au sein de laquelle il est désireux de se tailler une place. Le fait que cela se soit déjà produit entre-temps est une indication du vif intérêt que son travail a suscité”.
Dès son apparition sur la scène artistique belge, il était clair que l’entêtement était un trait substantiel de l’art et du tempérament de Jan Fabre. L’artiste est né dans un quartier populaire d’Anvers, Seefhoek, dans une famille aux moyens économiques limités mais aux ressources intellectuelles illimitées: son oncle Jaak était acteur et son père Edmond avait l’ambition de devenir artiste, à tel point qu’il s’était même inscrit à la Koninklijke Academie voor Schone Kunsten van Antwerpen, l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, mais il a dû abandonner ses études faute de moyens et s’est contenté d’un emploi de jardinier municipal. Mais il n’a jamais manqué de transmettre sa passion pour l’art à Jan: lorsque l’artiste était encore enfant, ils allaient tous deux dans les musées pour voir les œuvres des grands maîtres flamands du passé, et l’on peut supposer que Fabre a développé sa passion pour l’histoire de l’art à partir de ce moment-là. Sa mère Helena Troubleyn a également joué un rôle fondamental dans son éducation: dans sa récente monographie sur Jan Fabre, Jean Blanchaert rappelle qu’Helena racontait à Jan des histoires tirées de la Bible, lui lisait Baudelaire et Rimbaud et lui faisait écouter la musique de Georges Brassens, d’Édith Piaf et de Jacques Brel. “Je dois beaucoup à mes parents”, dira plus tard Jan dans une interview. “Mon père m’a emmené au Rubenshuis et m’a appris à apprécier la peinture. Ma mère m’a traduit la littérature française en flamand. Mon intérêt pour les mots et les images vient d’eux, et le dessin et l’écriture sont les fondements de mon travail. Je pense comme j’écris et je dessine comme je pense”.
Toutes ces expériences sont à l’origine de ses premières œuvres. En 1978, alors âgé d’une vingtaine d’années, il se rend à Bruges, où il visite le Groeningemuseum et admire les œuvres des grands maîtres de l’histoire de l’art flamand. Certains tableaux le choquent: c’est le cas du Jugement de Cambise, un diptyque de Gérard David datant de 1498, qui représente la condamnation et l’exécution par écorchage de Sisamne, l’un des juges de Cambise, roi de Perse, fils de Cyrus le Grand. Un tableau d’une extrême violence, dans chacune de ses deux scènes: à gauche, on voit Sisamne écouter avec stupeur et impuissance, mais avec beaucoup de dignité, la sentence prononcée à son encontre, et à droite, on le voit attaché à une planche tandis que ses bourreaux le harcèlent déjà. Fabre est à la fois marqué par la vue de ce tableau et fasciné par le potentiel que peut prendre le corps à la fois comme objet d’investigation et comme instrument de la pratique artistique elle-même. Il décide donc de se couper et de dessiner avec des gouttes de son propre sang: c’est ainsi que naissent les œuvres de la série Mon corps, mon sang, mon paysage. Fabre est convaincu que l’art naît du corps et, par conséquent, les fluides corporels deviennent un support technique: ses dessins sont réalisés non seulement avec du sang, mais aussi avec des larmes, du sperme, de la sueur et de l’urine. Des expériences qui, quelques années auparavant, avaient également été réalisées par Andy Warhol (bien qu’elles constituent l’un des volets les moins connus de la production du génie américain). L’une des œuvres de la série Mon corps, mon sang, mon paysage s’intitule Raconter la passion de l’art et du Christ et représente une sorte de reliquaire avec un symbole marial d’où sortent deux mains squelettiques et qui contient un crâne et un os: des éléments qui reviendront tout au long de la production de Jan Fabre, qui a toujours regardé la religion avec intérêt.
Et le point culminant de cet intérêt a été, en 2015, l’entrée dans la cathédrale Notre-Dame d’Anvers (qui n’avait pas acquis de nouvelles œuvres d’art depuis 1924) de l’une de ses œuvres monumentales, L’homme qui porte la croix, un autre bronze dans lequel nous voyons un homme (un autre autoportrait de l’artiste, mais cette fois-ci, il a fusionné ses propres traits avec ceux de son oncle: On dit en effet qu’avec Jan Fabre, la vanité devient de l’art) qui, dans la paume de sa main droite, tient en équilibre une énorme croix. La cathédrale abrite plusieurs œuvres de Pieter Paul Rubens, dont une très puissante crucifixion où l’on assiste, dans un tourbillon de corps vigoureux et de spectateurs consternés, au soulèvement de la croix sur laquelle Jésus a été cloué. D’un côté de la cathédrale, nous observons donc le sacrifice du Christ qui a subi le supplice de la croix pour racheter l’humanité, et de l’autre l’humanité elle-même, représentée par l’homme portant la croix (qui prend les connotations de Fabre et de son oncle mais qui en réalité, de l’aveu même de l’artiste, pourrait être n’importe qui) qui s’interroge, pour mille raisons, sur ce sacrifice: et cette réflexion passe par une nécessaire recherche d’équilibre entre les pensées qui encombrent l’esprit de ceux qui, croyants ou non, tentent de raisonner sur la figure du Christ. “Croyons-nous en Dieu ou non? La croix sur la paume de la main est le symbole de cette question”, a déclaré Fabre.
Une œuvre d’une extraordinaire modernité, également due au fait que Jan Fabre n’est pas croyant: il se décrit comme un “ sceptique spirituel ” (et Le sceptique spirituel était également le titre de l’exposition qui s’est tenue à l’espace At the Gallery à Anvers entre fin 2014 et début 2015, dans laquelle L’homme qui porte la croix a été montré pour la première fois). “Il est un ’sceptique spirituel’ parce que son mode de raisonnement l’empêche d’être contraint dans les schémas rigides d’une quelconque religion, mais en même temps, l’artiste est conscient que la vie humaine est animée par des impulsions spirituelles, transcendantales”. Néanmoins, la cathédrale d’Anvers a eu l’intuition et le mérite d’accueillir une œuvre qui n’apporte pas de réponses, ne réconforte en rien les fidèles, qui souvent n’admettent pas les vérités qui ne correspondent pas à ce qu’ils attendent: au contraire, Les hommes qui portent la croix est une œuvre qui alimente les interrogations et les doutes. Au contraire, Les hommes qui portent la croix est une œuvre qui alimente les interrogations et les doutes. Mais le doute est une vertu positive: il implique toujours une recherche, et donc une confrontation, car pour tenter de trouver une réponse à ses questions (ou, du moins, ce point d’équilibre que semble chercher l’homme au manteau, la croix à la main), il est nécessaire de se mettre en relation avec son prochain. Il n’y a pas de poids à porter (comme dans les chemins de croix du XIXe siècle de Louis Hendrix et Frans Vinck que le visiteur de la cathédrale aperçoit derrière l’œuvre de Fabre), il n’y a pas de souffrance, il n’y a pas de fidèle succombant sous le poids d’une autorité divine qui l’écrase de manière oppressante: il y a, au contraire, cette légèreté qui est d’ailleurs typique de l’art belge et qui est fondamentale pour avoir une âme disposée à accepter plus de vérités, à confronter les points de vue, à réfléchir sur ce que pensent les autres, à essayer de comprendre les motivations de son prochain. La croix équilibrée devient ainsi un symbole d’ouverture et de dialogue, qui envoie un message d’une pertinence forte et urgente.
Et Fabre s’apprête à retourner dans une église d’Anvers. Cette fois, c’est l’église Saint-Augustin qui accueillera trois de ses retables à partir d’août 2018: le projet s’inscrit dans le cadre du programme Jan Fabre et les églises monumentales (qui fait lui-même partie du programme Anvers Baroque 2018). Rubens inspire), grâce auquel les espaces laissés vides par les trois œuvres des grands peintres flamands qui se trouvaient autrefois sur les autels des nefs (la Sainte Famille avec saints de Rubens, le Martyre de sainte Apollonie de Jacob Jordaens et l’Extase de saint Augustin d’Antoon van Dyck), aujourd’hui conservés au Musée royal des beaux-arts d’Anvers, seront remplis par des œuvres de Fabre.
Aux grands maîtres flamands, Fabre a également emprunté quelques solutions techniques. Jan van Eyck, par exemple, utilisait un mélange qui, en plus des pigments, comprenait de la poussière d’os calciné pour préparer ses couleurs. Et ce sont précisément les os qui sont devenus l’un des matériaux les plus typiques de la production de Jan Fabre. Son exposition personnelle de 2017 à Venise, installée dans les locaux de l’abbaye de San Gregorio, présentait ses célèbres Monks: des sculptures inquiétantes faites d’os humains qui reproduisent les vêtements des moines, en suivant les lignes du corps, mais vides à l’intérieur. Elles font directement référence aux Apiculteurs de Pieter Bruegel l’Ancien: ainsi, le squelette émerge du corps pour créer une sorte d’armure, autour d’un vide qui représente le pur esprit de l’être humain (les moines, en effet, sont des hommes qui ont décidé de cultiver leur dimension spirituelle). Ce renversement de perspective, avec le squelette ramené vers l’extérieur et donc, pour Fabre, l’homme du futur à l’abri des blessures, est symbolique d’un sentiment renouvelé qui peut amener l’humanité entière à changer sa façon de voir la réalité. Mais comme presque toutes les œuvres de Jan Fabre, les Moines recèlent aussi une ambiguïté sous-jacente que Giacinto Di Pietrantonio, commissaire de l’exposition précitée à Venise, résume bien: “ce sont les os qui résistent au temps et qui, en se conservant à travers les millénaires, nous permettent de savoir qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons dans le cycle de la naissance, de la vie et de la mort. [Les os sont donc le squelette qui, lorsque la chair disparaît, reste notre représentation, même au sens figuré, et représentent donc l’état ultime de l’existence après la mort et son dernier témoin de la réalité. Cependant, comme le verre, les os ne sont pas indestructibles. Comme le verre, les os se brisent, ce qui dénote notre fragilité et notre caractère éphémère”.
Le thème de l’éphémère des êtres vivants est une constante dans la recherche de Jan Fabre, dont la production regorge de memento mori qui plongent leurs racines dans les grands triomphes médiévaux de la mort, dans les allégories endeuillées du XVIIe siècle, dans les fantaisies macabres d’Ensor. À Venise, la série Skulls a été installée le long de deux couloirs de l’abbaye de San Gregorio: seize crânes en verre (un autre matériau symbole de fragilité, mais aussi ambigu, étant donné sa nature solide et liquide à la fois) qui tenaient dans leurs dents autant de squelettes d’animaux et qui renvoyaient à d’autres œuvres similaires que l’artiste a exécutées dans le passé. Une autre salle était entièrement occupée par l’installation The Catacombs of the Dead Street Dogs, une autre vanité dans laquelle de véritables squelettes de chiens sont disposés sur le sol, ou attachés à de longues banderoles suspendues au plafond, dans une pièce contenant les vestiges d’une fête: un carnaval grotesque comme ceux qui peuplent les tableaux des peintres flamands et hollandais du XVIe siècle, une danse macabre moderne qui frappe le visiteur avec une force perturbatrice en raison de sa forte charge allégorique et de la manière dont elle l’exprime. Même l’œuvre peut-être la plus célèbre de Jan Fabre, L’homme qui mesure les nuages, est en quelque sorte une réflexion sur la mort.
Il s’agit d’une sculpture en bronze représentant un homme sur une échelle, tenant un mètre ruban, en train de tendre le bras vers le ciel pour prendre les mesures des nuages. À première vue, il s’agit d’une citation du film de 1962 L’homme d’Alcatraz, qui raconte l’histoire de Robert Stroud, un criminel condamné à la prison à vie qui est devenu un ornithologue célèbre: dans le film, au moment où il est libéré de prison, Stroud exprime son intention d’“aller mesurer les nuages”, bien conscient de l’impossibilité de l’entreprise. C’est une métaphore du travail de l’artiste qui, se mesurant chaque jour à ses propres limites, rappelle le scientifique qui se mesure aux limites de la connaissance humaine et qui entreprend l’exploit de raconter au monde sa vision, d’essayer d’exprimer par l’art ce qui est difficile à exprimer, de se faire l’interprète d’un rêve. C’est aussi une réflexion sur la mort, car les traits du visage rappellent ceux du frère de Jan, Emile, mort prématurément en bas âge: l’œuvre est donc empreinte d’une émouvante mélancolie.
Toute l’œuvre de Jan Fabre se caractérise par ailleurs par une veine romantique et émouvante. Il s’agit d’une recherche constante de la beauté, bien que pour lui la beauté ne soit pas, de manière simple et vulgaire, la simple contemplation d’un objet qui suscite un plaisir esthétique. La beauté est pour lui quelque chose de plus profond. Fabre se qualifie lui-même de “guerrier de la beauté”, et il a étendu ce titre aux acteurs de sa compagnie théâtrale: eux aussi sont des guerriers de la beauté. “Un acteur que j’appelle ”guerrier de la beauté", a-t-il déclaré lors d’une interview, est quelqu’un d’exceptionnel, parce qu’il défend la beauté de toutes ses forces. Je pense que les guerriers de la beauté doivent aborder leur travail avec beaucoup de sérieux [...]. Les guerriers de la beauté doivent continuer à chercher les terra incognita, les endroits où ils perdent leurs repères, mais aussi eux-mêmes, afin de retrouver leurs racines et d’accéder à un nouveau niveau de conscience. La découverte de ces états est synonyme de recherche de la beauté. Il existe un mot flamand, redeloosheid, que l’on pourrait traduire littéralement par “déraison”, et qui englobe le concept de raison et son contraire. Cette déraison vient de l’intérieur: c’est le domaine de l’anarchie débridée, de la passion et de l’amour".
La beauté, pour Fabre, est en dehors de l’idéologie et de l’esthétique. La beauté de l’esthétique est une beauté “que l’on peut fabriquer”, pour reprendre ses propres termes. Mais la beauté que recherche Fabre est indépendante de tout schéma préétabli. C’est la recherche d’espaces et de possibilités entre les contraires: la vie et la mort, le passé et le présent, la réalité et la fiction, le corps et l’esprit. C’est la coprésence même de ces contraires. C’est la façon dont ses œuvres parviennent à animer des sentiments opposés chez ceux qui les admirent. C’est une aspiration à la liberté.
Jan Fabre est né en 1958 à Anvers, où il vit et travaille. Après avoir étudié à l’Institut des arts décoratifs d’Anvers, puis à l’Académie royale des beaux-arts de la même ville, il commence ses premières œuvres et performances en 1977. Sa première exposition, organisée à la galerie Workshop 77 à Anvers, date de 1979. En 1984, il est appelé à la Biennale de Venise, où il expose dans le pavillon belge. Il est ensuite retourné à la Biennale de Venise à plusieurs reprises. Sa première exposition personnelle en Italie a eu lieu au Centro Pecci de Prato en 1994, tandis que ses deux dernières expositions dans notre pays sont “Spiritual Guards” (Florence, 2016) et “Glass and bone sculptures” (Venise, 2017). Au cours de sa longue carrière, Jan Fabre a fait voyager ses œuvres dans le monde entier, provoquant toujours des discussions passionnées autour de ses œuvres. Parallèlement à son travail d’artiste, Jan Fabre travaille également comme metteur en scène de théâtre et chorégraphe.
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programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.Jan Fabre, À la recherche de l’utopie (2003 ; bronze). Ph. Crédit Dirk Pauwels. Copyright: Angelos bvba
Jan Fabre. Ph. Crédit Stephan Vanfleteren. Copyright: Angelos bvba Gérard David, Jugement de Cambise (1498 ; huile sur panneau, 202 x 349,5 cm ; Bruges, Groeningemuseum)
Jan Fabre fait une prise de sang lors de la performance My Body, my blood, my landscape (Mon corps, mon sang, mon paysage). Copyright: Angelos bvba
Jan Fabre, Raconter la passion de l’art et du Christ (1978 ; crayon et sang sur papier, 48,7 x 55,8 ; Collection privée) Pieter Paul Rubens, Crucifixion ou élévation de la croix (1610 ; huile sur toile, 462 x 341 cm ; Anvers, cathédrale)
Louis Hendrix et Frans Vinck, Chemin de croix, huitième station: Jésus rencontre les femmes de Jérusalem (1864 ; huile sur toile ; Anvers, cathédrale)
Jan Fabre, L’homme qui porte la croix (2015 ; bronze, 394 x 200 x 100 cm ; Anvers, cathédrale). Ph. Crédit Attilio Maranzano. Copyright: Angelos bvba
L’homme qui porte lacroix de Jan Fabre dans la cathédrale d’Anvers. Ph. Crédit Attilio Maranzano. Copyright: Angelos bvba
L’homme qui porte lacroix de Jan Fabre dans la cathédrale d’Anvers. Ph. Crédit Attilio Maranzano. Copyright: Angelos bvba
Détail de l’Homme qui porte la croix de Jan Fabre, avec le chemin de croix de Louis Hendrix et Frans Vinck derrière lui. Ph. Crédit: Attilio Maranzano. Copyright: Angelos bvba Jan Fabre, Moine (Ombraculum) (2001 ; os humains et fil de fer, 169,8 x 92,3 x 66,3 cm ; Istanbul, Collection Ali Raif Dinçkök). Ph. Fenêtres sur l’art. Copyright: Angelos bvba
Pieter Bruegel l’Ancien, Apiculteurs (1568 ; plume et encre sur papier, 20,3 x 30,9 cm ; Berlin, Kupferstichkabinett)
Jan Fabre, Crâne avec écureuil, de la série Crânes (2017 ; verre de Murano et squelette d’écureuil, 53,6 x 23,8 x 25,2 cm ; Collection privée). Ph. Pat Verbruggen. Copyright: Angelos bvba
Jan Fabre, Les catacombes des chiens de rue morts (2009-2017 ; verre de Murano, acier inoxydable et squelettes de chiens, dimensions variables). Ph. Pat Verbruggen. Copyright: Angelos bvba
Jan Fabre, Homme mesurant les nuages (1998 ; bronze). Ph. Crédit Wolff & Wolff. Copyright: Angelos bvba