L'art contemporain africain: un phénomène en pleine expansion


Ces dernières années, de plus en plus d'artistes africains sont apparus sur la scène internationale. Voici quelques-uns des grands noms de l'art africain, qui se présentent à des expositions dans des contextes importants.

L’art contemporain africain est un phénomène dynamique qui s’est pleinement consolidé au cours des dernières années et qui a connu un énorme succès. En 2020, le marché a manifesté un vif intérêt pour les artistes africains et afro-américains, tandis que les musées et les institutions privées ont organisé davantage de rétrospectives à leur sujet, et cette tendance devrait se poursuivre en 2021. Les galeries, quant à elles, s’ouvrent de plus en plus pour investir dans les nouveaux courants du continent.

Les foires jouent également leur rôle. En particulier, la 1-54 Contemporary African Art Fair, fondée par Touria El Glaoui, est la première foire dédiée à l’art contemporain africain qui compte des éditions à Londres, New York et Marrakech et qui, du 20 au 23 janvier 2021, débarquera pour la première fois à Paris. L’événement, organisé en collaboration avec Christie’s, se déroulera dans le respect des règles adoptées pour contenir la pandémie de Covid-19. Un signe d’ouverture vers un univers, celui des foires, dont on espère qu’il reviendra bientôt animer la vie culturelle des villes.



Au cœur de la recherche de nombreux artistes africains, il y a l’identité et l’enquête sur leurs propres origines. Une analyse qui prend la forme d’un langage figuratif fortement expressif, aux couleurs puissantes, sur des toiles généralement de taille moyenne à grande.

Récemment, l’artiste ghanéen Amoako Boafo s’est penché sur la diaspora africaine. Originaire du Ghana, mais installé à Vienne, Boafo a créé la série Black Diaspora, un cycle de portraits profonds célébrant la relation avec les racines, mis en valeur par les vêtements flamboyants de ses sujets qui rappellent le soleil et l’atmosphère de leur pays d’origine. Une clameur s’est également fait entendre sur le marché. Lors de la vente aux enchères de Christie’s à Hong Kong le 2 décembre, Boafo a été l’un des artistes qui a battu le plus de records, atteignant près d’un million d’euros avec son œuvre Baba Diop.

L’artiste d’origine éthiopienne Julie Mehretu, qui a fait l’objet d’une rétrospective monumentale au Los Angeles County Museum of Art (LACMA) en 2020, présente un style tout à fait différent. Son art embrasse des réflexions sur la guerre, le capitalisme et l’histoire à travers un style de peinture informel dans lequel des architectures flottantes sont composées qui transmettent un sentiment de tension et de mouvement.

Amoako Boafo
Amoako Boafo


Julie Mehretu
Julie Mehretu. Ph. Crédit Heather Sten


Zanele Muholi
Zanele Muholi à la Biennale de Venise 2019

Jusqu’au 31 mai 2021, la Tate Modern de Londres présente l’exposition de Zanele Muholi, temporairement suspendue en raison du lockdown. Les photographies de l’artiste sud-africaine, “activiste visuelle” comme elle préfère être appelée, explorent le concept d’identité sous ses multiples facettes, notamment sexuelles, avec une analyse extrêmement délicate du rôle du corps.

Toujours dans la perspective de 2021, un autre artiste bien établi sur la scène de l’art contemporain est Yinka Shonibare, qui a récemment reçu le prix Art Icon 2021, promu par la Whitechapel Gallery de Londres et la Fondation Swarovski. Shonibare, originaire du Nigéria, a toujours remis en question les thèmes du colonialisme et du post-colonialisme à l’ère de la mondialisation à travers son œuvre.

Un rendez-vous très attendu est celui avec l’artiste afro-américaine Kara Walker qui sera la protagoniste d’une immense rétrospective intitulée A black hole is everything a star lies to be au Kunstmuseum Basel (Bâle) à partir du 5 juin prochain, à l’occasion de laquelle un ensemble d’œuvres inédites sera exposé au public.

Dans la perspective de la 59e édition de la Biennale de Venise, reportée au printemps 2022, les États-Unis seront représentés pour la première fois par une femme d’origine jamaïcaine: Simone Leigh. Les sculptures de l’artiste se concentrent sur les histoires des femmes afro-américaines à travers un parcours visant à lire l’histoire avec plus de conscience, afin d’arriver à une compréhension plus profonde de la contemporanéité.

En Italie également, certaines galeries promeuvent la poétique de l’art contemporain africain et afro-américain. La galerie Luce à Turin, la galerie Primo Marella à Milan et la galerie Akka Project à Venise sont parmi les principaux espaces qui s’y intéressent.

La galerie Primo Marella présente jusqu’au 31 janvier Africa Universe - Part II, une exposition regroupant les œuvres d’un grand nombre d’artistes africains contemporains, actuellement également disponible en ligne en raison des restrictions imposées pour contenir la pandémie.

La galerie Luce, quant à elle, a récemment terminé l’exposition de l’artiste afro-portoricaine Amaryllis DeJesus Moleski.

Yinka Shonibare
Yinka Shonibare


Kara Walker
Kara Walker


Simone Leigh
Simone Leigh


Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.