Wolfram Ullrich présente sa deuxième exposition personnelle en Italie avec "Reliefs" au MAC de Lissone

Après la récente exposition anthologique que lui a consacrée le Museo Marca de Catanzaro, Wolfram Ullrich (Würzburg, 1961) en est à sa deuxième exposition personnelle dans une institution publique italienne. Pour le MAC de Lissone, où Ullrich sera présent du 23 février au 21 avril 2019 avec l’exposition Reliefs, l’artiste a sélectionné une série de reliefs des années 1990 et 2000 qui redéfinissent les espaces muséaux par leur incongruité perspective. Défiant notre sphère cognitive, les œuvres d’Ullrich nous invitent à changer continuellement de point de vue, à nous rapprocher ou à reculer, à décomposer et à recomposer les surfaces géométriques afin de dévoiler le mécanisme simple - mais ingénieux - qui obéit et en même temps transgresse nos facultés visuelles. S’affranchissant des limites qui distinguent la sculpture de la peinture, Ullrich revendique généralement sa formation de peintre à l’Académie de Stuttgart, expérience qui l’a conduit au “plus haut degré d’objectivité”. Ses géométries minutieuses sont en effet et avant tout des objets capables d’échapper à la tautologie des matériaux et à la force de la gravité.

Les recherches d’Ullrich (né à Würzburg, Allemagne, en 1961) ont pris forme vers le milieu des années 1980 avec une structure rationnelle mais pas seulement intellectuelle. À partir des années 1990, l’artiste s’intéresse à l’effet atmosphérique de la couleur, un élément qui renforce la virtualité de la construction formelle, combinant de plus en plus la fiction de la peinture avec la physicalité de la sculpture. Après avoir travaillé systématiquement sur des œuvres individuelles, l’artiste a développé une prédilection particulière pour les polyptyques, à travers lesquels il étudie les différentes morphologies d’un même polyèdre.

Conscient que l’essence de l’art se trouve dans son exécution manuelle plutôt que mentale, Ullrich conçoit et construit le tableau (dans le sens où il l’assemble, partie par partie). Outre les “reliefs” de l’artiste, l’exposition de Lissone comprend également les récents Orbits, des ellipses qui ponctuent les murs selon des ogives inhabituelles, un artifice qui sanctionne l’aboutissement logique d’une recherche qui dure depuis trente ans.

L’exposition est ouverte du 23 février au 21 avril.

Photo : Wolfram Ullrich, MODES IV (1992 ; acrylique sur acier, 50x150x10 cm).

Source : communiqué de presse

Wolfram Ullrich présente sa deuxième exposition personnelle en Italie avec "Reliefs" au MAC de Lissone

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