À l’occasion du deuxième centenaire de la mort de l’artiste, le Mart célèbre l’héritage de l’un des plus grands maîtres de la sculpture de tous les temps : Antonio Canova (Possagno, 1757 - Rome, 1822). Il le fait avec Canova entre innocence et péché, une grande exposition qui, du 17 décembre 2021 au 18 avril 2022, explore la pertinence de son œuvre dans les langages contemporains, de la photographie aux expériences sculpturales les plus récentes, en mettant en évidence les liens, les dialogues, les continuités et les contrastes. Avec son œuvre, Canova a incarné l’idéal de la beauté éternelle, fondée sur des principes d’harmonie, de mesure et d’équilibre, s’imposant comme le plus grand représentant du néoclassicisme italien. Ses recherches, riches en références au passé, s’ouvrent sur l’avenir, laissant en héritage un idéal esthétique qui perdure encore aujourd’hui.
Avec plus de 200 œuvres, l’exposition, organisée par Beatrice Avanzi et Denis Isaia, étudie comment cet héritage a influencé les langages contemporains, en présentant certaines des expériences artistiques les plus significatives dans les domaines de la photographie et de la sculpture, à la poursuite d’un idéal de beauté qui trouve différentes déclinaisons le long du parcours de l’exposition : de l’imitation à la célébration, jusqu’à la remise en question et à la négation.
Dans une installation où le noir et le blanc prédominent, le véritable protagoniste est le corps. Si certains artistes de l’exposition choisissent de l’idéaliser ou de l’esthétiser, d’autres décrivent une beauté anticanonique et “anticanovienne” qui contemple et contient son contraire. Dans les deux cas, le corps est une icône.
L’exposition est divisée en cinq sections dans lesquelles coexistent des œuvres de Canova et d’artistes contemporains. Dans les œuvres de plusieurs artistes actifs au siècle dernier, la pratique de la sculpture devient un exercice de maîtrise et l’expression d’une recherche qui renouvelle et actualise le canon de Canova. La salle centrale de l’exposition présente des dialogues suggestifs entre Canova et les plus grands photographes de nu du XXe siècle : Helmut Newton, Jean-Paul Goude, Robert Mapplethorpe, Edward Weston, Irving Penn, Horst P. Horst. Une véritable enquête sur la perfection de la technique et de la forme. Ils sont contrebalancés par des photographes qui ont poursuivi une recherche à l’opposé, comme Miroslav Tichý, Jan Saudek et Joel-Peter Witkin. Enfin, une section est consacrée aux photographes qui ont prêté leur objectif à la documentation et à l’interprétation de l’art de Canova : les frères Alinari, Aurelio Amendola, Paolo Marton, Massimo Listri et Luigi Spina.
Sur la place du musée, au centre de la fontaine, le public découvre l’œuvre du sculpteur Fabio Viale qui, depuis quelques années, subvertit les chefs-d’œuvre des maîtres classiques en les tatouant.
L’exposition Canova entre innocence et péché est ouverte jusqu’au 18 avril 2022.
Pour toute information, veuillez consulter le site officiel du Mart.
Image : Antonio Canova, Nymphe endormie (1820 ; Possagno, Museo Gypsotheca Antonio Canova)
Une grande exposition sur Canova et son héritage au Mart de Rovereto |
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