Une exposition à Palerme, au Monte dei Pegni du Palazzo Branciforte, pour commémorer l’un des peintres italiens les plus intéressants de ces dernières années, Andrea Di Marco (Palerme, 1970 - 2012), à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort. L’exposition, organisée par Sergio Troisi et Alessandro Pinto, s’intitule Pegno(Mont-de-piété), se tiendra du 10 novembre 2022 au 8 janvier 2023 et est conçue, dès son emplacement et sa disposition, comme un hommage à l’incomparable poétique figurative de l’artiste: Dans les grandes salles du Monte dei Pegni, aujourd’hui siège de la Fondazione Sicilia, se trouvent en effet une trentaine de ses tableaux , dont certains de grandes dimensions, placés en dialogue étroit avec les rayonnages en bois qui traversent les salles à perte de vue. L’exposition est promue par l’Archivio Andrea Di Marco en collaboration avec la Fondazione Sicilia et l’Accademia di Belle Arti di Palermo et réalisée avec la contribution d’Elenk’Art et de la Galleria Bonelli.
Le titre de l’exposition fait référence non seulement au lieu qui l’accueille, mais rappelle également la simplicité insaisissable de nombreux titres choisis par Di Marco pour ses œuvres(Apecasse, Radar, Seduto, Steso, pour n’en citer que quelques-uns). La mémoire des pauvres objets mis en gage se mêle ainsi à celle des choses simples peintes par Di Marco, entre attente et abandon: chaises, fauteuils, bicyclettes, jouets, parapluies, vêtements, tissus, mais aussi volets baissés dans des rues désertes et scooters chargés de caisses. Autant de sujets récurrents dans sa production, dans une sorte d’inventaire physique et mental que le rendu de la matière picturale charge d’une fixité aliénée et mélancolique. Le sentiment de vide, implicite dans ces paysages urbains privés, soudainement et comme par magie, de leur mouvement habituel, est réitéré dans l’exposition par la texture rythmée et peu variée des rayonnages.
L’exposition comprend les œuvres les plus emblématiques de l’auteur, celles qui sont peuplées d’objets abandonnés ou désaffectés, mais aussi celles qui représentent le mieux ce réalisme particulier qui a permis à Andrea Di Marco d’être de plus en plus identifié à Palerme et à la Sicile, en mettant en évidence son regard à la fois moqueur et mélancolique.
Avec Alessandro Bazan, Francesco De Grandi et Fulvio Di Piazza, Andrea Di Marco avait créé, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, l’École de Palerme, une association qui s’était imposée sur la scène artistique italienne “à un moment”, explique le commissaire Sergio Troisi, “[ ?où la phase de retour à la peinture déclinait au profit d’un autre horizon de propositions conceptuelles et de nouveaux médias, identifiant un point de convergence et d’irradiation des quatre voies dans l’idée même de la peinture, de son matériau et de sa mémoire stratifiée, en tant que lieu d’exploration du sentiment contemporain”. La rigueur formelle de Di Marco, en particulier, confère à chacun de ses sujets une évidente concrétude, leur donne profondeur et luminosité, et les place en continuité avec l’histoire de l’art et de l’humanité.
L’exposition est ouverte du jeudi au dimanche de 9h30 à 14h30. Fermée le 25 décembre, ouverte les 24 et 31 décembre, toujours de 9h30 à 14h30. Entrée: plein tarif 7 euros, réduit 5 euros. Pour plus d’informations, écrivez aux archives Andrea Di Marco à l’adresse suivante: info@archivioandreadimarco.org.
Image: Andrea Di Marco, Apecasse (2010 ; huile sur toile, 45 x 60 cm)
Une exposition sur Andrea Di Marco à Palerme à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort |
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