Du 25 février au 21 mai 2023, le Mo.Ca. - Centre for New Cultures accueille une exposition de photographies inédites de Gianni Berengo Gardin (Santa Margherita Ligure, 1930), intitulée Cose mai viste. Unseen Photographs, organisée par Renato Corsini, est le fruit du travail de Gianni Berengo Gardin et de la recherche iconographique de Susanna Berengo Gardin. L’exposition est également conçue comme un avant-goût de la 6e édition du Brescia Photo Festival qui, cette année, du 24 mars au 23 juillet, se développe autour du thème Capital, en proposant un riche programme d’événements, répartis dans les lieux d’exposition les plus prestigieux de la ville. Pour la première fois, 120 photographies inédites en noir et blanc de Gianni Berengo Gardin, toutes imprimées pour l’occasion en chambre noire et sur du papier au sel d’argent, offrent une réinterprétation de son extraordinaire carrière, des années 50 à nos jours, enrichissant le monumental répertoire iconographique du Maestro de quelques précieuses nouveautés.
Photographe depuis 1954, avec soixante-dix ans de carrière, Gianni Berengo Gardin est l’un des interprètes les plus représentatifs du panorama italien et international. Après un travail de sélection minutieux, assisté par sa fille Susanna, une série de “nouvelles” images, jamais vues auparavant, sont réapparues ; des photographies qui, à l’époque, avaient été enterrées par d’autres ou, plus simplement, négligées à ce moment-là.
Redonner vie aux archives et les relire“, souligne le commissaire Renato Corsini, ”est une valeur fondamentale pour la photographie de qualité ; seule celle qui est consolidée par la capacité de s’historiciser, et qui maintient, et souvent augmente avec le temps sa valeur, à la fois testimoniale et artistique, est la photographie avec un grand “f”".
L’exposition aborde les thèmes les plus caractéristiques de sa recherche, qui va de l’enquête sociale à la vie quotidienne, du monde du travail à l’architecture et au paysage, avec des clichés de 1954 à 2019 qui emmènent le visiteur dans un tour du monde avec des regards inédits sur la réalité. De la Suède à Moscou, avec l’image fixe du pont-bascule public au marché, en passant par l’omniprésente Venise, le Paris bien-aimé, un pèlerinage à El Rocío en Andalousie, nous arrivons à l’aperçu d’un groupe d’ouvriers faisant de la gymnastique collective sur le chantier de l’aéroport d’Osaka en 1993.
L’exposition, accompagnée d’un livre publié par Contrasto, confirme une fois de plus que Berengo Gardin est le maître du noir et blanc, capable de constituer un patrimoine visuel unique de l’Italie d’après-guerre à ce jour (et pas seulement de notre pays), caractérisé par une cohérence absolue dans les choix linguistiques et une approche “artisanale” du travail. Dans ses enquêtes sociales, comme dans ses paysages, le sujet principal de sa recherche est toujours l’homme, saisi dans sa relation émotionnelle, psychologique et profonde avec son environnement.
Interprète sensible et participatif, Gianni Berengo Gardin a observé le monde à de nombreuses reprises, revenant sans cesse visiter des lieux qui, au fil du temps, sont devenus familiers à son regard et à notre mémoire. Gianni Berengo Gardin est né à Santa Margherita en 1930 et vit à Milan depuis 1965. Il a collaboré avec les principaux médias nationaux et internationaux, mais s’est surtout consacré à la production de livres photographiques, avec plus de 260 volumes publiés. Pour le Touring Club italien, il a produit une vaste série de volumes sur l’Italie et les pays européens. Il a travaillé pour Olivetti et les principales industries italiennes en réalisant des reportages et des monographies d’entreprise. Ses archives contiennent environ deux millions de clichés en noir et blanc, allant du reportage humaniste à la description de l’environnement, de l’enquête sociale à la photographie industrielle, de l’architecture au paysage.
Il a organisé plus de 350 expositions personnelles en Italie et à l’étranger et ses images font partie des collections d’importants musées et fondations culturelles internationaux, tels que le MoMA de New York, la Bibliothèque nationale de France et la Maison européenne de la photographie à Paris, le Musée de l’Élysée à Lausanne, le Centro de Arte Reina Sofia à Madrid. Parmi les nombreux prix qu’il a reçus, citons le Leica Oskar Barnack en 1995, le Lucie Award for Lifetime Achievement en 2008, le Kapuscinski Prize for Reportage en 2014 et le Leica Hall of Fame Award en 2017. Parmi ses différents ouvrages, il a publié chez Contrasto: Gianni Berengo Gardin (2005), Il racconto del riso (2013), Il libro dei libri (2014), Manicomi (2015), Venezia e le grandi navi (2015), Vera fotografia (2016), In festa. Viaggio nella cultura popolare italiana (2017), La più gioconda veduta del mondo (2019), In parole povere (2020), L’occhio come mestiere (2022). Ses archives et sa production sont gérées exclusivement par la Fondazione Forma per la Fotografia.
Horaires d’ouverture: du mardi au dimanche de 15h à 19h (dernière admission à 18h). Billets: plein tarif 5 euros, tarif réduit 4 euros, groupes 5 euros, écoles 4 euros. Informations : https://bresciamusei.com.
Une exposition de plus de 100 photographies inédites de Gianni Berengo Gardin à Brescia |
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