Une exposition au musée Pietro Canonica présente des portraits des chevaux de Camillo Rospigliosi.


Jusqu'au 15 septembre, le musée Pietro Canonica de la Villa Borghese à Rome accueille une exposition spéciale consacrée aux portraits du XVIIIe siècle des chevaux du prince Camillo Rospigliosi. L'exposition a débuté à l'occasion du traditionnel Concorso di Piazza di Siena.

À l’occasion de l’édition 2024 du traditionnel concours hippique de la Piazza di Siena organisé par la FISE et Sport et Santé, le Musée Pietro Canonica de Villa Borghese accueille l’exposition "Voici Aquilino fils du vent. Portraits des chevaux Rospigliosi des collections du Capitole", composée d’une série de tableaux du peintre allemand Johan Reder (Rome, 1692 - 1764), à laquelle s’ajoute une peinture de Paolo Monaldi (Rome, 1710 - 1779), représentant les célèbres chevaux du prince et collectionneur Camillo Rospigliosi (Rome, 1714 - 1753). L’exposition est promue par Roma Capitale - Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali, en collaboration avec Sport e Salute S.p.A. et FISE (Federazione Italiana Sport Equestri) et est organisée par Sandro Santolini. Les services muséographiques sont assurés par Zètema Progetto Cultura.

L’exposition comprend 12 peintures sur toile, dont la plupart sont embellies par les cadres originaux du XVIIIe siècle, ainsi qu’une estampe sur parchemin et une estampe sur papier, avec des textes et des vers écrits en l’honneur du cheval Aquilino. Camillo Rospigliosi a fait représenter par les peintres Johan Reder et Paolo Monaldi les chevaux qu’il aimait et, en particulier, le champion Aquilino, pour lequel il a lui-même composé des vers pompeux qui témoignent de la passion du prince pour les courses hippiques et de sa prédilection particulière pour son cheval.

Dans le but de valoriser les œuvres présentes dans les collections du Capitole, de les diffuser et de les faire connaître à un public plus large, le noyau de peintures sélectionné présente un intérêt particulier tant pour le cadre de l’exposition elle-même, la célèbre compétition hippique de la Piazza di Siena, que pour la spécificité du thème traité et l’histoire personnelle du collectionneur d’origine.

L’exposition entend également célébrer ce que l’on définit généralement comme la “culture du cheval”, en offrant l’opportunité d’apprécier des œuvres peu connues, plus de vingt ans après leur première exposition, et qui constituent un corpus unique. Les protagonistes incontestés sont donc les chevaux bien-aimés du prince Rospigliosi, splendides spécimens de races chevalines aux généalogies nobles, élevés dans ses domaines de Campo Salino à Maccarese et Zagarolo.

Ses juments Gelsomina, Capriola et Polledruccia, ou les chevaux Bicchierino, Leggiadro et Brigliadoro, ont ainsi été immortalisés dans les portraits de Reder, avec au premier plan son favori, Aquilino, “fils du vent”.

Le Concorso Ippico di Piazza di Siena représente un modèle d’événement sportif unique, décrit par la presse comme un “exemple de mécénat sportif”. En plus de garantir l’entretien de la verdure horizontale de la Piazza di Siena tout au long de l’année - et le “jumelage” avec d’importantes expositions d’art dans les musées de la zone de Villa Borghese - ces dernières années, il a donné lieu - entre autres - à la restauration de plusieurs “joyaux” monumentaux et architecturaux à proximité de l’ovale historique (ramené à ses origines grâce à la restauration de la surface en herbe). Le Concours est également responsable de l’élagage, de l’entretien et de la remise en état des terrains de l’extraordinaire Vallée des Platanes, où se trouvent les onze arbres centenaires que le cardinal Scipione Caffarelli Borghese - qui a commencé la construction de Villa Borghese - avait plantés au début du XVIIe siècle et qu’il définissait de manière romantique comme les “sentinelles de l’éternité de Rome”. Une compétition sportive donc, mais fortement orientée vers l’art, la culture et la préservation de la biodiversité.

Johan Reder, fils et élève du batailleur Christian Reder, actif à Rome et qui l’a introduit auprès de la famille Rospigliosi, est aussi un peintre discret qui se consacre au genre du paysage. Les œuvres présentées dans l’exposition peuvent être comparées stylistiquement aux peintures autographes de l’artiste conservées à la galerie Pallavicini de Rome, représentant une Gita in campagna’ et un Riposo durante la caccia, rendus célèbres par Federico Zeri, ou à d’autres appartenant à une collection privée, dans lesquelles Reder anime les vastes paysages avec des personnages et des animaux, à sa manière si particulière. Des scènes colorées, pleines de vie, parfois un peu naïves, qui ont fait de lui un protagoniste de la “peinture de paysage avec figures” dans la première moitié du XVIIIe siècle, atteignant l’apogée de sa carrière avec le célèbre tableau du Festin du prince Rospigliosi à la Villa della Magliana, également conservé au Musée de Rome.

Paolo Monaldi fut l’élève du védutiste Paolo Anesi avec lequel il collabora en peignant des figures dans ses vedute (vues) romaines et notamment dans la décoration de la Villa Chigi. Ses scènes de genre, très proches du style des bamboccianti de la fin du XVIIe siècle, étaient particulièrement appréciées par les familles patriciennes romaines et notamment par les Rospigliosi, pour lesquels il a peint plusieurs toiles dont l’un des portraits du cheval Aquilino présenté dans l’exposition.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel du Museo Canonica.

Une exposition au musée Pietro Canonica présente des portraits des chevaux de Camillo Rospigliosi.
Une exposition au musée Pietro Canonica présente des portraits des chevaux de Camillo Rospigliosi.


Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.