Du 7 décembre 2024 au 7 février 2025, la Galleria delle Arti de Città di Castello (Pérouse), accueillera Di Segno in Segno, une exposition personnelle d’Omar Galliani, avec un texte critique de Lorenzo Fiorucci, réalisée sous le patronage de la Municipalité de Città di Castello, de la Fondazione Cassa di Risparmio Città di Castello, du Rotary Club Città di Castello et du partenariat technique de Petruzzi Editore.
À cette occasion, un corpus complet d’ œuvres graphiques du maître du dessin italien Omar Galliani, réalisées entre les années 1970 et 2000, sera exposé pour la première fois. L’exposition comprend une quinzaine d’œuvres, dont beaucoup sont de grands formats, inhabituels pour des gravures. L’exposition présente également des exemples uniques qui combinent la lithographie sur pierre avec des interventions manuelles à la détrempe ou au pastel ou des applications dans le marbre de Carrare.
“Si les œuvres les plus connues de Galliani trouvent dans le dessin la matrice la plus authentique de sa production, ainsi que sa technique préférée”, écrit Lorenzo Fiorucci, “dans la lithographie il ne perd pas l’authenticité de sa recherche, même si les résultats sont parfois étonnamment différents. Dans les lithographies, on peut en effet apprécier les qualités techniques d’un signe graphique qui, dans son déroulement entre la surface lisse de la pierre, devient d’abord le miroir inversé d’une image et ensuite la métaphore d’une étude poursuivie, sans solution de continuité, des années 70 à aujourd’hui, dans une perspective de plus en plus orientée vers une réinterprétation de l’idée même de la figure, y compris à travers des échantillons et des citations historiques, ainsi que des mythes archaïques poétiques. [Dans l’aquatinte, en revanche, cette donnée tonale et chromatique d’une construction onirique sophistiquée émerge de façon prédominante, presque dans un mélange évocateur d’instances symbolistes immergées dans des suggestions cosmiques surréalistes. La fascination de la recherche de Galliani réside précisément dans cette capacité à assembler des visions, à créer un enchantement qui transporte l’observateur dans un monde bigarré, fait de mélanges entre Orient et Occident, d’évanescences atmosphériques, d’échos métaphysiques, de citations classiques et de références contemporaines”.
“Chaque fois que l’on gratte une dalle, on remarque le fond de lumière qui avance ou recule, et le reflet saute et sonne avec quelques notes sourdes et linéaires. Ligne d’ombre ou de lumière où les acides dévorent et émoussent vos marques nocturnes. Nuit de nitrates solubles ou éthérés dans des poses longues ou courtes. Nuit de signes pâles encrés de noir ou de rouge. Nuit de mains légères ou lourdes qui enlèvent ou ajoutent. Nuit grasse des sillons embrassés par des papiers lourds et humides. Dépôt de sels, évaporation légère de l’eau et de l’encre. Dans le fixe ou le mobile, l’unique et le multiple émergent dans la dynastie des signes interrompue par le chiffre arabe. Code des passions violées sur une tendre plaque de cuivre”, écrivait Omar Galliani en 1991, lors d’un voyage à Prague.
Pour plus d’informations : www.galleriadellearti.net
Horaires d’ouverture : Tous les jours de 10h30 à 13h et de 17h à 19h30. Entrée gratuite.
Un corpus complet d'œuvres graphiques d'Omar Galliani exposé pour la première fois à Città di Castello |
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