Turin, une exposition sur les maîtres de l'après-guerre au Musei Reali : les chefs-d'œuvre du GNAM sont exposés


Une grande exposition consacrée aux chefs-d'œuvre de l'art italien de l'après-guerre s'ouvre dans la Sale Chiablese des Musei Reali de Turin. Les œuvres, provenant de la Galleria Nazionale d'Arte Moderna e Contemporanea de Rome, célèbrent 21 maîtres dans une exposition organisée par Renata Cristina Mazzantini et Luca Massimo Barbero.

Une exposition consacrée aux chefs-d’œuvre des plus importants artistes italiens de l’après-guerre s’ouvre à Turin, dans la Sale Chiablese des Musei Reali, du 19 octobre 2024 au 2 mars 2025. L’exposition, intitulée 1950-1970. Le grand art italien. Chefs-d’œuvre de la Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea, réalisée en collaboration avec la Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea di Roma (GNAM), présente un ensemble inédit de 79 œuvres, jamais réunies auparavant en dehors du site romain. L’événement vise à offrir au public l’occasion de redécouvrir la force et l’originalité de l’art italien à une période cruciale de l’histoire du XXe siècle.

L’exposition, produite par les Musei Reali et Arthemisia avec la contribution scientifique du GNAM, est organisée par Renata Cristina Mazzantini, directrice de la Galleria Nazionale, et l’universitaire Luca Massimo Barbero.

Le projet d’exposition vise à retracer une période inédite de la scène artistique italienne. Les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale ont en effet été animées par un groupe d’artistes exceptionnels, dont les œuvres sont aujourd’hui devenues des jalons de l’art moderne et contemporain. La relation que le commissaire Palma Bucarelli a entretenue pendant 30 ans avec ces artistes en particulier est mise en lumière, de même que la richesse inestimable des collections de la GNAM, qui ont joué un rôle de premier plan dans la construction du patrimoine artistique national.

Le parcours de l’exposition est divisé en douze salles, chacune invitant le visiteur à découvrir les racines de ce que Barbero qualifie de véritable “mouvement tellurique”. Il s’agit d’un voyage intense“, explique Luca Massimo Barbero, ”et, dans plusieurs salles, d’un véritable corps à corps entre les “nouveaux maîtres” de l’art italien d’après-guerre, dont les racines sont explorées ici et qu’il est possible, pour la première fois, de comparer en dehors de la collection du GNAM. Pour l’art italien, il s’agit de protagonistes précurseurs, aujourd’hui identifiés comme les interprètes internationaux de l’époque contemporaine". L’intensité du parcours narratif réside précisément dans ces dialogues inédits, qui explorent les tensions créatives d’une époque où l’art italien a atteint des sommets internationaux.

L’exposition s’ouvre sur deux œuvres emblématiques : Rilievo con boloni (1958-59) d’Ettore Colla et L’arco di Ulisse (1968) de Pino Pascali, qui marquent d’emblée la tonalité expérimentale et conceptuelle de l’exposition. Ensuite, une salle entièrement consacrée à Giuseppe Capogrossi permet d’admirer quelques-uns de ses chefs-d’œuvre, dont le monumental Superficie (1963). Le thème de la matière, crucial dans les années 1950, est exploré dans une salle dédiée, où deux œuvres de Lucio Fontana, toutes deux Concetti spaziali-Buchi, dialoguent avec l’imposant Gobbo d’Alberto Burri datant de 1950. La salle contient également des œuvres d’Ettore Colla, de Bice Lazzari et de Mimmo Rotella, ce dernier étant représenté par des œuvres germinales qui anticipent son expérimentation du décollage.

Une autre section compare deux géants de l’abstraction: Afro et Piero Dorazio, dont l’art a également eu un impact significatif à l’étranger, contribuant au succès de l’art italien aux États-Unis. Mais le cœur de l’exposition est le dialogue entre Lucio Fontana et Alberto Burri, deux figures clés de l’après-guerre. Les onze œuvres qu’ils exposent, dont Spatial Concept. Teatrino (1965) de Fontana et Nero cretto G5 (1975) de Burri, sont placées dans une comparaison directe qui met en valeur la diversité et la complémentarité de leurs recherches artistiques.

Le bouillonnement créatif de Rome dans les années 1950 et 1960 est bien représenté par un énorme décollage de Mimmo Rotella datant de 1957, mais aussi par les œuvres historiques de Giosetta Fioroni, Carla Accardi, Giulio Turcato et Gastone Novelli. Elles sont flanquées d’œuvres d’artistes tels que Tano Festa et Sergio Lombardo, qui ont su saisir et interpréter avec originalité les instances de l’époque.

Parmi les œuvres les plus marquantes, le monochrome noir de Franco Angeli, qui dialogue avec les Achromes de Piero Manzoni, met en évidence le minimalisme et l’essentialité qui caractérisent leurs recherches. Témoignant de l’importance de l’art contemporain dans l’exposition, on trouve également le célèbre tableau-miroir I visitatori (Visiteurs ) de Michelangelo Pistoletto et une section entièrement consacrée à l’emblématique Cancellature d’Emilio Isgrò.

L’exposition se termine par une section consacrée à Pino Pascali, l’artiste conceptuel et profanateur, dont les œuvres constituent le point culminant de toute l’exposition. Parmi les œuvres exposées, Ricostruzione del dinosauro (Reconstruction de dinosaures ) de 1966 et les célèbres Bachi da setola (Vers à soie ) de 1968 clôturent idéalement l’itinéraire.

Turin, une exposition sur les maîtres de l'après-guerre au Musei Reali : les chefs-d'œuvre du GNAM sont exposés
Turin, une exposition sur les maîtres de l'après-guerre au Musei Reali : les chefs-d'œuvre du GNAM sont exposés


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