Dans les locaux du Musée d’art classique (12 janvier - 25 février 2022) et du Museo Laboratorio di Arte Contemporanea (12 janvier - 4 février 2022), le complexe muséal Sapienza promeut une exposition consacrée à l’œuvre de Bruno Lisi (Rome, 1942 - 2012), du début de sa carrière à l’année de sa mort en 2012. L’exposition s’intitule Bruno Lisi. Œuvres de 1958 à 2012.
Comme l’écrit Francesca Gallo dans le catalogue qui accompagne l’exposition, “la recherche de Lisi - toujours actuelle, mais légèrement décalée par rapport aux modes du moment, autonome et solitaire - peut être lue comme un continuum de renvois et de réélaborations qui, à partir de détails naturalistes, passe par la figure humaine, de plus en plus disséquée et observée de si près qu’elle en devient parfois indéchiffrable. Descendre - métaphoriquement - sous l’épiderme et évoquer les formes cellulaires dans les séries Micron (1972) et Untitled (1974)”. À partir des années 1980, sans abandonner son travail pictural, Lisi s’éloigne progressivement de la figuration : des monochromes bleus, dans lesquels subsiste un écho encore naturaliste, aux variations sur le signe linéaire, le long d’un parcours qui, comme l’écrit Marisa Volpi dans l’interview de 1984, est synonyme de liberté et de réduction à zéro.
Au Museo Laboratorio d’Arte Contemporanea, l’œuvre de Lisi peut être vue pour la première fois dans son étendue chronologique articulée.
Au Museo dell’Arte Classica, on reprend un segment significatif de cette recherche, comme Segno aperto - une exposition réalisée par Lisi au Studio d’arte contemporanea Pino Casagrande en 2003 - avec les toiles libres de Segno (1994-1997), Gesto (2000-2001) et Segno aperto (2003-2005) suspendues entre les murs grâce à la conception et à l’installation de Luigi Battisti.
Si, dans l’installation de la galerie Casagrande, l’accent était mis, comme l’écrit Patrizia Ferri (2003), sur la fragilité et la légèreté des papiers tendus dans l’air comme des draps de prière bouddhistes, au Museo dell’Arte Classica, c’est la physicalité et la couleur des toiles peintes, non montées sur un cadre, qui prévalent et qui sont exposées ici pour la première fois. Cette partie de l’exposition est complétée par six grandes sculptures en méthacrylate, déjà exposées en 2002 dans une installation mémorable au Palazzo Brancaccio, sous la direction de Francesco Moschini, et ici insérées parmi les remarquables statues en plâtre du musée.
À partir de la deuxième semaine de février, le musée d’art classique accueillera également une section d’événements parallèles, Il Mondo Nuovo : The Contemplative Edge, que Camilla Boemio accompagnera et mettra en relation avec l’exposition personnelle de Lisi, en explorant la notion de contamination dans un sens large et conceptuel, dans un dialogue avec l’histoire de l’art et dans une représentation de la relation entre l’artiste et le public, le corps et la toile, le symbolique et le physique. Cette section sera inaugurée par St Sebastian : Plague Memory de l’artiste britannique Mathew Emmett, une performance audiovisuelle qui réfléchit à la recherche humaine de refuge et de protection face à la peur et à la violation.
L’exposition, qui marque également la collaboration scientifique entre deux départements de l’Université Sapienza de Rome - le Département d’Histoire Anthropologie Religions Arts de la scène et le Département d’Etudes Européennes Américaines et Interculturelles - sera accompagnée d’un catalogue présentant la recherche artistique de Lisi à travers des textes de Camilla Boemio, Patrizia Ferri, Francesca Gallo, Francesco Moschini, Marcello Venturoli et Marisa Volpi.
Pour toute information, vous pouvez visiter le site officiel du Museo Laboratorio di Arte Contemporanea ou envoyer un e-mail à mlac@uniroma1.it.
Rome, une double exposition retrace la carrière de Bruno Lisi |
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