Du 28 juin au 12 novembre, le Museo di Roma au Palazzo Braschi accueille l’exposition Vis-à-vis. Tenerani Spina. Dialogue en images, qui présente vingt-cinq portraits en plâtre de Pietro Tenerani (Carrara, 1789 - Rome, 1869), l’un des sculpteurs les plus importants du XIXe siècle, réinterprétés par le photographe Luigi Spina. Le dialogue vise à permettre aux visiteurs d’admirer d’une nouvelle manière les sculptures de Tenerani, souvent jamais exposées auparavant, dont les photographies de Spina (un diptyque pour chaque portrait), réalisées sur film noir et blanc et imprimées personnellement, mettent en évidence des détails qui peuvent parfois passer inaperçus. L’exposition est promue par Roma Capitale, Assessorato alla Cultura, Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali, sous la direction de Fabio Benedettucci et organisée par Zètema Progetto Cultura.
Un itinéraire entre sculpture et photographie qui vise non seulement à contribuer à la mise en valeur de l’un des noyaux les plus importants du Musée de Rome, à savoir la gipsoteca Tenerani, mais aussi à offrir la possibilité d’admirer de près Luigi Spina. d’admirer de près la recherche photographique de Luigi Spina sur les portraits de nobles, d’intellectuels, d’artistes et de religieux, tous au cœur de la société romaine du milieu du XIXe siècle, dont Tenerani était l’un des principaux représentants. Un échantillon qui revivra grâce à l’enquête photographique de Spina, auteur de nombreuses études qui ont toujours le même fil conducteur, à savoir la recherche de la beauté et de la perfection, dans tous les domaines mais surtout dans celui de la sculpture.
La gipsoteca de Tenerani se trouvait à l’origine dans la galerie conçue par Carlo, le fils unique du sculpteur, sur la Via Nazionale. La collection comprend des modèles, des esquisses et des études, témoins de toute la production artistique du sculpteur, et compte parmi les plus grands exemples de collections de plâtres du XIXe siècle, avec celles de Canova à Possagno et de Thorvaldsen à Copenhague. Afin d’enrichir la collection de plâtres, dont une sélection figure déjà dans le parcours du musée, l’exposition Vis-à-vis.
Un sculpteur mort en 1869 et un photographe né pratiquement un siècle plus tard, en 1966, sont les deux artistes protagonistes de cette exposition, avec des moyens d’expression différents et éloignés dans le temps, unis par leurs recherches sur la figure humaine : un dialogue entre un sculpteur capable de rendre en plâtre les moindres détails d’un visage et un photographe capable, grâce à la lumière, de faire ressortir ces détails. Pour un choix précis, parmi les quelque cent cinquante portraits de Tenerani présents dans les collections du Musée de Rome, l’exposition ne présente pas ceux des personnalités les plus illustres comme les rois, les empereurs ou les papes : en effet, on a préféré présenter une série de portraits qui racontent l’histoire de la société romaine articulée du milieu du XIXe siècle. Il s’agit de représentants des familles nobles de la ville, de mécènes étrangers, d’hommes et de femmes, en habits classiques, modernes ou torse nu, en buste ou en herma. Tenerani entretenait des relations amicales avec nombre d’entre eux ; pour d’autres, le simple fait d’être représenté par lui dans un portrait représentait l’accomplissement d’un statut social élevé. L’exposition raconte l’histoire personnelle de nombreux portraits, souvent à travers des récits d’époque.
Avec les figures de Tenerani, Luigi Spina a voulu établir une relation directe, un dialogue par l’image dans lequel la lumière devient une source d’expression et en même temps un outil pour connaître les œuvres, car les photographies capturent des détails des sculptures qui sont souvent difficiles à voir autrement. Les photographies de Spina se caractérisent par un fort impact tridimensionnel, qui accentue la composante émotionnelle de chaque personnage.
Dans les salles du premier étage du Palazzo Braschi, les portraits de Tenerani sont placés devant les photos de Luigi Spina, dans un parcours qui les subdivise par thèmes. En ouverture de l’exposition, après un autoportrait du maître de Carrare, trois bustes réalisés en 1850 reflètent la société intellectuelle et artistique de ce moment historique précis ; ils sont suivis d’une série de portraits de membres de la noblesse romaine et internationale, puis trois bustes destinés à des monuments funéraires créent une Rivière à la cuillère idéale dépeinte par Tenerani.
Après les bustes des hommes d’État Charles Wentworth, d’Australie, et José Gutierrez de Estrada, du Mexique, exemples des commandes qui parvenaient au sculpteur même de sphères culturelles autres que l’Europe, un groupe de protagonistes des salons culturels italiens et internationaux de la moitié du XIXe siècle est présenté, de Zenaide Wolkonsky à Carlotta Lenzoni et Leonilla Bariatinsky, la seule des personnalités de l’exposition à avoir connu le XXe siècle.
À la fin du parcours, un noyau de portraits réalisés en près d’un demi-siècle d’activité, pour permettre au visiteur de saisir les différentes âmes du maître toscan, que Luigi Spina, avec la sensibilité qui caractérise sa production artistique depuis plus de vingt ans, a su mettre en lumière. Pour toute information, visitez le site du musée.
Rome, les photos de Luigi Spina en dialogue avec les plâtres de Tenerani au musée Palazzo Braschi |
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