Du 13 décembre 2018 au 29 janvier 2019, la Galerie nationale d’art moderne et contemporain de Rome accueille l’exposition Ilmondoinfine. Living amidst the ruins, un collectif d’art contemporain qui entend répondre à une question précise : “une exposition peut-elle nous aider à réfléchir sur l’effondrement environnemental, l’épuisement des ressources, la crise des formes de vie occidentales et de ses institutions, et contribuer à reconsidérer notre position en tant qu’humains par rapport à la planète sur laquelle nous vivons dans une ère qui, pour certains, est devenue l’ère géologique de l’Anthropocène ?” Et plus précisément : “une exposition peut-elle nous aider à penser un présent et un avenir dans lesquels l’homo sapiens sapiens est appelé non seulement à rendre compte de la dévastation dont il est porteur, mais aussi à se resituer par rapport aux autres êtres vivants ?”.
L’exposition, poursuit la présentation, veut voir “dans la vie parmi les ruines un paradigme de la condition actuelle à renverser”. Car les ruines parmi lesquelles nous vivons sont bien celles des civilisations industrielles et du pillage, de la prédation d’un capitalisme qui laisse dans son sillage décombres et déchets, mais aussi celles parmi lesquelles la vie hybride des plantes, des animaux et des hommes revient obstinément proliférer, montrant la voie vers d’autres mondes possibles. Car la vie s’est toujours développée sur les ruines des mondes précédents, dans un processus continu où ce qui finit est aussi ce qui commence. Saisir l’ambivalence entre un monde finissant et un monde en devenir, c’est apprendre à se tenir au seuil d’une transformation continue, dans un devenir où il n’y aura plus d’ordres antérieurs à restaurer, de conditions manquantes à combler, de temples à reconstruire, et où l’on cessera de regarder le passé comme l’intégrité que le présent érode et l’avenir comme ce qui manque au présent. Interroger l’art contemporain et sa capacité à se tenir sur ce seuil, ainsi que la présence d’objets issus de mondes en fin de parcours, c’est revenir à attribuer à l’art, parmi toutes les techniques humaines, la capacité privilégiée de savoir faire le monde.
Ces aspects seront approfondis avec des œuvres d’Emanuele Becheri, Chiara Bettazzi, Gigi Cifali, Felice Cimatti, Virginia Colwell, Rosetta S. Elkin, Christoph Keller, Fiamma Montezemolo, MP5, Pietro Ruffo, Gian Maria Tosatti, Massimiliano Turco et Franco Zagari. L’exposition consiste en un arrangement d’œuvres insérées dans une chaîne signifiante complétée par le travail curatorial à travers des objets d’un statut différent de celui de l’art contemporain. L’ensemble vise à interroger la création continue et la crise de la capacité à faire le monde exprimée par l’art ainsi que par l’ensemble des pratiques humaines, qu’elles soient techniques, rituelles, scientifiques, culturelles ou esthétiques. Géographes, architectes, philosophes, anthropologues, volcanologues, botanistes, météorologues, archéologues, historiens et physiciens sont invités à participer à une série de séminaires, débats et présentations accompagnant l’exposition du 13 décembre au 23 janvier, structurés autour d’un certain nombre de noyaux thématiques : les origines du monde ; la vie et ses métamorphoses ; l’Anthropocène ; les écologies ; la métaphysique du mélange ; l’organique et l’inorganique ; la mondanité et la vie parmi les ruines. Des événements et des performances en direct ponctuent la durée de l’exposition avec des projections de films, des concerts, une pièce de théâtre, une chorale, des lectures botaniques et quelques performances de danseurs et d’artistes.
L’exposition ouvre ses portes à la Galerie nationale d’art moderne et contemporain de Rome du 13 décembre 2018 au 29 janvier 2019. Elle est incluse dans le prix du billet d’entrée au musée : plein tarif 10 €, réduit 5 € citoyens de l’UE âgés de 18 à 25 ans et enseignants des écoles publiques de l’UE, visiteurs gratuits de moins de 18 ans et autres catégories selon la réglementation en vigueur. Pour toute information, veuillez appeler le +39 06 32298307, envoyer un courriel à gan-amc@beniculturali.it ou visiter le site lagallerianazionale.com.
Rome : la Galerie nationale d'art moderne et contemporain accueille l'exposition "Ilmondoinfine". |
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