Rome, au musée Palazzo Cipolla, une rétrospective anthologique sur Corrado Cagli, protagoniste du XXe siècle


Dans les espaces du musée Palazzo Cipolla, Via del Corso à Rome, l’exposition rétrospective anthologique intitulée Corrado Cagli. Folgorazioni e Mutazioni, consacrée à la vaste œuvre de Corrado Cagli (Ancône, 1910 - Rome, 1976).

L’exposition est organisée par Bruno Corà, historien et critique, président de la Fondation Burri, en collaboration avec lesArchives Cagli, promue par la Fondazione Terzo Pilastro - Internazionale, et organisée par Poema S.p.A. avec le soutien de Comediarting.



L’exposition présente un vaste répertoire de peintures sélectionnées ainsi qu’un corpus remarquable de dessins, sculptures, esquisses et costumes de théâtre, tapisseries et graphiques, pour un total d’environ 200 œuvres provenant d’importantes institutions et de prestigieuses collections privées. L’exposition reconstitue dans son intégralité la vaste activité créatrice de l’un des principaux protagonistes du débat artistique italien et international du XXe siècle et ramène Cagli à Rome après l’exposition individuelle qu’il avait organisée en 1999 dans les salles de la galerie Archivio Arco Farnese, sous la direction de Fabio Benzi.

L’exposition permet au public de découvrir les principaux cycles picturaux créés par l’artiste : des premières œuvres en majolique à celles exécutées à l’huile ou selon d’autres techniques de la période de l’École romaine (1928 - 1938), des essais néo-métaphysiques (1946 - 1947) élaborés à New York aux études sur la Quatrième Dimension (1949), puis aux Motifs cellulaires (1949), aux Empreintes directes et indirectes (1950), aux Métamorphoses éthérées (1957 - 1968), les Variations orphiques (1957), la série évocatrice et énigmatique des Cartes (1958 - 1963) et enfin les Mutations modulaires développées jusqu’au milieu des années 1970.

L’exposition met en lumière certains moments emblématiques de la peinture de Cagli, comme ceux visant à donner une identité au “muralisme” italien (en parallèle avec Sironi) dans la recherche d’un “art cyclique et polyphonique” ; certains des panneaux constituant le cycle exposé et en partie censuré à l’Exposition universelle de Paris en 1937 sont réunis pour l’occasion. Il y a aussi quelques œuvres exposées dans l’exposition du retour en Italie, après l’exil américain, au Studio d’Arte Palma en 1947, qui a provoqué une levée de boucliers de la part des artistes du groupe Forma. Enfin, outre les tapisseries, les œuvres plastiques, les esquisses architecturales pour la fontaine du Zodiaque à Terni et celles pour le monument de Göttingen en Allemagne, l’exposition présente également le dessin monumental de la peinture murale exécutée pour la XXIe Biennale de Venise en 1938, Orphée enchante les bêtes sauvages, et une section importante consacrée à son activité de concepteur de décors et de costumes de théâtre, en mettant l’accent sur son expérience new-yorkaise au sein de la Ballet Society avec George Balanchine.

Le catalogue, publié par Silvana Editoriale et introduit par un essai critique du commissaire Bruno Corà, présente, entre autres contributions, des essais d’Aldo Iori, Federica Pirani, Angelo Calabrese, Rita Olivieri, Marco Tonelli, Antonella Renzitti, Claudio Spadoni et Adachiara Zevi, ainsi qu’un important appareil historico-critique et une sélection d’écrits de l’artiste édités par Giuseppe Briguglio des Archives Cagli de Rome.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel des Archives Cagli.

Photo : Corrado Cagli, Buglione (1971)

Source : communiqué de presse

Rome, au musée Palazzo Cipolla, une rétrospective anthologique sur Corrado Cagli, protagoniste du XXe siècle
Rome, au musée Palazzo Cipolla, une rétrospective anthologique sur Corrado Cagli, protagoniste du XXe siècle


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