Le musée Nivola d’Orani (Nuoro) accueille du 27 février au 3 avril la première rétrospective consacrée à Liliana Cano (Gorizia, 1924 - Sassari, 2021), intitulée Di Fronte ai tuoi occhi. L’exposition rend hommage à une peintre dont l’œuvre a marqué quatre-vingts ans de vie artistique en Sardaigne, faisant de la peinture sa raison de vivre à une époque et dans un contexte historique où un tel choix était loin d’être facile pour une femme ; à une figure non conventionnelle, indisciplinée et impétueuse, mais aussi aimée pour sa capacité à parler au public avec un langage anti-élitiste, immédiat et direct ; et surtout à une artiste qui, à travers la figuration, a exalté le pouvoir de la peinture, avec des images d’une charge émotionnelle intense.
L’exposition ne présente pas au public une reconstruction globale de la longue carrière de l’artiste, mais vise plutôt à offrir une clé utile pour comprendre le sens d’une œuvre qui, par sa simplicité délibérée, peut risquer d’être considérée de manière superficielle, et l’a parfois été. Au centre de l’œuvre de Liliana Cano se trouve l’idée d’une féminité qui n’est ni soumise ni silencieuse, mais affirmative et fièrement consciente d’elle-même.
La figure féminine est le protagoniste de son œuvre : on la retrouve dans les nombreux portraits des années 1960 à 1980, qui reflètent avec acuité les modes et les tics sociaux de l’époque, ainsi que dans les héroïnes des mythes classiques, dont les fables sont évoquées comme des métaphores de sentiments et d’émotions universels. Des tableaux tels que Two Tigers ( photo), the Gypsies, mais aussi Assumption, dont l’agressivité formelle de type pop et la violence chromatique effrontée frôlent consciemment le kitsch, pourraient être considérés comme des symboles de sa vision de l’art.
L’exposition est divisée en cinq sections thématiques : le portrait, avec un accent sur les portraits de famille, dans lesquels le regard de l’artiste se teinte d’une nuance plus intime et privée ; la socialité, avec les scènes chorales de personnes réunies dans des moments conviviaux, à l’occasion de loisirs ou de manifestations de rue ; le mythe, dans lequel la culture classique de Cano et sa fascination pour la Méditerranée refont surface ; la nature morte, un thème moins fréquent dans sa production mais non moins digne d’intérêt ; et le paysage, animé d’un sens panique de la nature.
Née à Gorizia de parents sardes (son père était ingénieur, sa mère institutrice et peintre amateur ; son grand-oncle Attilio Nigra était sculpteur), Liliana Cano a suivi sa famille pendant son enfance dans divers voyages à travers la péninsule. Après avoir terminé ses études à l’Accademia Albertina de Turin, elle s’installe avec sa famille à Sassari après la fin de la guerre. C’est là qu’il commence à enseigner le dessin et entre en contact avec le milieu artistique local. En 1950, il commence à exposer. En 1978, il quitte la Sardaigne pour s’installer d’abord à Barcelone, puis en France pendant dix-huit ans, résidant ensuite dans différentes villes de Provence, jusqu’à son retour à Sassari en 1996.
Pour toute information, veuillez consulter le site officiel du musée Nivola.
Première rétrospective Liliana Cano au musée Nivola d'Orani (Nuoro) |
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