Du 16 septembre au 8 janvier 2023, le Centro Pecci de Prato accueillera l’exposition Hagoromo, une exposition monographique consacrée à Massimo Bartolini (Cecina, 1962), qui s’inscrit dans un cycle que le Centre organise chaque année pour présenter au public l’œuvre d’artistes italiens. L’exposition, organisée par Luca Cerizza avec Elena Magini et réalisée en partenariat avec Intesa Sanpaolo, présente une nouvelle installation (la plus grande jamais créée par l’artiste) spécialement conçue pour les espaces du musée, une sorte de nouvelle colonne vertébrale qui guide le spectateur à la découverte d’œuvres appartenant à différents moments de sa carrière. Délaissant le caractère rétrospectif, l’organisation chronologique et thématique, l’exposition se veut un itinéraire de rencontres surprenantes et révélatrices.
Hagoromo est le titre d’une pièce bien connue du théâtre nô japonais, qui raconte l’histoire d’un pêcheur qui trouve un jour lehagoromo, le manteau de plumes de la tennin, un esprit céleste féminin d’une beauté surnaturelle qui fait partie de la mythologie japonaise. Lorsque l’esprit lui demande de récupérer le manteau sans lequel il ne pourrait pas retourner au ciel, le pêcheur répond qu’il ne le lui donnera qu’après l’avoir vue danser. Hagoromo (1989) est également le titre de ce que Bartolini considère comme sa première œuvre de maturité: à l’intérieur de son ancien studio, sur une scène illuminée, un musicien improvise une musique pour saxophone. Un danseur réagit à la musique, se déplaçant à l’intérieur d’un parallélépipède sur roues, qui a l’apparence d’une minuscule unité d’habitation.
Cette performance anticipe déjà certains des thèmes et caractéristiques qui accompagnent encore aujourd’hui sa recherche: la dimension narrative, qui se développe à partir d’hommages, de références et d’échantillons d’autres histoires, œuvres et biographies ; la relation avec l’architecture et l’espace; la relation avec le contexte théâtral et de performance, également à travers l’utilisation du son et de la musique ; la délimitation dans l’œuvre de relations entre des oppositions apparemment irréconciliables.
L’exposition est accompagnée de Hagoromo: Massimo Bartolini, la publication la plus complète jamais consacrée à l’artiste toscan. Édité par Luca Cerizza et Cristiana Perrella, et publié par NERO, le volume est un projet réalisé grâce au soutien du Conseil italien (10e édition 2021), le programme de promotion internationale de l’art italien de la Direction générale de la créativité contemporaine du ministère de la Culture. Avec plus de 400 pages, le volume présente un riche appareil iconographique qui suit toute la carrière de l’artiste dans l’ordre chronologique, accompagné d’un appareil bio-bibliographique détaillé. La publication comprend des textes de: a.titolo, Fiona Bradley, Luca Cerizza, Laura Cherubini, Carlo Falciani, Chus Martínez, Jeremy Millar, Cristiana Perrella, Marco Scotini, David Toop, Andrea Viliani.
Sur la photo: Massimo Bartolini, Hagoromo (2005, performance). Photo par Attilio Maranz
Prato, exposition Hagoromo de Massimo Bartolini au Centre Pecci |
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