Du 30 novembre au 19 décembre, le projet de promotion des jeunes artistes Supergiovane présente l’exposition personnelle de Giulio Zanet (Colloeretto Castelnuovo, 1984), intitulée Ecolalia, à l’imprimerie d’art Gate 44. L’exposition comprend une série de nouvelles œuvres picturales abstraites de grande taille, créées par l’artiste sur du tissu vinyle en techniques mixtes, et un multiple sur papier produit en collaboration avec l’espace. L’exposition, dont le commissaire est Daniele Capra, est accompagnée d’une publication contenant des images des œuvres et un texte du commissaire.
Le dictionnaire Treccani définit l’écholalie comme “l’habitude de répéter, en parlant, un ou plusieurs mots d’une phrase”. Le mot est également utilisé en psychiatrie pour décrire le “trouble de la parole consistant en la répétition automatique de mots ou de phrases entendus sur le moment”, un état que l’on retrouve généralement chez les personnes démentes, catatoniques ou hystériques. Dans la pratique de Zanet, l’écholalie raconte plutôt la tendance de l’artiste à concevoir la peinture comme une répétition processuelle de gestes similaires, d’actes et de procédures techniques presque identiques. Les images de l’artiste sont en effet des images qui naissent d’une pratique constante dans l’atelier, sur un mode réitéré, pas nécessairement conscient, qui se déroule comme une action chorégraphique. Zanet, dans sa confrontation avec la surface, ne fait pas seulement bouger l’œuvre de manière rythmique, mais se déplace lui-même en répétant des postures et des syntaxes comme dans une danse rhapsodique.
Ecolalia rassemble cinq œuvres aniconiques réalisées sur un support inhabituel (un tissu technique monochrome à base de vinyle, brillant et irisé) sur lequel l’artiste est intervenu au pastel gras et à la bombe. Il s’agit d’œuvres sèches et essentielles, dans lesquelles la surface est dominée par le plaisir ludique de l’écriture, qui se manifeste dans des formes qui, à première vue, rappellent les gribouillis ou les tentatives faites lorsque, à la papeterie, on essaie des marqueurs jamais utilisés auparavant. Mais, contrairement à ce qui se passe dans ces situations, les formes élaborées par l’artiste sont fermées, finies, circonstancielles et parfaitement déterminées, même dans le cadre métallique créé par Zanet: elles sont le résultat d’une recomposition méditée, dans laquelle l’artiste a appris à gérer le conflit entre le hasard et la volonté, entre la liberté responsable et l’arbitraire capricieux.
La recherche de Zanet se caractérise par une pratique extensive de la peinture aniconique, marquée par la centralité de l’aspect chromatique, allant du travail sur toile à l’utilisation de textiles, de la sculpture à l’installation environnementale. Ses œuvres se caractérisent par une alternance d’aplats, de taches de couleur, de textures et de marques gestuelles, nerveusement réalisées à la bombe. Ainsi, la géométrie, les formes fluides et les gestes calligraphiques expressifs se combinent librement sur la surface, dans un rythme visuel serré entre les éléments, où l’harmonie et la dissonance se poursuivent sans jamais se recomposer de manière permanente.
L’exposition, dont l’entrée est gratuite, peut être visitée du lundi au vendredi de 10 heures à 18 heures à la porte 44, Via privata Treviso 21 à Milan, en dehors de ces heures sur rendez-vous au 347 8379480 ou à l’adresse info@supergiovane.com, renseignements à l’adresse https://www.supergiovane.com.
Milan, l'exposition personnelle "Ecolalia" de l'artiste abstrait Giulio Zanet à l'imprimerie Gate 44 |
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