Le samedi 19 avril à 11h30 débute la nouvelle saison d’Hypermaremma avec l’installation de l’artiste allemande Maria Loboda (Cracovie, 1979), To Separate the Sacred from the Profane, installée dans le cadre évocateur de lazone archéologique de l’ancienne ville de Cosa, à Ansedonia (Grosseto). L’événement, qui depuis des années amène l’art contemporain au cœur de la Maremme toscane, inaugure ainsi son nouveau cycle d’expositions. L’intervention in situ a été réalisée en collaboration avec Leonardo Bochicchio, directeur de la zone archéologique, et les Parcs archéologiques de la Maremme, consolidant ainsi la synergie entre les institutions culturelles et les pratiques artistiques contemporaines, qui est désormais un trait distinctif du projet Hypermaremma.
Haute de plus de quatre mètres, l’imposante installation prend la forme d’un portail circulaire, une arche qui reprend la forme et la signification du chinowa, un ancien objet rituel de la tradition japonaise shintoïste. Dans la culture orientale, le chinowa est traversé lors des cérémonies de purification, pour chasser les impuretés et rétablir l’harmonie avec le divin. Loboda retravaille cet archétype rituel en le plaçant dans le contexte du parc archéologique de Cosa, un site d’une extraordinaire valeur historique fondé par les Romains en 273 av. Après des siècles d’oubli, la zone conserve les vestiges de l’ancien forum et du Capitolium, le temple dédié à la triade capitoline, Jupiter, Junon et Minerve, qui domine le promontoire surplombant la mer. C’est précisément entre le forum, centre des activités civiles et politiques, et le Capitole, siège du pouvoir religieux, que s’insère le portail de Loboda, créant un passage imaginaire entre deux sphères symboliques : celle du profane et celle du sacré.
Avec To Separate the Sacred from the Profane, Maria Loboda engage un dialogue qui interroge le sens même de l’archéologie dans le présent. À une époque où la distinction entre spiritualité et rationalité semble de plus en plus floue, l’œuvre appelle à repenser notre relation au passé, non seulement en termes esthétiques mais aussi en termes éthiques. Le franchissement du portail devient ainsi un acte symbolique et personnel, un rite de passage qui pousse le spectateur à s’interroger sur sa propre place dans le temps, l’espace et l’histoire.
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Maria Loboda inaugure Hypermaremma 2025 avec un portail sacré entre l'art et l'archéologie à Ansedonia |
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