La Galleria Poggiali de Florence présente l’exposition Making Time, organisée par Lorenzo Bruni, avec des œuvres de Slater Bradley(San Francisco, 1975), Park Chan-kyong(Séoul, 1965) et Grazia Toderi(Padoue, 1963).
Le projet propose trois expositions autonomes d’artistes de renommée mondiale, chacune composée et caractérisée par des “médias” hétérogènes qui, en première absolue, présentent au public européen les productions les plus récentes ainsi que des œuvres historiques habituellement non disponibles dans les musées italiens, développées dans les trois différents espaces de la galerie florentine et spécialement conçues pour elle.
Photographies, vidéos, collages, installations vidéo, dessins et interventions picturales appartenant à différents cycles, ainsi que de nouvelles productions, visent à créer un dialogue inattendu destiné à éclairer/focaliser le centre de la recherche de ces trois artistes de renommée internationale en relation avec le monde numérique, post-idéologique et global d’aujourd’hui.
Slater Bradley, Park Chan-kyong et Grazia Toderi sont des artistes issus de milieux culturels différents (respectivement les États-Unis, la Corée du Sud et l’Italie), mais tous trois ont commencé leur parcours en adoptant l’image en mouvement, non pas tant pour célébrer la nouveauté du médium de l’art vidéo, mais pour réfléchir à la narration, au public et à l’œuvre d’art, à une époque où l’internet et la mondialisation des marchés fragmentaient les centres de pouvoir traditionnels et modifiaient la manière dont les faits et les attentes étaient racontés. Leurs récits psudo-labyrinthiques visent à mettre en évidence la nécessité d’une fruition empathique et physique, par opposition à la séquence linéaire d’actions de cause à effet, afin de renégocier la frontière entre l’illusion et la réalité, entre les opinions et les faits dans une société où la vérité de l’information semble illusoirement à la portée de tous.
Il s’agit de trois artistes de grande envergure : Grazia Toderi est Lion d’or à la Biennale de Venise et Park Chang-kyong est, avec Slater Bradley, le plus jeune artiste à avoir eu une exposition solo au Salomon R. Guggenheim Museum de New York.
L’exposition commence par le travail de Slater Bradley qui, outre la vidéo Sequoia de 2013, présente deux œuvres sur toile de 2011 et l’œuvre Parthenon Solar Shield de 2018, issue de la série présentée à la Biennale de Venise de 2017, ainsi que ses nouveaux monochromes bleus de 2018 et Blue David Shield, sur le David de Michel-Ange. L’exposition se poursuit avec des œuvres de Park Chan-kyong, qui expose pour la première fois en Europe ses caissons lumineux et la vidéo Child Soldier, composée de photographies qui examinent le complexe social et politique de l’histoire sud-coréenne, la tradition folklorique et le chamanisme et, en même temps, l’impact de la guerre en Corée et la division entre le Sud et le Nord qui en découle.
Outre la nouvelle installation vidéo Red Map, Grazia Toderi, dans la salle de projet de la Via Benedetta, propose un nouveau focus sur 1997 : ses dessins historiques sur papier ainsi que le célèbre Centro, cibachrome sur plexiglas. Dans les espaces de la galerie, en revanche, se déploie la cartographie imaginaire Atlante Rosso: 8 photographies, dont trois de grande taille, créées en pensant à la sédimentation de notre terre et aux orbites des planètes, mais aussi aux orbites de nos yeux, le rouge étant en fait réalisé à partir de la couleur des lumières artificielles de nos villes la nuit. Il présente également Disappearing Map, trois nouvelles œuvres réalisées sur 5 à 6 feuilles de papier calque chacune, empilées les unes sur les autres. “Le premier constat qui s’impose, écrit le commissaire Lorenzo Bruni, est qu’ils n’ont pas adopté la vidéo pour couper les ponts avec l’histoire de l’art, mais plutôt pour la revitaliser et la repenser d’un autre point de vue. La seconde est liée au fait que, pour eux, la suspension/expansion de la narration n’est que le moyen de concrétiser le concept de temps et de permettre un dialogue entre l’objectif et le personnel, entre l’histoire et la vision, entre la production et la réalisation”.
Un catalogue comprenant des textes de Lorenzo Bruni et une conversation avec les artistes sera publié à l’occasion de l’exposition.
L’exposition sera ouverte du 29 septembre au 15 décembre 2018. Elle peut être visitée du mardi au samedi de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h. Pour plus d’informations, consultez le site www.galleriapoggiali.com.
Photo : Grazia Toderi, Black Staircase (2006 ; tirage lambda sur plexiglas, 70,5 x 125 cm)
Making Time : œuvres de Slater Bradley, Park Chan-kyong et Grazia Toderi chez Poggiali à Florence |
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