Luigi Serafini au Labirinto della Masone : un voyage entre rêve et réalité


Du 29 mars au 13 juillet 2025, le Labirinto della Masone célèbre Luigi Serafini avec une exposition in situ. Un voyage à travers sa carrière, d'avant le Codex à aujourd'hui, explorant son univers imaginatif parmi les énigmes visuelles, les langages impossibles et les sculptures tridimensionnelles.

Le Labirinto della Masone de Fontanellato s’apprête à accueillir une exposition-événement consacrée à Luigi Serafini (Rome, 1949), artiste et auteur du célèbre Codex Seraphinianus. De Serafini à Luigi. L’uovo, lo scheletro, l’arcobaleno (L’œuf, le squelette, l’arc-en-ciel), tel est le titre de l’exposition, sera ouverte du 29 mars au 13 juillet 2025 et proposera un parcours in situ conçu par l’artiste lui-même en collaboration avec la Fondazione Franco Maria Ricci.

L’inauguration est prévue le 28 mars, sur invitation uniquement. L’exposition s’inscrit dans le cadre des célébrations du dixième anniversaire du Labirinto della Masone et représente un retour symbolique aux origines : c’est Franco Maria Ricci lui-même qui, en 1981, a publié pour la première fois le Codex Seraphinianus, révélant au monde le génie visionnaire de Serafini. L’exposition suit la seule subdivision temporelle acceptée par l’artiste, en étant divisée en trois sections : l’ère pré-Codex, l’ère Codex et l’ère post-Codex.

Luigi Serafini, Table originale du Codex Seraphinianus (1979)
Luigi Serafini, Panneau original du Codex Seraphinianus (1979)
Luigi Serafini, Table originale du Codex Seraphinianus (1979)
Luigi Serafini, Table originale du Codex Seraphinianus (1979)

De la préhistoire séraphinienne au Codex

Une partie importante de l’exposition est consacrée à la production antérieure à la création du Codex Seraphinianus. Dans cette section sera exposée la première œuvre achevée de l’artiste, une représentation de la maison familiale à Pedaso, dans les Marches, un lieu que Serafini désigne ironiquement comme sa terre d’origine. Ce lien profond avec l’enfance et la terre a influencé de manière décisive son imagination, et l’exposition le documente à travers des œuvres et des matériaux inédits, inconnus même des spécialistes les plus attentifs de son œuvre.

Parallèlement à ces premières expériences artistiques, l’exposition présente les années de formation de Serafini en tant qu’étudiant en architecture et l’expérience d’un voyage décisif aux États-Unis, des moments qui ont contribué à définir sa vision du monde et sa recherche esthétique. L’exposition passe ensuite à l’époque du Codex, centrée sur la monumentale encyclopédie illustrée d’un monde inexistant, écrite dans un langage qui défie toute logique, suspendu entre rigueur scientifique et délire fantastique. Le Codex Seraphinianus, publié par Ricci en 1981, est toujours un objet de culte et a fasciné des personnalités telles qu’Italo Calvino, Federico Fellini et Tim Burton. Une immersion créée par Maddalena Casalis en collaboration avec l’artiste est consacrée à cette section, permettant aux visiteurs de pénétrer au cœur de son œuvre la plus célèbre. Les planches illustrées du Codex dialoguent avec une série de sculptures tridimensionnelles, transpositions matérielles des images visionnaires du livre, qui élargissent encore la perception de son univers.

Luigi Serafini, Genèse ou le rêve de la tortue (2019)
Luigi Serafini, Genèse ou le rêve de la tortue (2019)

Au-delà du Codex : entre art et mémoire

La troisième et dernière phase de l’exposition explore la production qui suit Codex, une période qui, selon Serafini, ne peut être segmentée de manière rigide car elle est déjà contenue dans le noyau créatif de l’œuvre précédente. C’est Italo Calvino lui-même qui, dans le premier numéro de la revue FMR, a identifié trois éléments récurrents dans l’univers de Serafini : le squelette, l’œuf et l’arc-en-ciel. Ces symboles traversent toute sa production artistique et deviennent le fil conducteur de l’exposition.

L’ère post-Codex se manifeste à travers des sculptures, des peintures et des photographies, présentées dans un mode d’exposition qui reflète l’attitude ironique et labyrinthique de l’artiste. Parmi les œuvres exposées, une attention particulière est accordée à la Domus Seraphiniana, la maison-atelier romaine de l’artiste, qui est menacée de disparition. L’exposition offre au public la possibilité de l’explorer virtuellement, en lui restituant son atmosphère et son caractère visionnaire. La mise en scène joue avec les références, les citations et les pièges visuels, plongeant le visiteur dans une expérience qui oscille entre perception et illusion. L’objectif est d’amener le spectateur à se perdre dans un univers suspendu entre le réel et le surréel, en parfaite harmonie avec la structure du Labirinto della Masone, un espace qui incarne à lui seul le concept d’égarement et de découverte. L’exposition sera accompagnée d’un livre éponyme publié par la maison d’édition Franco Maria Ricci.

Luigi Serafini, Jardin secret (2015-19)
Luigi Serafini, Jardin secret (2015-2019)
Luigi Serafini, Telequadro avec signe Tomatoide n° 25 (2019)
Luigi Serafini, Telequadro avec signe Tomatoide n.25 (2019)

Informations pratiques

Jusqu’au 30 mars 2025, l’exposition est ouverte tous les jours, sauf le mardi, de 9h30 à 18h, dernière admission à 16h30.

À partir du 31 mars 2025, l’exposition est ouverte tous les jours, sauf le mardi, de 10h30 à 19h, dernière admission à 17h30.

Luigi Serafini au Labirinto della Masone : un voyage entre rêve et réalité
Luigi Serafini au Labirinto della Masone : un voyage entre rêve et réalité


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