Les Musées de Villa Torlonia, Casina delle Civette(Rome) accueillent l’exposition Il mito rivisitato. Les masques archaïques de la Basilicate se tiendra du 9 février au 28 avril. L’exposition fait partie d’un événement plus large, organisé par l’Agence de promotion territoriale de la Basilicate, consacré à toute la Basilicate et à la tradition du carnaval lucanien, aux rituels et aux mythes des peuples qui racontent encore leur histoire. L’exposition présente 38 masques créés par l’artiste Nicola Toce.
Parmi les visages anthropomorphes, les animaux fantastiques, les créatures magiques, les déguisements, les esprits et les habitants de l’argile, le leitmotiv de l’exposition est constitué par les récits que les masques, réalisés à l’aide d’anciennes techniques de transformation et de décoration du papier mâché, chuchotent aux visiteurs, les transportant dans une autre dimension, accueillante et déconcertante, typique de la Basilicate ancienne et contemporaine.
Les œuvres exposées racontent des lieux et des suggestions à explorer pour découvrir des liens qui ne s’arrêtent pas à la beauté de la Basilicate mais qui s’enracinent dans son art, dans l’unicité d’un territoire qui reflète une culture qui sait se renouveler dans ses traditions. Des paysages de rochers et de ravins aux forêts denses imprégnées de rites et de mythes ancestraux, en passant par les villes d’art et les anciens villages, jusqu’à Matera, Capitale européenne de la culture 2019.
Le parcours de l’exposition, salle après salle, est conçu pour mettre en valeur chaque œuvre, en permettant à chacune d’entre elles d’éveiller la curiosité et de créer un contact avec les masques tonitruants d’Alianesi, avec l’ours de Teana qui se cache dans ses bois, avec le domino de Lavello qui, fort de sa double nature, conduit l’année vers le Carême, avec le “domino de la ville”, avec le “domino de la ville”, avec le “domino de la ville”.l’année vers le Carême, avec la “forêt ambulante” dans les rues de Satriano, avec les rubans colorés et les voiles noirs des figures bovines de Tricarico, avec les personnifications des mois de Cirigliano, le tout accompagné par les bruyantes cloches des vaches de San Mauro Forte que même les redoutables Cucibocca de Montesscaglioso ne parviennent pas à faire taire, précédant de quelques semaines la célébration de Carnevalone.
Les êtres multicolores créés par l’artiste transmettent à l’observateur toutes les sensations accumulées au cours d’années d’étude, d’analyse de la nature et d’écoute patiente, recueillant des histoires rendues à travers la plasticité de ses œuvres pour parler de magie, d’amour, de peur, de couleurs et de matériaux anciens et simples mais, en même temps, très actuels dans leur réutilisation.
Nicola Toce est né à Stigliano(Matera) en 1970. Après avoir passé les cinq premières années de sa vie en Calabre, il est retourné à Aliano, la ville natale de son père. Dès son plus jeune âge, il fait preuve d’une sensibilité artistique marquée et, avant l’âge de dix ans, il commence à créer ses propres masques pour les défilés organisés à l’occasion du carnaval. Il est diplômé de l’Institut national des arts de Potenza et suit les deux premières années de l’Académie des beaux-arts de Brera. Après avoir travaillé comme restaurateur, décorateur et scénographe, il a vécu de 2008 à 2013 à Gérone, en Catalogne, où il a réalisé son premier projet lié aux masques, qui a donné lieu à plusieurs expositions et à l’ouvrage I figli di Lamisco. Le maschere di Nicola Toce, publié en 2015 par Rubbettino Editore. Il a réalisé des sculptures et des bas-reliefs pour des organisations, des municipalités et des institutions. L’exposition à la Casina delle Civette représente la réalisation de son deuxième projet lié aux masques qui, cette fois, dépassent les frontières d’Aliano pour représenter toute la Basilicate.
La technique utilisée pour créer les masques est ancienne et traditionnelle, mais dans la réalisation des formes, elle apparaît révolutionnaire et innovante. Le traitement du papier et de l’argile, l’expressivité obtenue par la combinaison des couleurs, souvent chaudes et chargées, nuancées et légères, l’utilisation de la terre et l’incisivité de la mise au point rendent chaque pièce unique et irremplaçable.
Pour plus d’informations, visitez le site www.museivillatorlonia.it.
Photo : Nicola Toce, A Paroccüe (2018 ; papier mâché, couleurs à l’huile et terres colorées).
Les masques archaïques de la Basilicate sont exposés à la Casina delle Civette à Rome. |
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