Le mercredi 14 novembre, le show-room Posto, situé Via Virginio Vespignani 2, à Rome, accueillera Non è mai troppo tardi (Il n’est jamais trop tard), une exposition de l’artiste italien MBU-69, organisée par Francesco Mutti. Dans le cadre d’une recherche formelle structurellement ancrée dans la bande dessinée d’auteur, cette nouvelle série d’œuvres capture pleinement la qualité absolue que la grande illustration historique italienne a toujours promue au niveau international, consolidant au fil des ans une influence stylistique et narrative qui est toujours reconnue comme une “école”.
À cette présence encombrante, MBU-69 associe la technique artistique du recollage, avec laquelle il donne vie à une séquence presque infinie de distorsions narratives qui affectent la genèse même de l’œuvre d’art : n’étant plus soumise à un point de vue unique, l’histoire voit sa continuité démultipliée, d’une part pour satisfaire la curiosité du spectateur, d’autre part pour certifier la justesse de la vision d’ensemble par des interventions colorées ciblées. MBU-69 réinterprète ainsi, précisément à l’occasion du 70e anniversaire du célèbre TEX, les grands maîtres du dessin italien, de Guido Crepax à Milo Manara, de Sergio Zaniboni à Tiziano Sclavi, de Fernando Fusco à Luciana et Angela Giussani, de Magnus à Mauro Boselli, Stefano Casini et bien d’autres, en y ajoutant un angle narratif insolite et subversif qui est, aujourd’hui encore, leur signature reconnue. Donc, en fait, de grandes œuvres tirées d’éditions spéciales et de la collection privée de l’artiste, qu’il dissèque avec une sagesse diligente : de TEX et Dylan Dog à Nathan Never et Diabolik; mais aussi des interventions sur les bandes historiques de Batman et Superman ainsi que sur l’excellence de la bande dessinée érotique et provocatrice italienne, avec des extraits célèbres de Valentina et de Miele. Des scènes épicées cachées derrière le mythe du héros, de belles femmes à l’allure absolue et des hommes qui étaient les enfants d’une époque sans peur, symboles d’une Italie qui portait en elle le germe du changement. Les œuvres nourrissent donc une curiosité et une séduction continues, avec l’intention de libérer le grand public de l’idée d’un art secondaire et purement graphique, à renvoyer uniquement à une lecture enfantine : alors qu’une force expressive absolue représente au mieux l’un des langages visuels les plus populaires des cinquante dernières années de l’histoire de l’art.
L’exposition, nous vous le rappelons, ouvre ses portes le 14 novembre de 10h à 19h30. Vernissage à partir de 17h30. Dans l’image : Re-collage exécuté avec l’œuvre Eyes of the Abyss Giulia N01 (1998), Luca Vannini - Giancarlo Berardi.
Le tournant narratif de la bande dessinée italienne, l'exposition MBU-69 à Rome |
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