Aujourd’hui s’ouvre à Mendrisio (Suisse), au Musée d’Art, la grande rétrospective consacrée à André Derain (Chatou, 1880 - Garches, 1954), l’artiste français héritier de l’impressionnisme, initiateur de la peinture fauve et l’un des pères du cubisme.
L’exposition, organisée par Simone Soldini, Francesco Poli et Barbara Paltenghi Malacrida, présente, grâce à la collaboration des Archives André Derain et aux prêts de plusieurs grands musées français, de nombreuses œuvres de l’artiste, dont 70 peintures, 30 œuvres sur papier, 20 sculptures, 25 dessins pour des costumes et des scènes de théâtre, des illustrations de livres et quelques céramiques, afin de retracer l’activité artistique multiforme de Derain.
Au début du XXe siècle, Derain et Matisse peignent ensemble des paysages marins dans le sud de la France, à Collioure ; tous deux donnent naissance au mouvement fauve entre 1905 et 1910 : leurs peintures se caractérisent par des couleurs vives. À partir de 1910, Derain fréquente Picasso, qui tient l’artiste français en haute estime : c’est lui qui introduit Picasso dans le monde de l’art africain et du cubisme. Cependant, alors que la fortune de Picasso s’accroît tout au long du siècle, celle de Derain connaît un brusque déclin après la Seconde Guerre mondiale, notamment à cause des galeries d’art et du marché.
L’initiateur du cubisme est Georges Braque, qui se lie d’amitié avec Derain vers 1909, au point qu’ils peignent ensemble pendant plusieurs années dans le quartier parisien de la Ruche. Braque appréciait beaucoup le primitivisme de Derain et ce dernier s’inspirait à son tour du classicisme moderne de Braque.
Alberto Giacometti appréciait lui aussi particulièrement Derain, notamment sa capacité à changer de style en se référant à l’art ancien.
Derain est toujours resté attaché à la peinture figurative, se consacrant aux portraits, aux paysages et aux natures mortes, et s’est inspiré de l’art grec et romain.
Le catalogue de l’exposition documente sa production à l’aide de photographies historiques. Certains textes théoriques de l’artiste, traduits pour la première fois en italien, seront également publiés.
L’exposition sera ouverte au public jusqu’au 31 janvier 2021.
Image : André Derain, L’Estaque (1906 ; huile sur toile, 38 x 55 cm ; Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds, Collection René et Madeleine Junod) © 2020, ProLitteris, Zurich
Le musée d'art Mendrisio consacre une grande rétrospective à André Derain |
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