Jusqu’au 1er septembre 2024, le Mart de Rovereto présente la plus grande exposition jamais organisée sur Pietro Gaudenzi (Gênes, 1880 - Anticoli Corrado, 1955), l’un des peintres les plus appréciés de son temps. Intitulée Pietro Gaudenzi. La virtù delle donne (La vertu des femmes), sur une idée de Vittorio Sgarbi et sous la direction de Manuel Carrera et Alessandra Tiddia, l’exposition se propose d’offrir un regard exhaustif sur la carrière artistique de l’artiste à travers une sélection de peintures à l’huile et d’œuvres sur papier provenant d’institutions et de prestigieuses collections privées.
Longtemps oublié par la littérature de l’histoire de l’art, malgré sa participation importante aux grandes expositions de l’entre-deux-guerres, Gaudenzi fait aujourd’hui l’objet d’un intérêt croissant de la part des chercheurs : dans une optique monographique, articulée autour de sections thématiques, l’exposition se propose comme une première reconnaissance de l’œuvre du peintre, nécessaire à une meilleure compréhension de sa redécouverte. Pour la première fois, le Mart présente un ensemble d’œuvres provenant de collections publiques et privées, dont neuf œuvres du Museo Nazionale Scienza e Tecnologia Leonardo da Vinci de Milan. Le grand Baptême de 1932 et le Portrait de Guido Rossi (1925), l’un des principaux mécènes de Gaudenzi, font également partie de ce généreux prêt.
Parmi les raretés de l’exposition figure La mia scuola di Napoli (Mon école à Naples), une toile datant d’environ 1938, jamais exposée auparavant dans un musée public. Le tableau représente l’atelier de Gaudenzi à l’époque où il enseignait la peinture à l’Académie des beaux-arts de Naples et constitue également l’un de ses rares nus.
Divisée en cinq sections consacrées respectivement à la peinture des affects, à l’art sacré, à la période milanaise et à la technique picturale, l’exposition se termine par une série de dessins colorés liés au cycle de fresques du château des chevaliers de Rhodes.
Depuis les années de sa formation à La Spezia, Gênes et Rome jusqu’à sa retraite, dans sa maturité, dans le village d’Anticoli Corrado, Pietro Gaudenzi est toujours resté fidèle à une figuration réaliste, étrangère aux formalismes de l’avant-garde. À travers la recherche d’une comparaison directe avec la peinture ancienne, réinterprétée à travers le filtre de la sensibilité du XXe siècle, Gaudenzi aborde dans ses compositions les grands thèmes traditionnels : portraits, scènes d’intimité domestique, maternité, natures mortes et, rarement, paysages. Les protagonistes absolus de l’univers visuel de Gaudenzi sont les membres de sa famille : sa première femme, Candida Toppi, décédée prématurément en 1920, leurs enfants et ceux issus de son second mariage avec sa belle-sœur Augusta Toppi. La mort de la première épouse a marqué de manière indélébile la vie du peintre, influençant sa production et le choix de ses thèmes. Après 1920, Gaudenzi explore plus fréquemment les thèmes sacrés et la peinture religieuse.
La reconnaissance des plus hautes fonctions de l’État pendant les vingt années de la période fasciste (en 1936, il reçoit le Premio Mussolini, en 1939 il est nommé Accademico d’Italia, en 1940 le prix Cremona, en 1942 le Duce lui commande un portrait) lui a coûté l’oubli après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Informations : https://www.mart.tn.it/
Heures d’ouverture : Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h ; vendredi de 10 h à 21 h. Fermé le lundi.
Le Mart de Rovereto accueille la plus grande exposition consacrée à Pietro Gaudenzi |
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