L’exposition Fantastic Planet. Inferno, Purgatory and Paradise est présentée au CAMeC (La Spezia) du 22 juin au 30 septembre. Inferno, Purgatory and Paradise, une exposition personnelle d’Andrea Bianconi (Arzignano, 1974). Avec cette exposition, l’artiste entend représenter un voyage intérieur allégorique que chaque visiteur est appelé à entreprendre en cours de route. Si avec l’exposition αlfaβeta (à la Nuova Galleria Morone de Milan jusqu’au 6 juillet) Andrea Bianconi posait de manière obsessionnelle des questions dans un espace confiné, avec Fantastic Planet. Inferno, Purgatory and Paradise, organisée par Vittoria Coen, l’artiste présente plutôt la mimesis d’un voyage intérieur. Alors que l’exposition de Milan donnait des réponses possibles à ces questions, imaginant la planète fantastique en nous (dans le cas de la cage avec le miroir), en dehors de nous (dans le cas des flèches sortant de tous les points d’un plan) ou identifiable grâce à la répétition presque obsessionnelle de certains mots (“Fantastic Planet”), l’exposition de La Spezia représente le développement, l’évolution de ce travail d’investigation effectué par Bianconi.
Tout dans l’exposition de La Spezia tourne autour de l’idée d’un voyage, même physique, que l’on fait à travers les différents espaces du musée. La source d’inspiration est le voyage décrit par Dante Alighieri à travers les trois mondes de l’au-delà : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Comme le voyage du poète, celui de Bianconi a aussi une fin : si pour Dante il s’agit d’une purification, pour Bianconi c’est la découverte de l’origine de l’imagination, un élément qui nourrit et génère le désir même de partir. Au terme du voyage, le spectateur se trouve devant un grand mur sur lequel est dessiné un hypothétique paysage de flèches, pour indiquer que l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis sont à peu près partout et immédiatement accessibles en prenant n’importe quelle direction, et qu’ils peuvent même être visités au cours d’une seule journée. Se déploient alors l’enfer noir rempli de cages à miroirs (symbole d’introspection et de réflexion cher à l’artiste), le purgatoire représentant un paradis suspendu (et donc le lieu du doute et de la transition), et enfin le paradis comme lieu de la création et de l’harmonie. La destination finale du voyage est atteinte dans une pièce opposée à ces trois, mais très proche de celle du Paradis, complètement noire et assombrie. Ici, le motif de la flèche devient un symbole de salut dans une installation lumineuse : la flèche est l’indication qui conduit le spectateur vers un nouveau voyage qui, tout le monde l’espère, se terminera par la vision des étoiles, tout comme Dante en quittant l’enfer : “E quindi uscimmo a riveder le stelle”.
Andrea Bianconi, artiste de renommée internationale, vit et travaille entre les États-Unis et l’Italie. Il a récemment exposé au musée des beaux-arts MSK de Gand (Belgique) et a participé à la cinquième biennale de Moscou avec une performance entre la place Rouge, le Kremlin et le Manège, ainsi qu’avec une installation murale au Manège. Il a créé une œuvre à l’ambassade d’Italie à Washington D.C. pour le 150e anniversaire de l’unification de l’Italie et a exposé à la Fondation Boghossian à Bruxelles, au Museu do Meio Ambiente à Rio de Janeiro, au Centro del Carmen à Valence, à la Film Society Lincoln Center à New York, au Musée suisse d’architecture (S AM) à Bâle, au Palazzo Reale à Milan, et dans de nombreux autres musées et galeries dans le monde entier. En 2011, Charta a publié sa première monographie et en 2012, Cura. Books a publié son premier livre d’artiste, “ROMANCE”, et en 2013 son deuxième livre intitulé “FABLE”. Les deux font partie de la collection du MoMA, à New York. En 2016, Silvana Editoriale a publié une monographie sur les 10 années de performance de l’artiste, “Andrea Bianconi Performance 2006-2016”. En 2017, AmC collezione Coppola a publié “SOLO”, une monographie accompagnée d’une interview de Catherine De Zegher. La même année, il est présent à la Galleria Bianconi à Milan dans l’exposition “Partiture Visive” organisée par Vittoria Coen et dans l’exposition au Palazzo Bernaroli à Bologne intitulée P-Art-Y. En 2018, il a exposé à l’Archiginnasio de Bologne.
L’exposition peut être visitée du mardi au dimanche, de 11h à 18h. Billets : plein tarif 5 euro, réduit 4 euro (enfants et jeunes de 6 à 18 ans ; Amis des Musées ; Groupes de 7 à 25 personnes ; Cral ; plus de 65 ans ; professeurs universitaires et professeurs des écoles de 2ème année - disciplines historico-artistiques et archéologiques - munis d’une pièce d’identité appropriée et ne résidant pas dans la commune de La Spezia ; Associations et sujets affiliés), tarif réduit spécial € 3,50 (écoliers provenant de l’extérieur des provinces de La Spezia, Gênes et Massa-Carrara), tarif réduit pour les ateliers éducatifs € 2 (remboursement des frais pour le matériel d’atelier). Il est également possible d’acheter le billet cumulatif des musées de La Spezia pour 12 euros, valable 72 heures à partir de la date d’émission et permettant de visiter non seulement le CAMeC mais aussi le Musée Lia, le Musée du Sceau, le Château San Giorgio et le Musée Ethnographique-Diocésain. Tarif spécial pour les touristes et les croisiéristes qui visitent plusieurs musées le même jour : le premier musée visité est à plein tarif, les autres à tarif réduit. Pour plus d’informations, consultez le site du CaMEC.
La Spezia, Les trois cantiques d'Andrea Bianconi exposés au CAMeC |
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