La réouverture des musées de la zone jaune marque également le coup d’envoi de la grande exposition Giorgio De Chirico à Pise, au Palazzo Blu: l’exposition devait être inaugurée le 7 novembre mais n’a pas pu l’être en raison de la réglementation qui a imposé un lock-out culturel partout. Organisée par la Fondazione Pisa avec MondoMostre et sous la direction de Saretto Cincinelli et Lorenzo Canova, l’exposition est ouverte au public et présente des œuvres de toute la carrière de l’artiste, dans un parcours chronologique allant du début du XXe siècle, aux années de la grande peinture métaphysique, jusqu’à sa dernière phase néo-métaphysique lumineuse. L’un des principaux éléments du projet est la découverte de la collection personnelle de l’artiste, les “de Chirico de Chirico” qui sont au centre de cette exposition, composée avant tout d’un grand nombre d’œuvres de la Galleria Nazionale de Rome (données en 1987 par l’épouse du peintre, Isabella) et de la Fondazione Giorgio e Isa de Chirico(une présentation plus détaillée peut être trouvée sur ce lien).
L’exposition anthologique tant attendue ouvre ses portes au public dans le respect total des mesures de sécurité : contingence, espacement et réservation. Parallèlement à l’exposition sur De Chirico, l’exposition permanente du Palazzo Blu rouvre ses portes avec l’exposition photographique Pisa, Ultimo Novecento (Pise, le dernier vingtième siècle), qui raconte l’histoire de Pise au cours des trente dernières années du siècle dernier à travers des images provenant des archives de Luciano Frassi. Au cours de ces années, Pise a vécu une saison intense, riche en événements dont l’écho s’est propagé dans le monde entier, comme le montrent les photos exposées, telles que l’inquiétude concernant la stabilité de la Tour penchée et le début des travaux qui allaient aboutir à sa consolidation. On se souvient également de l’extraordinaire aventure du Pise de Romeo Anconetani, qui a vu les couleurs des Nerazzurri apparaître comme protagonistes sur la scène du grand football italien et à laquelle est consacrée une grande galerie d’images occupant une salle entière. C’est à cette époque, en juin 1989, que Pise s’enrichit d’une grande œuvre d’art contemporain, la plus importante parmi celles créées dans la ville au cours du XXe siècle, destinée à acquérir une renommée internationale : la peinture murale de Keith Haring intitulée Tuttomondo.
“La Fondazione Pisa est heureuse de pouvoir reprendre ses activités et d’accueillir les visiteurs dans les salles de Palazzo Blu, en remettant l’art et la beauté au service de la société et de son développement, la mission de tout espace culturel”, peut-on lire dans une note. Le palais, conformément à la réglementation établie par le dpcm du 14 janvier, est ouvert du lundi au vendredi, de 10h à 20h. Pour plus d’informations, visitez le site palazzoblu.it.
Image : Giorgio De Chirico, Les Muses inquiétantes, détail (1925 [1947] ; huile sur toile, 97 x 67 cm ; Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea) © Giorgio De Chirico by SIAE 2020
La réouverture des musées s'accompagne de l'ouverture de la grande exposition De Chirico à Pise. |
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