Inaugurée le 14 octobre, l’exposition Mata Hari. De Mythe en het meisje (“Mata Hari : la femme et le mythe”), événement phare du programme Capitale européenne de la culture 2018, titre décerné cette année à la ville de Leeuwarden, capitale de la Frise (ainsi qu’à la capitale de Malte, La Valette). L’exposition, qui se tient au Fries Museum, vise à raconter au public, pour la première fois de manière aussi complète et exactement cent ans après sa mort, la vie de la citoyenne la plus illustre de Leeuwarden, à savoir Mata Hari, surnom de Margaretha Zelle (Leeuwarden, 1876 - Vincennes, 1917), la célèbre danseuse condamnée pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale. L’exposition présente des objets lui ayant appartenu, des costumes, des photographies, des carnets, des lettres et des documents qui racontent son histoire, qui a inspiré d’innombrables films et romans.
Célèbre pour ses danses orientales, au cours desquelles elle offrait son corps nu au public, Mata Hari a beaucoup voyagé en Europe, et ce sont précisément ses voyages, au cours desquels elle a rencontré divers hommes puissants, hauts fonctionnaires et personnes influentes en général, qui l’ont rendue suspecte aux yeux du gouvernement français (elle vivait à Paris depuis 1903) : en 1917, accusée par les Français d’espionnage au profit de l’Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, elle a été condamnée à la peine de mort. Le double jeu qu’elle a joué d’une part en faveur des Français et d’autre part en faveur des Allemands lui a été fatal : c’est un officier allemand, qui a remarqué son attitude, qui l’a dénoncée au contre-espionnage français. Mata Hari avoue ses activités et, au cours du bref procès qui s’ensuit, elle est condamnée à la peine de mort par peloton d’exécution, exécutée le 15 octobre 1917.
Peu après sa disparition, son histoire a pris des proportions mythiques et sa vie a fait l’objet de livres et de films, où elle a été incarnée par des divas telles que Greta Garbo, Asta Nielsen, Marlene Dietrich, Jeanne Moreau et Sylvia Kristel. Aujourd’hui, Mata Hari est devenue une sorte d’icône de la femme fatale, une icône du style, un sex-symbol international, bien que peu de gens sachent qu’elle était en fait une fille de Leeuwarden. L’exposition vise à donner un aperçu complet de Mata Hari, en posant, comme l’explique la présentation, des questions telles que : "Comment la fille d’un chapelier de Leeuwarden est-elle parvenue à devenir un mythe international ? Pourquoi son mariage a-t-il échoué et comment son destin a-t-il été scellé dans les Indes néerlandaises ? Quel rôle la maternité a-t-elle joué dans sa vie ? Était-elle une rêveuse ou une espionne, et si c’était le cas, était-elle une espionne pour les Allemands, pour les Français ou pour les deux ? Les réponses sont à l’origine de la plus grande exposition jamais organisée sur Mata Hari.
Mata Hari. De Mythe en het meisje est ouverte tous les jours (sauf le lundi, jour de fermeture) de 11h à 17h. Billets (qui comprennent également la visite du Fries Museum) : plein tarif €16, tarif réduit pour les groupes €13,50, billet familial (deux adultes et trois enfants jusqu’à 17 ans) €38,50, tarif réduit pour les enfants de 6 à 17 ans €6,50, tarif réduit pour les étudiants, enseignants, Culture Card, CJP et ISIC €9,50, détenteurs de Museumkaart €3, gratuit pour les Amis du Fries Museum, les enfants jusqu’à 3 ans, les membres de l’ICOM, Fries Genootschap, Rembrandt Society, BankGiro Loterij VIP-KAART, les accompagnateurs de personnes handicapées. Gratuit également pour les classes d’école (le coût du matériel pédagogique et du guide est de 4 € chacun). Possibilité d’acheter un billet combiné pour visiter également le Musée national de la céramique Princessehof pour 20 euros. L’exposition est rendue possible grâce au soutien de la Province de Frise, Aegon, BankGiro Loterij, Rabobank, Vrienden van het Fries Museum (Amis du Musée de Frise), VSBfonds, Stichting Het Nieuwe Stads Weeshuis, Fonds Bolsward Dronrijp 1993, Stichting Siebolt Foundation, Stichting Juckema-Sideriusfonds et Boelstra Olivier Stichting. Pour plus d’informations, visitez le site de l’exposition sur le site du Fries Museum, ou le site de l’office du tourisme néerlandais.
La plus grande exposition jamais organisée sur Mata Hari aux Pays-Bas |
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