Du 1er avril au 11 juillet, aux Musées San Domenico de Forlì, la grande exposition Dante. La visione dell’arte, organisée par Antonio Paolucci et Fernando Mazzocca, qui vise à illustrer la figure de Dante Alighieri (Florence, 1265 - Ravenne, 1321), auteur de la Divine Comédie et père de la langue italienne, à travers une exposition d’environ trois cents œuvres allant du Moyen Âge au XXe siècle : Il s’agit notamment de créations de Giotto, Beato Angelico, Filippino Lippi, Michel-Ange, Tintoret, jusqu’à Giulio Aristide Sartorio, Umberto Boccioni, Felice Casorati et d’autres maîtres contemporains. Une cinquantaine d’œuvres, peintures, sculptures et dessins, arriveront des Offices (entre autres, un corpus de dessins à thème de Michel-Ange et Zuccari, les célèbres portraits du Poète par Andrea del Castagno et Cristofano dell’Altissimo, le XIXe siècle avec Nicola Monti).XIXe siècle avec Nicola Monti, Pio Fedi, Giuseppe Sabatelli, Raffaello Sorbi et le chef-d’œuvre de Vogel von Volgestein, Épisodes de la Divine Comédie), qui organise l’exposition en collaboration avec la Fondazione Cassa dei Risparmi di Forlì, à l’occasion du septième centenaire de la mort du poète.
Fruit d’un partenariat solide entre les deux institutions, l’exposition se veut également un symbole de rédemption et de renaissance non seulement de notre pays, mais aussi du monde de l’art et de l’esprit de culture et de civilisation qu’il représente. Le projet est né de la collaboration entre Eike Schmidt, directeur des galeries des Offices, et Gianfranco Brunelli, directeur des grandes expositions de la Fondazione Cassa dei Risparmi di Forlì.
Le choix de Forlì comme cadre de l’exposition s’inscrit dans une stratégie de valorisation d’un lieu et d’un territoire qui n’est pas seulement un pont naturel entre la Toscane et l’Émilie-Romagne. Mais pas seulement : Forlì est en effet une ville liée à Dante, puisque c’est ici que le poète a trouvé refuge, après avoir quitté Arezzo, à l’automne 1302, auprès de la famille Ordelaffi, les seigneurs gibelins de la ville. Il reviendra à Forlì, de temps en temps, même plus tard.
L’exposition couvre une période allant du 13e au 20e siècle. Pour la première fois, la relation intime entre Dante et l’art est pleinement analysée et reconstruite, en présentant les artistes qui ont relevé le grand défi de rendre en images la puissance visionnaire de Dante, de ses œuvres et en particulier de la Divine Comédie, ou qui ont traité des thèmes similaires à ceux de Dante, ou qui ont tiré de lui des épisodes ou des personnages individuels, en les détachant de l’histoire globale et en les faisant revivre en eux-mêmes.
L’exposition a pour but d’amener le visiteur à découvrir la légende grandissante de Dante à travers les siècles. Les premières éditions de la Commedia et quelques-uns des plus importants codex enluminés des XIVe et XVe siècles témoigneront de la fortune critique du poète. Des sections spéciales seront consacrées à sa renommée à la Renaissance, à la redécouverte néoclassique et préromantique de son génie, aux interprétations romantiques et du XXe siècle de son œuvre et de son héritage.Des chapitres distincts seront consacrés aux portraits d’Alighieri dans l’histoire de l’art, à la relation entre Dante et la culture classique, et à la figure de Béatrice, que le poète élève au rang d’emblème du renouveau de l’art et de ses propres passions positives. Les protagonistes de l’exposition seront également les multiples représentations que certains des plus grands artistes ont offertes tout au long de l’histoire de la narration par Dante du Jugement dernier, de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis. L’exposition se terminera par des chefs-d’œuvre inspirés, dans leur composition, par le XXXIIIe canto du Paradis .
Pour l’exposition, les prêts proviennent de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la Walker Art Gallery de Liverpool, de la National Gallery de Sofia, des Staatliche Kunstsammlungen de Dresde, du Museum of Art de Tolède, du Musée des Beaux-Arts de Nancy, de Tours et d’Anger, puis de la Galerie nationale d’art moderne et contemporain de Rome, de la Galleria Borghese, des Musées du Vatican, du Musée de Capodimonte et d’innombrables musées italiens et étrangers.
“À l’heure actuelle”, déclare le directeur des Offices, Eike D. Schmidt, “il est important de trouver en Dante non seulement un symbole d’unité nationale, mais aussi un réconfort spirituel et une référence culturelle commune”. L’exposition sera l’occasion de reconsidérer le père de la langue italienne et offrira du matériel pour réfléchir à l’importance que l’œuvre de Dante (ses vers, ses personnages et les événements qu’il a racontés) revêt encore à notre époque".
“Je crois pouvoir dire que s’il existe une exposition vraiment complète et vraiment nationale, en cette année du centenaire de Dante, celle de Forlì fait l’affaire”, déclare Gianfranco Brunelli, directeur des Grandes Expositions de la Fondazione Cassa dei Risparmi di Forlì. Ce n’est pas seulement la Comédie qui est retracée au fil des réflexions que l’art en a tirées, mais tout Dante. Un voyage d’art et un voyage dans l’art qui nous permet de revoir Dante, son époque et la nôtre".
Image : Giovanni Mochi, Dante présente Giotto à Guido da Ravenna (1855 ; huile sur toile, 84,5 x 108 cm ; Florence, Galeries des Offices, Galerie d’art moderne du Palais Pitti)
La grande exposition sur Dante Alighieri à Forlì : 300 œuvres pour raconter l'histoire du poète |
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