Inaugurée le 7 octobre prochain, et jusqu’au 4 février 2018, l’exposition La ville de la lanterne. L’iconographie de Gênes et de son phare du Moyen Âge à nos jours: l’exposition, qui vise à illustrer l’histoire des représentations figuratives de Gênes, de son port et de son symbole le plus célèbre, la lanterne, se tient au Teatro del Falcone du Palazzo Reale et est organisée par Serena Bertolucci et Luca Leoncini. Le parcours de l’exposition part des cartes de la Renaissance et va jusqu’aux photographies du XXe siècle, en passant par les peintres du Grand Tour du XVIIIe siècle et les paysages du XIXe siècle : au total, deux cents œuvres seront exposées, parmi lesquelles des dessins, des peintures, des affiches et des photographies, provenant des archives de l’État de Gênes, des collections municipales, de la Banca Carige, mais aussi de l’extérieur (des Musei Reali de Turin, du musée Ca’ Pesaro de Venise, des archives de toutes les surintendances de Ligurie, et de collections privées).
C’est la première fois que Gênes consacre une exposition à la Lanterna, son phare médiéval (le plus haut du monde jusqu’en 1902) qui marque l’horizon de la ville et constitue l’un de ses symboles avec la bannière de Saint-Georges, les saints patrons, le Janus à deux visages et la Madone Reine de Gênes. La lanterne apparaît ainsi sur un grand nombre de cartes, de documents officiels, de cartes marines, de frontispices de livres et de peintures. "Si, dans le langage courant, Gênes est toujours la ville de la Lanterne, peut-on lire dans la présentation de l’exposition, celle-ci retrace les étapes de l’un des principaux leitmotivs du paysage génois. De la première représentation figurative connue, celle qui figure sur la couverture d’un manuel de comptabilité de 1371, aux gravures modernes. Des anciennes gravures sur bois représentant des vues anciennes de la ville aux affiches des paquebots transatlantiques pour le tourisme moderne. Des objets qui témoignent encore aujourd’hui de sa fonctionnalité primitive (la jarre à huile utilisée comme combustible pour alimenter la lumière), aux objets contemporains qui consacrent sa valeur symbolique.
L’exposition se compose de plusieurs sections, essentiellement divisées par thèmes. Elle commence par des gravures sur bois du XVe siècle, se poursuit avec des estampes anciennes et se termine par des sections consacrées à des artistes individuels qui ont travaillé sur la ville, depuis des locaux comme Antonio Giolfi (Gênes, 1721 - 1796) et Luigi Garibbo (Gênes, 1782 ou 1784 - Florence, 1869) jusqu’à des peintres extérieurs à la région, parmi lesquels se distingue le nom d’Ippolito Caffi (Belluno, 1809 - Lissa, 1866), célèbre peintre de vues de la Vénétie du XIXe siècle. L’exposition se poursuit avec des sections sur la Lanterne en tant que témoin d’événements historiques, les symboles de Gênes, les photographies, les cartes postales et les affiches publicitaires, et se termine par la Lanterne dans le présent.
Horaires d’ouverture : du jeudi au samedi de 10 h à 17 h, le dimanche de 14 h à 17 h. Le billet d’entrée coûte 5 €, prix réduit 3 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. Il est également possible d’acheter un billet combiné pour le Museo di Palazzo Reale et l’exposition (8 € plein tarif, 6 € tarif réduit). Catalogue publié par De Ferrari Editore (coût : 25 euros).
Image : Antoine Edmond Joinville, Entrée du port de Gênes
L'histoire de Gênes et de la Lanterne en images est exposée au Palazzo Reale |
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