À Parme, le Palazzo Tarasconi consacre une exposition à l’un des plus grands artistes de la seconde moitié du XXe siècle, Keith Haring ( Reading, 1958 - New York, 1990). Il s’agit d’une réplique de l’exposition Keith Haring. Radiant Vision, qui vient en Émilie du 17 septembre 2023 au 4 février 2024, après les quatre étapes de la tournée américaine, le grand succès à la Villa Reale de Monza et la dernière étape en Israël. L’exposition, dont le commissariat est assuré par Katharine J Wright, est produite par General Service and Security et GCR, la direction artistique et de production est confiée à WeAreBeside, et est un projet itinérant rendu possible grâce à Pan Art Connections.
Plus de 100 œuvres de l’artiste pop le plus célèbre des années 1980, provenant d’une collection privée et comprenant des lithographies, des sérigraphies, des dessins sur papier et des affiches, seront exposées. Elles illustrent l’ensemble de la courte mais prolifique carrière de Haring et examinent différents aspects de la vie et de la production de l’artiste, notamment ses dessins underground et de rue, ses expositions dans certaines des galeries les plus célèbres de New York, le Pop Shop et son travail commercial.
Défenseur de la désescalade nucléaire, des droits civiques, de la protection de l’enfance et de la sensibilisation au sida, Haring a passé sa carrière à réaliser des affiches, des œuvres d’art publiques et des commandes caritatives pour soutenir ces causes essentielles.
Dans l’exposition, les visiteurs reconnaîtront immédiatement les Radiant Babies, qui ont imprégné la culture américaine des années 1980 et sont devenues des symboles emblématiques de cette époque. Ces images sont de puissants exemples de la manière dont Haring a lutté pour le changement en utilisant l’art comme plateforme pour son activisme. Le projet d’exposition se veut un hommage à l’artiste, qui était un défenseur passionné de la justice sociale et qui s’est toujours consacré aux jeunes du monde entier, défendant leur santé et leurs droits tout en soutenant leur développement créatif.
Au cours de sa courte carrière, Haring a réécrit les règles de l’art contemporain, intégrant les arènes apparemment discrètes de la contre-culture new-yorkaise et de l’aristocratie artistique des quartiers chics. Bien qu’il ait travaillé sur différents supports (peintures, gravures, affiches, dessins, sculptures et art de la rue), le style de Haring est immédiatement reconnaissable. Des lignes acérées, des symboles pictographiques et des couleurs vives abondent dans chacune de ses œuvres. Ami d’Andy Warhol, Haring a exploré sans complexe le potentiel marketing de sa “marque” à travers des partenariats commerciaux, des produits de consommation et même sa propre vitrine.
Le parcours de l’exposition est divisé en neuf sections : “Iconographie”, qui raconte comment Haring s’est passionné pour l’étude des symboles et, bien que ses talents de dessinateur se soient améliorés, les lignes se sont transformées en pictogrammes runiques, donnant vie à son lexique visuel : chiens aboyeurs, enfants radieux, visages souriants, hommes marqués, figures dansantes, foules en effervescence, télévisions rayonnantes et ovnis qui s’éteignent, parmi d’autres symboles. Suivent un récit des débuts et de la vie de Haring à New York, où il s’est installé en 1978 pour étudier à la School of Visual Arts, et une section consacrée à la “justice sociale”, où, avec des œuvres telles que Untitled (Apartheid), une peinture à deux panneaux représentant une grande figure noire luttant pour se libérer de l’étau de l’oppresseur blanc, Haring soutient le mouvement anti-apartheid.
Une section est consacrée à son travail avec les jeunes ; on y trouve la Kalish Suite, un groupe de onze gravures représentant les efforts conjoints de Haring et de Sean Kalish, un enfant de l’école primaire qui fréquentait le Pop Shop et qui s’est montré très tôt doué pour les dessins dynamiques et linéaires semblables à ceux de Haring. Les deux hommes se sont liés d’amitié et ont créé ensemble cette suite d’images sauvages et surréalistes au cours de plusieurs visites en studio, passant chaque œuvre de main en main jusqu’à ce qu’elle soit considérée comme achevée. L’exposition présente également Medusa Head, la plus grande reproduction jamais réalisée par Haring, qui mesure plus de deux mètres de long et près de cinq mètres de haut.
L’œuvre a été créée en collaboration avec le graveur danois Borch Jensen qui, après avoir rencontré Haring lors d’un dîner, a invité l’artiste à expérimenter sa nouvelle presse d’imprimerie de trois mètres de long. L’œuvre est une réinterprétation moderne du conte grec de Méduse, une femme ailée dont la chevelure était composée de serpents qui pouvaient transformer les passants en pierre. Pour Haring, qui avait été témoin des effets mortels du sida en 1986 mais n’avait pas encore été diagnostiqué, le monstre mythique était un symbole approprié de la maladie terrifiante qui tuait ses jeunes amis en bonne santé en un clin d’œil.
L’exposition est ouverte du mercredi au dimanche de 10 h à 19 h 30. Fermée les lundis et mardis. Billets (avec audioguide) : plein tarif 14 euros, tarif réduit 12 euros, forfait VIP 20 euros (billet + audioguide), écoles 6 euros. Pour plus d’informations sur l’exposition : www.palazzotarasconi.it/mostra/radiantvision
Keith Haring exposé à Parme, au Palazzo Tarasconi : "Radiant Vision". |
Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.