Du 8 décembre 2018 au 28 avril 2019, le Palazzo Pretorio de Pontedera accueille l’exposition Orizzonti d’acqua tra Pittura e Arti Decorative. Galileo Chini et autres protagonistes du début du XXe siècle, qui met en scène la figure de Galileo Chini (Florence, 1873 - 1956), l’une des figures les plus importantes du modernisme international, et certains artistes qui ont partagé avec lui les expériences de l’époque, du symbolisme à l’Art nouveau, de la Sécession viennoise aux suggestions de l’orientalisme. Le thème de l’exposition est l’eau, sujet récurrent dans les mouvements artistiques qui, entre le XIXe et le XXe siècle, se sont identifiés au symbolisme et au divisionnisme.
Fil rouge qui accompagne le visiteur tout au long de l’exposition, l’eau constitue une note constante dans toute la production de Chini et raconte l’harmonie de l’artiste avec les fonds tantôt fluviaux, tantôt marins, de l’Arno au fleuve Bangkok, de Venise aux stations balnéaires et thermales de Viareggio, Montecatini et Salsomaggiore. La production céramique de Chini n’y échappe pas non plus, le domaine, parmi les nombreux dans lesquels il s’est exprimé, qui lui a donné l’occasion d’entrer dans le circuit international et de s’imposer depuis 1898 parmi les premiers interprètes de l’Art nouveau en Italie: les sujets de la faune marine sont les protagonistes de la décoration de vases, d’assiettes, de carreaux où l’artiste rivalise avec la nature dans la variété des compositions et des rendus chromatiques à travers d’étonnants émaux lustrés.
En ouverture de l’exposition, dans la première salle, se trouve le tableau La Quiete, exposé en 1901 à la 4e Biennale internationale de Venise, l’événement qui a le plus contribué au succès de l’artiste et à sa dimension cosmopolite. En effet, c’est dans la ville lagunaire qu’en 1907 le roi du Siam eut l’occasion d’apprécier l’installation de la Sala del Sogno (Salle du Rêve), décidant de confier la décoration du nouveau Palais du Trône à Bangkok à cet artiste polyvalent, qui s’était distingué non seulement comme céramiste mais aussi comme illustrateur, scénographe, peintre et décorateur. L’expérience thaïlandaise a eu une influence décisive sur le bagage artistique de Galileo Chini, qui comprend la peinture de chevalet, la décoration et la production de céramiques : c’est précisément cette rencontre directe avec l’Orient, qui a également valu à Chini de se voir attribuer par Puccini le décor de Turandot, qui a fait que son orientalisme n’est pas maniériste.
L’exposition, organisée par Filippo Bacci di Capaci et Maurizia Bonatti Bacchini, est divisée en quatre sections : Symbolisme et divisionnisme, L ’eau comme sujet de la production décorative, L’orientalisme et la phase sécessionniste et klimtienne. Chacune de ces sections présente des peintures, des esquisses et des objets en céramique qui permettent au visiteur d’approcher la complexité de la production artistique de Galileo Chini. Et à ses côtés, dans une comparaison constante, les œuvres des autres grands protagonistes du XXe siècle italien, liés à lui par l’amitié, le travail ou la syntonie culturelle : Plinio Nomellini, ami fraternel avec lequel il partagea l’entreprise de la Sala del Sogno, Giorgio Kienerk, diffuseur précoce de l’Art nouveau dans le contexte toscan, Leonardo Bistolfi, l’un des promoteurs de l’Exposition internationale d’art décoratif moderne organisée à Turin en 1902, Duilio Cambellotti, le plus grand représentant du Déco à Rome et, encore, l’Émilien Aroldo Bonzagni et les Toscans Moses Levy, Lorenzo Viani et Salvino Tofanari. Une tapisserie de Vittorio Zecchin, l’artiste vénitien qui a le plus traduit l’esprit de Klimt en Italie et qui, comme Chini, a filtré le langage décoratif de la Sécession viennoise, sera également exposée. Enfin, il y aura une découverte extraordinaire : le moulage en plâtre de La Danaïde d’Auguste Rodin, objet d’un échange entre le sculpteur et Galileo Chini à l’occasion d’une rencontre entre eux, qui a probablement eu lieu à Venise en 1901.
L’exposition est ouverte du mardi au vendredi de 10 à 19 heures, les samedis, dimanches et jours fériés de 10 à 20 heures, le lundi est fermé. Entrée : tarif plein 8 €, tarif réduit 6 €. Informations sur www.palp-pontedera.it.
Photo : Galileo Chini, L’usine (1901 ; huile sur toile, 66 x 172 cm ; Gênes, Wolfsoniana)
Galileo Chini et les protagonistes du symbolisme italien et de l'Art nouveau exposés à Pontedera |
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