Les photographies du World Press Photo, le prix de photojournalisme le plus important au monde, seront exposées du 7 mai au 3 juillet à la Forteresse de Bard, à l’occasion de l’exposition des meilleurs clichés de l’événement qui restitue au monde l’énorme capacité documentaire et narrative des images, en révélant leur rôle fondamental de témoignage historique de notre époque. Le prix, qui en est à sa 67e édition, a été créé en 1955 par la World Press Photo Foundation, une organisation indépendante à but non lucratif basée à Amsterdam. Cette année, 4066 photographes de 130 pays ont participé au concours, pour un total de 64 823 images candidates. L’évaluation a fait intervenir des jurys régionaux et un jury mondial composé de 31 membres hautement qualifiés.
Contrairement aux années précédentes, où il était organisé en catégories thématiques, le concours est désormais divisé en six zones géographiques, elles-mêmes divisées en quatre catégories selon le format de l’image. Les macro-zones sont l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Nord et centrale, l’Amérique du Sud, l’Asie du Sud-Est et l’Océanie. Chaque zone est divisée en quatre catégories: Singles, Stories, Long-Term Projects et Open Format. Parmi les 24 lauréats de chacune des quatre catégories, le jury a sélectionné les quatre grands gagnants: World Press Photo de l’année, World Press Photo Story de l’année, World Press Photo Long-Term Project Award et World Press Photo Open Format Award. Les 24 lauréats sont originaires de 23 pays: Allemagne, Argentine, Australie, Bangladesh, Brésil, Canada, Colombie, Égypte, Équateur, France, Grèce, Inde, Indonésie, Japon, Madagascar, Mexique, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Palestine, Russie, Soudan et Thaïlande.
Le titre de photo de presse mondiale de l’année a été décerné à la photo Kamloops Residential School de la photographe canadienne Amber Bracken. L’image montre une succession de robes rouges suspendues à des croix le long de la route. Il s’agit d’une sorte de mémorial en plein air à la mémoire des 215 enfants décédés au pensionnat indien de Kamloops, au Canada, où les enfants des familles autochtones locales ont été envoyés de force et dont les dépouilles ont été retrouvées dans une fosse commune. Rena Effendi, présidente du jury, a déclaré: “C’est une image qui reste gravée dans la mémoire. Elle provoque une réaction immédiate. Je peux presque sentir l’immobilité de cette photographie. Une sorte de bilan de l’histoire de la colonisation. Pas seulement au Canada, mais dans le monde entier”. C’est la première fois, en 67 ans d’existence du prix, qu’une photographie ne représentant pas de personnes est primée.
Le prix de l’histoire de l’année a été décerné au projet Saving Forests with Fire de l’Australien Matthew Abbott. La série documente la pratique des incendies de forêt contrôlés que le peuple Nawarddeken de West Arnhem Land, en Australie, utilise pour gérer ses terres depuis des milliers d’années. Amazonian Dystopia du photographe brésilien Lalo de Almeida est la photo gagnante du prix du projet à long terme. La série documente l’exploitation de la forêt amazonienne, qui s’est accélérée sous le gouvernement de Bolsonaro. Un patrimoine de biodiversité compromis par la déforestation, l’exploitation minière et la construction d’infrastructures. Autant d’activités qui mettent gravement en danger non seulement la nature, mais aussi les personnes qui y vivent.
Le prix Open Format a été décerné à Blood is a Seed de la photographe équatorienne Isadora Romero. La série est un voyage dans le village de Une, dans le département de Cundinamarca, en Colombie. Ici, le grand-père et l’arrière-grand-mère de l’auteur étaient des “gardiens de semences” et cultivaient différentes variétés de pommes de terre, dont il ne reste que deux. À travers une histoire personnelle, Isadora Romero aborde donc des questions liées à la perte de biodiversité, aux migrations forcées, à la colonisation et à la disparition de traditions anciennes. L’exposition à la Forteresse de Bard comprendra également Le mur des gagnants, un maxi-combo de 3x5 mètres qui présentera les meilleures photographies ayant remporté le prix de la Photo de l’année depuis 1955, année de la première exposition, jusqu’à aujourd’hui.
L’exposition est ouverte du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, les samedis, dimanches et jours fériés de 10 h à 19 h. Fermée le lundi. Plein tarif 8 euros, tarif réduit 7 euros. Partenaire média RMC Radio Montecarlo. Pour plus d’informations: 0125 833811, info@fortedibard.it, www.fortedibard.it.
Exposition World Press Photo 2022 à la Forteresse de Bard |
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