Emergency présente une exposition du photographe Guido Piscitelli sur la guerre

À l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire, EMERGENCY, avec le soutien de Contrasto, organise à Venise, du 13 septembre au 13 octobre 2019, Zakhem|Ferite|Wounds.La guerra a casa|When war comes home, une exposition photographique de Giulio Piscitelli, qui s’est vu décerner le premier prix dans la catégorie No Profit de la 9e édition du World Report Award en juillet.

Après deux premières expositions à Milan et un grand succès auprès du public, l’exposition se déplace au siège d’EMERGENCY à Venise(Isola della Giudecca 212), où elle sera inaugurée le vendredi 13 septembre à 18 heures en présence de Giulio Piscitelli, auteur des photographies, Rossella Miccio, présidente d’EMERGENCY, et Fabrizio Foschini, Afghanistan Analysts Network. Avec cette œuvre, EMERGENCY participe à la 10e édition du Festival des arts de Giudecca et Sacca Fisola.

En 2018, Giulio Piscitelli a visité les centres chirurgicaux d’EMERGENCY pour les victimes de guerre à Kaboul et Lashkar-gah, en Afghanistan, et a rencontré les victimes d’une guerre qui dure depuis plus de 18 ans dans l’indifférence du public. Il leur a donné un visage, un nom, il a découvert leurs histoires.

Des histoires qui parlent d’une violence qui fait irruption dans le quotidien, sans crier gare. Des histoires qui montrent la blessure(zakhem, dit-on en langue dari) causée par la guerre. Les blessures sont placées au centre du récit photographique, parce que c’est ce que la guerre provoque, mais nous voyons aussi les blessures les plus profondes : la peur et l’exaspération qui ne vous quittent jamais alors que le reste du monde semble l’oublier.

Giulio Piscitelli montre la force du peuple afghan, ses clichés transportent les sujets dans un monde illuminé presque irréel, dans une fixité sans temps ni espace, dans la vérité de la guerre, toujours et partout.

EMERGENCY a commencé à travailler dans le pays en 1999. Depuis lors, elle a soigné près de 6 millions de personnes dans les deux centres chirurgicaux, dans le centre de maternité Anabah et dans les différents FAP (postes de secours et centres de santé) situés dans les zones rurales mal desservies par les hôpitaux principaux.

Depuis plus de 18 ans, la guerre en Afghanistan continue de blesser, de tuer et de détruire. Les mines terrestres et les munitions non explosées continuent de mutiler les enfants et les adultes, en particulier les civils.

“Nous avons choisi de célébrer ces 25 ans en montrant à tous, à travers les photos de Giulio, ce qu’EMERGENCY fait depuis sa création. En soignant les victimes, année après année, nous avons compris une chose simple. Que quelles que soient les armes, quelles que soient les raisons, la guerre a toujours le même visage : des morts, des blessés, des gens qui souffrent. C’est en étant confrontés à la souffrance de centaines d’êtres humains chaque jour que nous avons commencé à développer l’idée d’une communauté où les relations sont basées sur la solidarité et le respect. Une société qui se passe de la guerre, pour toujours”, déclare Gino Strada, fondateur d’EMERGENCY.

L’exposition restera également ouverte le samedi 14 septembre et le dimanche 15 septembre à l’occasion du Festival delle Arti et le samedi 12 octobre et le dimanche 13 octobre à l’occasion du Festival Nono.

L’exposition, conçue dans le cadre du projet NO TO WAR, pour une société pacifique et inclusive, respectueuse des droits de l’homme et de la diversité des peuples, est réalisée grâce à la contribution de l’Agence italienne de coopération au développement(AICS).

Giulio Piscitelli (Naples, 1981) a abordé la photographie après avoir obtenu un diplôme en sciences de la communication, en collaborant avec plusieurs agences de presse. Depuis 2010, il travaille en tant qu’indépendant et réalise des reportages photojournalistiques sur l’actualité internationale. Il a documenté le coup d’État en Égypteet les guerres en Syrie, en Irak et en Ukraine. Son premier projet à long terme, consacré à la crise migratoire en Europe, a donné lieu à un livre, Harraga. Voyager en brûlant les frontières(Contrasto, 2017). Son travail a été publié dans de grands journaux nationaux et internationaux, notamment : L’Espresso, Internazionale, Io Donna, The New York Times, Newsweek, La Stampa, Stern, Time, Vanity Fair, Vrji.

Pour toute information, vous pouvez appeler le +39 041 877931, envoyer un courriel à infovenice@emergency.it ou visiter le site officiel d’EMERGENCY.

Crédit photo : Giulio Piscitelli

Source : communiqué de presse

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