Fattori, De Chirico, Boldini, Balla, Morandi, Severini, Casorati, Guttuso... sont les protagonistes d’une exposition qui, du 13 septembre au 11 novembre 2023, animera l’antenne de Florence de la galerie Tornabuoni Arte. Intitulée Réalité et rêve. De Fattori à Guttuso, l’exposition prend la forme d’un voyage à travers l’art figuratif italien du XXe siècle, comprenant des natures mortes, des paysages et des figures humaines. Des coups de pinceau expressifs de Giovanni Boldini aux compositions évocatrices de Plinio Nomellini, du dynamisme des formes de Gino Severini au symbolisme énigmatique de Giorgio de Chirico, en passant par les compositions de Giorgio Morandi, l’exposition invite le public à s’immerger dans l’art figuratif italien du XXe siècle.invite le public à s’immerger dans la complexité de l’art figuratif, en proposant une relecture inédite des œuvres de ces grands maîtres du XXe siècle, qui ont apporté des innovations fondamentales au panorama de l’art et influencent encore aujourd’hui le contexte contemporain.
L’exposition s’ouvre chronologiquement sur Giovanni Boldini, l’un des principaux peintres italiens de la fin du XIXe siècle, interprète sensible de la Belle Époque et très proche de l’impressionnisme. L’exposition comprend Ritratto della signorina Concha de Ossa (Portrait de Mlle Concha de Ossa), peint vers 1888, qui témoigne de sa forte veine de portraitiste, en particulier de figures féminines, presque toujours des femmes de la haute bourgeoisie que Boldini a su représenter au sommet de leur féminité et pleines de personnalité.
On retrouve également la figure humaine dans les œuvres de Pompeo Borra, dont l’exposition présente Modelle (1936), où l’artiste milanais abandonne l’abstraction puriste pour se rapprocher de l’humanisme de Piero della Francesca, et dans Modèle devant le miroir dans l’atelier de Mario Cavaglieri, huile sur toile de 1911, qui représente - comme le titre l’indique - une femme devant un miroir dans un atelier, esquissée à travers une peinture raréfiée et raffinée. Nous trouvons également la Lumière dans la lumière de Giacomo Balla, dans laquelle la figure féminine n’est qu’un prétexte pour créer un jeu de reflets et de transparences qui anticipe les sujets plus futuristes de l’auteur, qui s’imposeront vers le milieu des années 1930. Dans Fanciulla bruna (Fille brune ) et Le stiratrici (Les repasseuses ) de Felice Casorati , en revanche, l’attention à la forme est évidente, comme elle l’est aussi dans Capanno al mare (Cabane au bord de la mer ) de Mario Tozzi: ici, cependant, les figures des baigneuses atteignent le plus haut degré de sublimation, elles deviennent des idoles, de purs objets de contemplation. Elles ne sont pas seulement impassibles, elles sont aussi l’expression d’une énigme.
Parmi les sujets emblématiques de l’art figuratif, les natures mortes ne manquent pas, comme celles de Gino Severini - un artiste aux multiples facettes qui a participé à toutes les phases de la peinture italienne et européenne du XXe siècle - dont l’une des œuvres exposées ici est Il balcone. Sont exposées ici Il balcone (La fenêtre), qui fait partie d’une série de peintures réalisées en 1930 devant la terrasse de son atelier de la rue Marie Davy, à Paris, et Natura morta con galli e pesci (Nature morte aux coqs et aux poissons ) de 1936-1937, où Severini, suivant son idée picturale particulière, détache les objets de leur contexte traditionnel pour les faire revivre dans l’environnement du tableau. Parmi les œuvres représentant des éléments inanimés, on remarque les délicates compositions de Filippo De Pisis, comme Vaso di fiori in un interno (Vase de fleurs dans un intérieur ) de 1945, esquissé par petites touches, original et léger, où les formes, défaites, sont immergées dans une atmosphère poétique. Cette section est complétée par Giorgio Morandi pour qui la nature morte représente un mode de vie, un filtre à travers lequel la réalité peut être lue, interprétée, sublimée.
Enfin, une section de l’exposition sera consacrée aux paysages : ceux de Carlo Carrà - qui a d’abord adhéré au futurisme, puis l’a abandonné pour se rapprocher de la poétique métaphysique - des scénarios à la géométrie proportionnée et rigoureuse comme Campagna di Assisi (1940) ; celles de Giovanni Fattori, l’un des plus grands représentants du courant Macchiaioli, et de Plinio Nomellini; les vues toscanes d’Ardengo Soffici et celles, proches du cubisme, du peintre et écrivain Renato Paresce, l’un des protagonistes de la peinture italienne à Paris dans les années 1920.
Réalité et rêve. Da Fattori a Guttuso est également l’occasion d’admirer quelques œuvres de Giorgio de Chirico, le père de la peinture métaphysique, l’une des expériences les plus novatrices de la première partie du siècle. Enfin, parmi les artistes exposés figurent Pietro Annigoni, Piero Marussig, Mario Sironi et Alberto Savinio, parmi les initiateurs du mouvement artistique du XXe siècle, et enfin de magnifiques œuvres du peintre florentin Ottone Rosai.
Après la clôture de l’exposition, à partir de décembre 2023, Tornabuoni Arte reviendra comme chaque année pour présenter son Anthologie, une sélection des œuvres les plus importantes de l’art moderne et contemporain.
Heures d’ouverture de l’exposition : du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 15h à 19h, entrée libre. Téléphone +39 055 6812697 | info@tornabuoniarte.it - www.tornabuoniart.com
De Fattori à Guttuso, un voyage à travers la peinture florentine du XXe siècle chez Tornabuoni |
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