Du 2 au 11 août 2024, le château San Terenzo de Lerici accueillera l’exposition des artistes Daniela Spaletra et Jaya Cozzani Chandra Da Cosa Nasce Cosa. Le titre provient d’un proverbe populaire, analogue aux pépins de pomme qui, s’ils sont plantés, ont la capacité de subir des variations spectaculaires de père en fils et de créer une nouvelle plante inattendue. Le physicien allemand Werner Karl Heisenberg enseigne que l’on ne peut pas connaître la réalité physique de manière objective, mais que l’on doit adopter un modèle probabiliste. L’exposition est donc basée sur le hasard dans la matière. Pour les artistes, l’acte même d’observation modifie les objets observés, et pour connaître quelque chose, il faut entrer en contact avec la matière. Au moment où l’on entre en contact avec quelque chose, cette chose se modifie et en même temps l’homme se façonne.
Daniela Spaletra est née à Turin, diplômée en peinture puis en arts multimédias à l’Académie des beaux-arts de Carrare, elle vit et travaille à Lerici (La Spezia). Elle a commencé sa carrière artistique dans les années 1980 dans le domaine de la photographie expérimentale avec l’artiste Sergio Fregoso de La Spezia. Ses interventions sont toujours idéologiquement connotées comme un art social, idéologique et féminin. Les installations richement polysémiques marquent l’espace de relations intenses qui explorent la mémoire collective ancestrale, le rituel, et parfois, tentent de frapper les sens de l’observateur en essayant de modifier certains processus sociaux et culturels. Il vit l’art comme une urgence expressive, comme un acte révolutionnaire, libre de toute contrainte, sans frontières et contre l’indifférence, à vivre dans tous les espaces et pas seulement dans les lieux prévus à cet effet. Ces dernières années, sa poétique s’est concentrée sur le concept de mémoire, de temps, sur le rêve de pouvoir réunir des époques et des lieux éloignés, sur le concept de paysage, sur l’altération des frontières, sur la création de nouvelles terres, sur la réappropriation d’espaces fermés, sur la mise en évidence d’une criticité en action à travers des actions enregistrées et partagées, en imaginant des réalités différentes, des mondes parallèles et des lieux intemporels. Les derniers projets sont à la fois individuels et collectifs : Dimora, avec Zoya Shokookooki, sous la direction de Matteo Innocenti, Debacle Fourteen Artellaro Review, Tellaro (SP) 2023. Orphans, sous la direction de Gino D’Ugo, Parallelamente, Circuito Off del Festival della Mente, Sarzana (SP) 2023. Plusultra/BEATE TERRE, exposition personnelle sous la direction de Maila Buglioni, Independent Art Space, Gate26A, Modène, 2022. IN PECTORE, exposition personnelle, sous la direction de Nicola Barattini, Chiesa Madonna delle Lacrime, Carrara, 2021. PLUSULTRA , BURN_ Pixelache Festival curated by Dimora OZ for KAD Kalsa Art District, Helsinki, Finlande, 2021. PLUSULTRA /ARKAD Video/Performance curated by Lori Adragna and Andrea Kantos, Dimora OZ and Bridge Art, in the programme of ARKAD KIN LINE LEGACY, Palermo, 2021. PLUSULTRA/BEATE TERRE, projet curaté par FourteenArTellaro, Dimora OZ et Analogique, événement collatéral d’ARKAD pour Manifesta 13 - Les Parallèles du Sud, Tellaro (Sp), 2020.
PLUSULTRA, exposition personnelle 16Civico, organisée par Maila Buglioni, Pescara, 2020. Tempofermo,16 Civico, Ass. Culturale Opus, Pescara event -online, curated by Christian Ciampoli and Chiara Scarlato, 2020. Plusultra/La Superfice Accidentata, exposition d’art vidéo, Fourteen/Artellaro, commissaire Gino D’Ugo, Tellaro (Sp) 2019. Batticuore, Arte/Anarchia, organisée par Escuela Moderna Ateneo/Libertario et ApARTe MACRO/asilo Museo D’Arte Contemporanea, Rome, 2019. OM, Out Of Metropoliz, avec G.Cantoni et A.Luporini, MACRO Museo d’Arte Contemporanea, Rome, 2019. Let’s Travel Around the World Rizomi-NoPlace 4 - Ex Ceramica Vaccari, S.Stefano Magra, (Sp) 2018. Not-Modular avec A. Luporini, MAAM, Museo dell’Altro dell’Altrove di Metropoliz, Rome, 2018. PUBLIC GARDEN with G.Cantoni and A.Luporini , curated by Luca Monzani, Independent Art Space Gate26A, Modena, 2017. Exposition personnelle UNICURSALE, Chiesa Madonna delle Lacrime, sous la direction de Gilberto Pellizzola, Carrara, 2014.
Jaya Cozzani Chandra (Mumbay, 1982), travaille avec la matière, le temps, la science et la philosophie. Elle incarne une approche théorique, mais aussi purement poétique du visible et son travail oscille entre image et abstraction, entre Orient et Occident. Elle est à la recherche de l’ordre mathématique, scientifique et cosmique du monde, dans lequel la forme et la substance sont inextricablement liées, car tout évolue dans un flux continu. Elle a développé toute sa carrière académique dans les arts figuratifs à l’Académie des Beaux-Arts de Carrare dans le cours d’Arts Multimédia et s’est spécialisée dans les Arts Visuels à l’Académie des Beaux-Arts de Brera. Pendant la transition entre les académies, elle a remporté le prix du jeune artiste berlinois pour l’art en 2007 promu par les Amis du Camec à La Spezia, un stage chez Fabrica s.p.a., le centre de communication de Benetton. le centre de recherche en communication de Benetton à Villorba, et un stage à l’IUAV (Teach Me, Fast Forward - Very Very Very Stupid, avec Matteo Cibic et Cosimo Bizzarri) à Venise. Après avoir participé à la résidence promue par la Fondazione Furla, Carisbo, Manbo et Xing, un atelier avec Giovanni Anceschi et Luca Trevisani au Palazzo Pepoli à Bologne, il a géré et coordonné le projet de résidence RUN/ Spazio per artisti di passaggio qui s’est déroulé de 2012 à 2015 à Lerici, le Golfe des Poètes, au mois d’août. Son apprentissage dans l’“atelier” de Remo Salvadori, à la fois mentor et maître d’art, a été fondamental et a commencé en 2011. Dans un dialogue constant avec Tommaso Trini et Pier Luigi Tazzi, il a partagé des moments importants de sa recherche. Il a à son actif des projets individuels et collectifs : Come l’acqua abbraccia la roccia quando la incontra à Rome un atelier en 2016, Base/Progetti per l’arte à Florence en 2017, Making of an artist à Pelago un atelier pour jeunes artistes en 2017, Cos’è l’arte ? Cercando i fondamenti della forma à Mantoue en 2017, Il blu perenne del cielo à Milan chez MARS, Cos’è l’arte ? Chapter II - Il segno del vuoto à Hiroshima, Japon en 2019, VISIBILIA, come rendere visibile l’invisibile au Palazzo Ducale à Gubbio en 2022, et Equorea (di mari, ghiacci, nuvole e altre acque ancora), un projet d’exposition organisé par Giulia Bortoluzzi à Milan, a présenté Soffia dove vuole, une œuvre in situ pour BUILDING.
Horaires : du mardi au dimanche de 17 heures à 23 heures.
Tarifs : Plein tarif € 3.00 | Tarif réduit : € 2.00 (entre 18 et 25 ans)
Au château de San Terenzo, l'exposition de Spaletra et Cozzani sur l'art de façonner et d'être façonné |
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