A l’occasion des célébrations du 5ème centenaire de la naissance d’Eleonora Álvarez de Toledo (1522-1562), épouse du second duc (et premier grand duc) de Toscane, Cosimo I de’ Medici, la Fraternité des Laïcs d’Arezzo, une association qui participe à la vie de la ville depuis plus de 750 ans, également à travers ses nombreuses activités dans le domaine culturel et surtout historico-artistique, fera partie du Comité pour les Célébrations de la Duchesse promu par la Municipalité de Florence. 750 ans, a participé à la vie de la ville à travers ses nombreuses activités, également dans le domaine culturel et en particulier historico-artistique, fera partie du Comité pour les célébrations de la Duchesse promu par la Municipalité de Florence. Dans ce contexte, la Fraternité a organisé, dans l’un de ses anciens oratoires portant les noms des saints Lorentino et Pergentino, du 21 juillet au 2 décembre, une exposition consacrée à Eleonora qui, aux côtés de son époux, a séjourné à plusieurs reprises dans le pays d’Arezzo entre 1539 et 1544, puis en 1561 (avant le départ de la noble d’origine espagnole, qui s’est produit l’année suivante à Pise). L’exposition s’intitule Eleonora de Toledo Duchesse de Toscane. Les séjours au pays de l’épouse de Cosme Ier de Médicis.
Cosimo et Eleonora, unis par les liens du mariage en juin 1539, commencèrent immédiatement à visiter le Dominion, préférant se rendre dans les régions, telles que les terres autour d’Arezzo, qui devaient être rendues plus sûres à une époque où la couronne ducale n’était pas encore fermement entre les mains des jeunes Médicis. Construire de nouvelles fortifications, entrer en contact avec les classes dirigeantes locales récalcitrantes, apprendre à connaître les gens et la terre, telles étaient les raisons qui poussaient le tout jeune couple à entreprendre de tels voyages. Naturellement, comme cela avait déjà été le cas lors du séjour du pape Léon X en novembre 1515, puis lors des deux visites, en 1534 et 1536, d’Alexandre, le premier duc de la lignée, les honneurs dignes de princes de rang, dont la mémoire a été transmise non seulement dans les documents de l’époque, mais aussi dans ceux de la Renaissance, furent préparés pour accueillir Cosimo et Eleonora à Arezzo. La mémoire des ducs a été transmise non seulement dans les documents de l’ancienne municipalité d’Arezzo, mais aussi dans les souvenirs de ceux qui ont assisté aux entrées et aux séjours des ducs et, bien sûr, dans les pages incontournables de Giorgio Vasari. Des appareils éphémères sont mis en place, les portes de la ville sont parées de festivités et, surtout, le palais des Prieurs (aujourd’hui siège de la Commune) où Cosimo et Eleonora sont accueillis ; des pièces de théâtre sont montées pour “ plaire ” à la duchesse et à la cour des nobles ainsi qu’aux nombreux Espagnols de la suite. Plusieurs messes solennelles sont ensuite célébrées, notamment le 1er août 1540, date à laquelle la victoire de Montemurlo est commémorée dans la cathédrale de San Donato. Un effort non négligeable, également sur le plan économique, pour la ville et ses Prieurs, mais qui, comme nous l’apprend le susmentionné Vasari, participant à cette époque, fut également l’occasion pour les artistes d’Arezzo de se mesurer aux scènes de comédies, avec des appareils éphémères, avec ce qui était désormais habituel dans la Florence dominante mais moins habituel pour l’Arezzo isolée. Et, bien sûr, ces séjours ducaux ont dû marquer les habitants d’Arezzo, non seulement par la richesse et la nouveauté des vêtements et des coiffures de la duchesse et de ses dames d’honneur, mais aussi par les règles d’étiquette qui seront introduites dans le duché par Eléonore elle-même.
Au cours de ces voyages dans le pays d’Arezzo, Cosimo et Eleonora visitent à trois reprises (en 1540, 1541 et 1544) le couvent de La Verna, sur la montagne infranchissable donnée à saint Josémaria.montagne infranchissable offerte à Saint François par Monsieur Orlando Catani da Chiusi in Casentino en 1213, où le Pauvre d’Assise reçut les Stigmates en 1224, et qui, au fil du temps, s’était transformé d’une fondation primitive et pauvre en l’un des premiers sanctuaires de la chrétienté. Dans ce lieu, dont Alighieri lui-même se souvient comme d’un "grossier rocher entre le Tibre et l’Arno", les ducs Médicis furent accueillis par la communauté des frères, et ce fut surtout Eleonora, une femme profondément religieuse, qui, dès son premier séjour, forgea une relation profonde avec le couvent. En effet, après avoir donné naissance à une fille, Maria, le couple avait besoin d’un héritier mâle pour assurer l’avenir de la dynastie. Eleonora adressa donc ses prières à saint François et prononça le vœu que si elle donnait naissance à un fils, elle l’appellerait Francesco, en l’honneur du saint, ce qu’elle fit en avril de l’année suivante. Pour ce lien, Eleonora, en particulier, offrit des dons au couvent au fil du temps (comme une série de manuscrits enluminés à Florence entre 1552 et 1553), patronna la construction de bâtiments, donna une impulsion à l’activité de l’apothicairerie et, enfin, dans son testament, elle disposa d’un legs de 1 000 ducats en faveur de la fondation auvergnate, qui recevrait des intérêts annuels.
Pour rendre compte des visites des ducs à Arezzo: à Arezzo et à l’Alverne dans l’exposition promue par la Fraternité des Laïcs, des œuvres (peintures, sculptures, manuscrits enluminés et imprimés, manuscrits, reliquaires, objets en céramique) seront exposées pour illustrer le milieu artistique d’ Arezzo à l’époque de la présence des ducs dans la ville. (section I), une ville où Niccolò Soggi et Giovann’Antonio Lappoli - et un Vasari jeune mais déjà bien intégré dans le tempérament florentin - étaient les peintres appelés à créer les décorations éphémères, des artistes dont les œuvres, dont certaines n’ont jamais été exposées auparavant, seront présentées dans l’exposition. Parallèlement, dans une autre partie de l’exposition (section II), il sera rendu compte des nombreux cadeaux que la duchesse Eleonora a adressés au sanctuaire de l’Alverne et qui y sont encore jalousement conservés aujourd’hui.
Photo: Bottega di Agnolo Bronzino, Portrait d’Eleonora Álvarez de Toledo, épouse de Cosimo I de’ Medici (septième-huitième décennie du XVIe siècle ; panneau, 67x52 cm ; Florence, collection FGB).
Arezzo célèbre Eleonora Álvarez de Toledo, épouse de Cosimo I de' Medici, avec une exposition |
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