Les œuvres de l’artiste vénitien Gianfranco Meggiato (Venise, 1963) arrivent dans la Vallée des Temples d’Agrigente: les sculptures d’aujourd’hui rencontrent l’architecture d’hier. L’exposition de Gianfranco Meggiato, intitulée L’uomo quantico, non c’è futuro senza memoria (L’homme quantique, il n’y a pas de futur sans mémoire), organisée par Daniela Brignone, se tient jusqu’au 4 janvier au Parc archéologique de la Vallée des Temples, à Agrigente. Organisée par MondoMostre, l’exposition individuelle comprend également une installation à l’entrée du musée archéologique Pietro Griffo.
Treize œuvres monumentales sont exposées, dont quatre ont été conçues pour la Vallée des Temples et exposées au public pour la première fois : Lo specchio dell’Assoluto (Le miroir de l’absolu ), qui ouvre tout le parcours devant le temple de Junon, Quantum Man (L’homme quantique), qui donne son titre à l’exposition personnelle et qui se trouve devant le temple de Concordia, Sfera Aquarius (Sphère du Verseau ) et Quanto di luce (Combien de lumière ), toutes deux devant le temple de Zeus.
L’exposition se veut un voyage à travers les images et les assonances : Gianfranco Meggiato part à la recherche de son Homme Quantique, maître de son futur, fait de présences et de vides parfaits. Meggiato entend tracer un chemin, en reflétant sa propre image dans des sphères, des plis brillants et des volutes souples, des matériaux non nobles qui s’assemblent : C’est ainsi qu’est né L’homme quantique (fonte d’aluminium peinte, avec sphères en acier inoxydable) assemblé par l’artiste sans dessin préparatoire, devant le temple de la Concorde ; ou Le souffle de vie (fonte d’aluminium peinte, avec sphères en laiton chromé) qui tend l’arc d’Héraclès, et encore Sfera Acquarius (fonte d’aluminium peinte, avec sphères en acier inoxydable). Les frères Càstore et Polluce se transforment ainsi en œuvres suspendues entre les vivants et les morts, et avec Taurus on entre en contact avec Zeus, d’où tout est parti.
L’homme quantique de Gianfranco Meggiato nous invite à un voyage à l’intérieur de nous-mêmes", déclare le conseiller régional pour les biens culturels et l’identité sicilienne, Alberto Samonà, “qui est aussi une rencontre à travers les quatre éléments, à la découverte d’un univers qui dépasse le rationnel pour placer l’homme dans une dimension cosmique”. Le dialogue entre le contemporain et l’ancien se remplit dans la Vallée des Temples, avec une nouvelle signification qui traverse les siècles pour redécouvrir les racines de la relation entre l’homme et son essence la plus profonde, dans une dynamique existentielle qui va au-delà du temps".
“Gianfranco Meggiato réussit aisément une entreprise aussi difficile que celle d’entrer dans une ’relation sentimentale’ avec le site de la Vallée des Temples, sans se laisser submerger par sa grandeur”, souligne le directeur du Parc archéologique, Roberto Sciarratta. “Nous sommes heureux d’accueillir cette conversation et cet échange entre l’ancien et le contemporain, en rapprochant les œuvres de Meggiato de celles d’autres grands artistes déjà présents aujourd’hui”.
“Meggiato, explique la commissaire Daniela Brignone, compose un voyage idéal dans l’un des sites archéologiques les plus importants au monde, confrontant la mémoire du passé et les perspectives énigmatiques de l’avenir, réfléchissant sur l’homme à la recherche de lui-même. Les œuvres exposées révèlent un monde intérieur autour duquel gravite un répertoire de personnages mythologiques et de symboles qui deviennent des allégories de l’espace vital de l’homme. La science quantique dont l’artiste s’inspire dévoile le mystère et les connexions cosmiques”.
Gianfranco Meggiato est né le 26 août 1963 à Venise, où il a fréquenté l’Institut d’État des arts, étudiant la sculpture en pierre, en bronze, en bois et en céramique. Il fait ses débuts à l’âge de 16 ans lorsque la ville l’invite à exposer à la galerie municipale Bevilacqua La Masa, sur la place Saint-Marc. Dans son travail, Meggiato s’inspire des grands maîtres du XXe siècle : Brancusi pour sa recherche de l’essentiel, Moore pour la relation intérieur-extérieur de sa maternité et Calder pour l’ouverture à l’espace de ses œuvres. L’espace, en effet, entre dans les œuvres et le vide devient aussi important que le plein. Meggiato invente le concept d’“introsculpture” dans lequel le regard de l’observateur est attiré vers l’intériorité de l’œuvre, sans se limiter aux surfaces extérieures. Depuis 1998, il participe à des expositions et à des foires en Italie et à l’étranger ; en 2010, il a installé une sphère monumentale sur le Geox Breath Building à Milan, et en 2011 et 2013, il a participé à la Biennale de Venise. En 2017, une collaboration avec le MARCA de Catanzaro a abouti à la création de Il Giardino delle Muse Silenti, un labyrinthe de 20 mètres de diamètre composé de 4 mille sacs de jute. Les Muses Silencieuses ont fait le tour du monde, mais Meggiato s’est arrêté à Palerme où Manifesta12 l’a invité à exposer La spirale della vita, une œuvre de 12 mètres de diamètre, dédiée aux 878 victimes de la mafia dont les noms sont imprimés sur des sacs de jute. Il a reçu le prestigieux prix ICOMOS-UNESCO “pour avoir magistralement combiné l’ancien et le contemporain dans des installations sculpturales d’une grande puissance évocatrice et d’une grande valeur esthétique”. En 2019, il a été invité à Matera, capitale de la culture, avec son Il giardino di Zyz.
Pour plus d’informations, visitez le site officiel du parc de la Vallée des temples.
Agrigente, les œuvres de Gianfranco Meggiato arrivent dans la Vallée des Temples |
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