Du 13 avril au 28 juillet 2024, le musée Luigi Bailo de Trévise accueillera l’exposition Mode et modernité entre le XIXe et le XXe siècle, organisée par Fabrizio Malachin et promue par la municipalité de Trévise.
L’exposition prend pour point de départ l’activité de deux protagonistes de la scène trévisane et vénitienne de l’époque que le musée souhaite faire redécouvrir au grand public à l’occasion des 100e et 60e anniversaires de leur mort : Lino Selvatico et Giulio Ettore Erler. Des artistes célèbres notamment pour leurs grands portraits féminins et leurs nus sensuels mais jamais vulgaires, qui ont illustré la naissance du “petit” monde bourgeois de Vénétie. Le projet d’exposition découle également d’une acquisition récente des Musées Civiques de Trévise : le vaste noyau d’œuvres, comprenant des peintures, des esquisses, des dessins, des gravures, des croquis et des travaux précoces et préparatoires, de Lino Selvatico appartenant à la famille, sous la forme d’un prêt gratuit et, en partie, d’une donation. Plus de cinquante peintures et environ trois cents œuvres graphiques, auxquelles s’ajoutent des gravures et des photographies utilisées par l’artiste pour ses études et, surtout, les archives privées du peintre, composées de vingt-cinq dossiers de documents, de journaux intimes et de lettres manuscrites, pour la plupart inédits, de photographies de famille, des archives personnelles et de la bibliothèque personnelle de 1200 volumes. Un noyau qui n’est pas exposé actuellement et dont une sélection sera présentée pour la première fois à cette occasion.
L’un des protagonistes de l’exposition sera Giovanni Boldini, auquel une salle spéciale sera consacrée, ainsi que de nombreux autres artistes tels que Cesare Laurenti, Ettore Tito, Cesare Tallone, Vittorio Corcos, Giacomo Grosso, Giacomo Favretto, Pietro Pajetta et Eleuterio Pagliaro. Alberto et Arturo Martini, l’Anglais John Lovery et l’Allemand Franz S. von Lenboch.
De grandes peintures prêtées par plus de cinquante musées et collections publiques et privées, ainsi que des dessins, des affiches (concédées par le Museo Nazionale della Collezione Salce de Trévise), des gravures, des sculptures, mais aussi des vêtements, des éventails, des casquettes.
Une exposition qui entend emmener le visiteur dans un monde de fréquentation intense, de grande mondanité. “Après les rétrospectives réussies de Canova, Arturo Martini et Juti Ravenna, cette exposition nous permet d’approfondir l’étude de nos meilleurs artistes actifs entre le XIXe et le XXe siècle”, a déclaré le maire Mario Conte. “Ce fut en effet une période particulièrement dynamique pour Trévise, tant sur le plan économique, avec la naissance d’entreprises et d’activités économiques prospères, et donc d’une bourgeoisie riche, que sur le plan artistique. Il suffit de penser au groupe de jeunes qui se réunissait autour de Gino Rossi et d’Arturo Martini. Pour ces derniers, comme pour tous les véritables protagonistes, le milieu vénitien reste la première référence, mais avec une tendance à se comparer aux milieux plus en vogue, Milan, Munich et Paris en particulier. Une fois de plus, Trévise réaffirme son rôle dans l’art avec une grande exposition qui met en valeur sa beauté et ses particularités en présentant ses meilleurs interprètes dans une recherche continue visant à enrichir le panorama culturel”.
Pour plus d’informations : www.museicivicitreviso.it
Image : Cesare Saccaggi, In Babylon or Semiramis, détail (collection privée)
À Trévise, une exposition sur la mode féminine et la modernité entre le XIXe et le XXe siècle. Boldini, Erler, Selvatico parmi les protagonistes |
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