À Naples, l'exposition personnelle de Michael Rotondi intitulée "Ca piogg' dint' 'o cor'


Du 2 au 30 mars 2019, Naples accueillera l'exposition personnelle de Michael Rotondi "Ca piogg' dint' 'o cor" dans trois lieux.

Exposée du 2 au 30 mars 2019 à Naples (dans trois lieux : Au Réfectoire de l’ancienne Bibliothèque du Complexe de San Domenico Maggiore, à la Bibliothèque de recherche de l’aire humaniste BRAU de l’Université de Naples Federico II et au Spazio NEA), l’exposition personnelle Ca piogg’ dint’’o cor ’ est configurée comme un hommage de Michael Rotondi (Bari, 1977) à la capitale napolitaine. Le choix même du dialecte dans le titre (une citation de la chanson Tu t’e’ scurdat ’e me du célèbre artiste napolitain Liberato) sonne comme une déclaration d’amour à la ville.

L’exposition organisée par la galerie milanaise AreaB en partenariat avec Spazio NEA, en collaboration avec ledépartement de la culture et du tourisme de la ville de Naples, bénéficie du patronage de la Fondation Donnaregina pour les arts contemporains. L’exposition personnelle, organisée par Marina Guida, se présente comme un projet in situ auquel s’ajoute un segment anthologique d’œuvres résumant la carrière créative de l’artiste : de la peinture sur toile à la peinture numérique, des expériences de motion graphic aux installations environnementales.

“Les trois espaces choisis pour accueillir les nouvelles approches de recherche de Rotondi, explique le commissaire, deviennent des environnements d’installation. Les trois installations doivent être considérées comme une installation unique, diffuse et totale qui, par le biais de différents médias et langages, entend développer une narration de la ville de Naples. Rotondi mélange tradition et innovation avec une approche punk, allant de l’art ancien à l’illustration. Dans certaines de ses œuvres, l’histoire d’un microcosme partant de la périphérie de la capitale de la Campanie devient l’histoire d’une génération, avec ses rêves, ses espoirs et ses problèmes, à laquelle le public est appelé à s’identifier à travers les différents modes d’expression déployés par l’artiste”.

Dans le réfectoire de l’ancienne bibliothèque du complexe de San Domenico Maggiore, dans un cadre évocateur et dans l’obscurité, est projetée la vidéo inédite Botte, qui se déroule dans le quartier napolitain de Bagnoli, et qui combine animation en noir et blanc et son. Dans les salles d’exposition du BRAU (où l’on peut également admirer quelques vestiges des anciens murs grecs de la ville) sont présentées des œuvres numériques en impression lambda et une installation environnementale résultant de l’assemblage de cartes postales envoyées à l’artiste par des personnes qui vivent à Naples ou y ont séjourné pendant une courte période. Enfin, Spazio NEA accueille une courte exposition anthologique avec des œuvres sur papier, des textiles et des matériaux hétérogènes, ainsi qu’une installation environnementale. Lors de la soirée d’ouverture, il accueillera également une performance en direct de l’artiste, accompagnée d’un DJ set.

“L’accumulation a toujours fait partie d’un processus créatif qui caractérise mon travail”, explique l’artiste, “où je génère des papiers, des toiles, des dessins avec rapidité. Je préfère installer en juxtaposant souvent tout, presque au rythme de la musique, pour créer un seul espace expressif”. Rotondi s’inspire à la fois de la “haute culture” et de la “culture populaire” en s’inspirant de l’art de la rue, de l’illustration indépendante et de l’imagerie punk, indie et pop de l’univers musical. L’accent mis sur Liberato dans le titre de l’exposition, avec lequel l’artiste estime partager une approche commune de son travail, n’est donc pas un hasard : de même que le musicien anonyme transforme la tradition de la musique populaire grâce à des solutions électroniques et à l’utilisation d’un argot juvénile qui s’inspire de la tradition, Michael Rotondi innove la peinture en l’interprétant dans une déclinaison numérique, au point de passer à l’installation et à l’animation.

Michael Rotondi, artiste originaire des Pouilles qui vit et travaille à Milan, a déjà exposé à la Biennale de Prague (2009), à la Biennale Italie-Chine (2012), à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo (2015), au MAC de Lissone (2016), au Palazzo Reale de Milan (2017) et à la 12e édition de Manifesta (2018). Il a été finaliste du Laguna Art Prize en 2013 et du Cairo Prize en 2017.



Pour toute information, vous pouvez envoyer un courriel à info@spazionea.it.

Sur la photo :
Michael Rotondi, Ca piogg’ dint’ ’o cor ’ (2019 ; émail sur papier toilé, 30 x 40 cm).

À Naples, l'exposition personnelle de Michael Rotondi intitulée
À Naples, l'exposition personnelle de Michael Rotondi intitulée "Ca piogg' dint' 'o cor'


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