À la Fondation Biscozzi Rimbaud de Lecce, le Bois sacré de Yuval Avital


La Fondation Biscozzi | Rimbaud de Lecce a inauguré l'exposition Lucus de Yuval Avital, un projet in situ inspiré par la forêt sacrée. Quatre-vingt-dix œuvres ont été exposées, certaines récentes et d'autres créées pour l'occasion.

L’exposition Lucus de Yuval Avital, organisée par Massimo Guastella, a été inaugurée à la Fondation Biscozzi | Rimbaud de Lecce. Pour la Fondation, l’artiste a conçu et réalisé un projet in situ inspiré par le bois sacré, le lucus, cher aux anciens Romains mais également considéré par les arts. Constamment à la recherche de traces humaines et de récupérations rituelles, fascinée par les différentes identités des lieux, Avital a conçu un itinéraire d’exposition qui vise à créer des interrelations avec la communauté et ses racines culturelles et naturelles, en évoquant les zones boisées reculées couvertes par le maquis de la péninsule ionienne-salentine.

Quatre-vingt-dix œuvres sont exposées, certaines récentes, d’autres créées pour l’occasion, toutes caractérisées par la polyvalence dans l’utilisation des langages et des moyens d’expression, par la créativité parfois inquiète qui combine l’art traditionnel et le multimédia.



Le parcours de l’exposition se déroule en quatre moments: dans la première salle, au rez-de-chaussée, à laquelle on accède par un rideau, cinq menhirs suggèrent le lieu sacré, symbolisant un paysage sylvestre où les parallélépipèdes approximatifs s’élèvent verticalement, comme des arbres. Les monuments monolithiques sont reproduits à l’échelle, en “dialogue” (comme le définit l’artiste) avec des artisans locaux de papier mâché. Ces structures verticales sont accompagnées de la série picturale des Baigneuses, représentations expressionnistes dans une atmosphère onirique. L’installation, conçue spécifiquement pour la Fondation, permet au public de pénétrer dans un environnement immersif qui, comme le souligne le commissaire, “se transforme en une métaphore du paysage méditerranéen, perdu mais persistant dans la mémoire, dans une sorte de salle totale immersive, très proche de l’œuvre totale qui est en même temps la signature personnelle de l’artiste”.

Nous continuons dans la salle où sont disposés douze masques sonores, aux effigies hiératiques, irrégulières et irréelles, émettant des sons ineffables, peut-être ancestraux. On continue dans la salle suivante avec la boîte à lumière de la série de photos 2018 Light Recordings No. 8 Taidung/32, une prise de vue nocturne vécue directement dans une forêt sacrée selon les traditions indigènes du peuple taïwanais. L’écran à grande échelle est associé à la “communauté” de quatorze Baigneuses en plâtre, des statuettes surréalistes dont les corps humains sont interpénétrés par la végétation.

L’exposition s’achève dans les salles du premier étage, où Avital place trois Singing Tubes, sculptures sonores totémiques reproduisant des voix, parmi les œuvres de la collection permanente de la Fondation : la grande girafe qui respire(Singing Tubes n° 2), l’araignée bleue vacillante(Singing Tubes n° 3) et le ver aux couleurs vives et à la tonalité grave(Singing Tubes n° 6).

Dans le collage des moyens expressifs de l’art, Yuval Avital fait coexister des éléments apparemment éloignés, les résume et relie étroitement le présent au territoire, aux origines et aux rituels.

Le catalogue de l’exposition, édité par Massimo Guastella, Dario Cimorelli Editore, est en préparation.

Pour plus d’informations: https://www.fondazionebiscozzirimbaud.it/it/

À la Fondation Biscozzi Rimbaud de Lecce, le Bois sacré de Yuval Avital
À la Fondation Biscozzi Rimbaud de Lecce, le Bois sacré de Yuval Avital


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