Napoléonraconté par Jeremy Irons, le grand acteur oscarisé en 1991 : les 8, 9 et 10 novembre, Napoléon arrive dans les salles de cinéma. Nel nome dell’arte, le documentaire produit par 3D Produzioni et Nexo Digital en partenariat avec Intesa Sanpaolo et Gallerie d’Italia, sur un sujet de Didi Gnocchi, qui a coécrit le scénario avec Matteo Moneta, avec une bande originale de Remo Anzovino et réalisé par Giovanni Piscaglia.
Pendant “l’angoissante dérive de Sainte-Hélène”, avant sa mort, Napoléon pensait (comme nous le lisons dans ses mémoires) que la postérité l’admirerait non seulement pour ses batailles, mais aussi pour avoir apporté la culture et la beauté au peuple, en créant l’école publique et l’idée moderne du musée universel. Écrivain raté, lecteur compulsif, admirateur de l’art et de son pouvoir de communication, Napoléon était poussé dans ses exploits par la soif de pouvoir et de gloire, mais aussi par le besoin de connaissance et l’ambition d’associer son image aux grandes civilisations du passé. Au cours de ses campagnes militaires, il encourage la recherche, les vols colossaux d’œuvres et les fouilles archéologiques, notamment en Italie et en Égypte, d’où découlent des découvertes comme la pierre de Rosette et la fondation des premiers musées publics au monde : le Louvre à Paris et, à sa suite, la Pinacothèque de Brera à Milan. Esprit infatigable, mémoire prodigieuse, passionné par toutes les disciplines, Napoléon (Ajaccio, 1769 - Sainte-Hélène, 1821) transforme son sentiment naturel de supériorité en instinct paternel : les citoyens de l’Empire sont pour lui des enfants à éduquer, par la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre. Dans les territoires conquis, il apporte des réformes scolaires, des révolutions architecturales et urbanistiques et une nouvelle compréhension du classicisme : le style Empire, dont la figure du souverain fait partie intégrante, représentée dans des bustes en marbre, des pièces de monnaie et des tabatières, ou seulement mentionnée à travers le célèbre N.
Lepoint de départ du film est le couronnement de Napoléon comme roi d’Italie dans la cathédrale de Milan le 26 mai 1805 : un moment qui souligne le lien étroit avec le monde gréco-romain, la Renaissance et même l’héritage lombard, représenté par la couronne de fer que Napoléon a voulu porter au point culminant de la cérémonie. En outre, pour la première fois depuis lors, le Te Deum de Francesco Pollini, composé et joué pour le couronnement et retrouvé récemment dans les archives de l’État, a été transcrit, orchestré et interprété au Dôme. Dans le film, on le voit interprété lors d’une répétition générale dans la Sala delle Cariatidi du Palazzo Reale, puis dans la cathédrale de Milan par l’orchestre de la Fondazione ’I Pomeriggi Musicali’, sous la direction de Marco Pace, avec la mezzo-soprano Giuseppina Bridelli. Pour l’occasion, il sera également possible de suivre la restauration du manteau porté ce jour-là par Napoléon et des objets de cérémonie qui l’accompagnaient, un précieux travail de récupération lié au projet Restituzioni d’Intesa Sanpaolo.
Milan, choisie comme première capitale du Royaume d’Italie et ville aux fortes sympathies napoléoniennes, est un lieu clé du film. De la Biblioteca Nazionale Braidense (avec le manuscrit autographe de Il cinque maggio de Manzoni et les volumes de la Description de l’Egypte), à la Pinacoteca di Brera, l’un des pivots du récit. Si, en effet, à partir de la campagne d’Italie, la péninsule fut l’objet d’une spoliation méticuleuse des œuvres d’art, il est vrai qu’avec Brera fut fondé le premier “musée universel” italien, une sorte de “petit Louvre” où convergeait le meilleur de la production italienne. Si Milan était un centre de réception et de tri des œuvres, Rome était certainement un lieu privilégié d’“extraction”, ainsi qu’un portail permettant de renouer avec les mythes d’Alexandre le Grand, d’Auguste et d’Hadrien. Depuis le musée Pio Clementino et les Musei Capitolini, le film raconte l ’odyssée des œuvres parties pour Paris et revenues à la maison, discrètement, la nuit, en 1816, grâce aux efforts de Canova. Il s’agit de quelques-unes des œuvres les plus importantes de la tradition occidentale : l’Apollon du Belvédère, le Laocoon, la Galate mourante et même la Brute du Capitole, qui devint à Paris une icône de la liberté républicaine et de la lutte tyrannique et fut portée en triomphe dans les cortèges célébrant la mort de Robespierre. Dans les salles du Louvre, on peut se plonger dans les critères scientifiques et encyclopédiques avec lesquels l’exposition des œuvres a été organisée et admirer le couronnement de Napoléon et de Joséphine de Beauharnais, le 2 décembre 1804, à Notre-Dame, œuvre monumentale de Jacques-Louis David. Un intermède toscan conduit ensuite le spectateur à San Miniato, ville natale des Bonaparte, et à l’île d’Elbe, où les livres emportés par l’Empereur en exil permettent d’évoquer son goût obsessionnel pour la lecture et sa mémoire exceptionnelle.
Pour mieux comprendre la figure de Bonaparte, le film comprend des interventions de : Luigi Mascilli Migliorini, historien, Université de Naples et directeur de la Revue italienne d’études napoléoniennes ; Salvatore Settis, archéologue, historien de l’art et président du conseil scientifique du Louvre ; James Bradburne, directeur de la galerie d’art de Brera ; Ilaria Sgarbozza, historienne de l’art ; Ernesto Ferrero, écrivain, auteur du roman “N”, prix Strega 2000 ; Cynthia Saltzman, historienne de l’art et écrivain ; Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre ; Assem El-Dessouki, historien de l’Egypte moderne ; Aude Semat, département d’art égyptien, Metropolitan Museum, New York ; Alberto Antonio Banti, historien, Université de Pise ; Charles Bonaparte, dernier descendant de la famille Bonaparte ; Peter Hicks, historien, Fondation Napoléon ; Chantal Prévot, historienne, Fondation Napoléon ; Laurent Alberti, conservateur, Arc de Triomphe du Carrousel ; Christophe Beyeler, conservateur, Château de Fontainebleau ; Marco Pupillo, Musée Napoléon, Rome.
La bande originale du film sortira dans le monde entier le vendredi 5 novembre 2021 chez Sony Classical et marque la septième collaboration de Remo Anzovino avec le projet Nexo Soundtracks de Nexo Digital. Pour l’automne 2021, La Grande Arte al Cinema est distribué exclusivement en Italie par Nexo Digital avec les partenaires médias Radio Capital, Sky Arte, MYmovies.it et en collaboration avec Abbonamento Musei. La Grande Arte al Cinema est un projet original et exclusif de Nexo Digital.
Sur la photo : Jeremy Irons à la Bibliothèque Braidense
Jeremy Irons à Brera pour raconter l'histoire de Napoléon : le documentaire Nexo dans les salles de cinéma |
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