Les splendeurs de la Collection Farnèse. A quoi ressemble l'exposition des Musées du Capitole


Au XVIe siècle, la famille Farnèse a rassemblé à Rome l'une des collections d'art les plus spectaculaires de l'histoire. L'exposition des musées du Capitole, "Les Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Origines et fortune d'une collection", évoque la splendeur de cette magnifique collection.

Toutes les statues de marbre, de métal et de toute autre matière, le bureau de la Madone enluminé d’or par ledit Giulio Clovio et toute sa bibliothèque dans son palais à Rome, d’où ils ne peuvent être déplacés, prêtés, vendus ou aliénés de quelque manière que ce soit" : tel était le souhait du grand cardinal Alessandro Farnese concernant sa précieuse collection d’art. Selon ses souhaits, la collection Farnèse n’aurait jamais dû quitter le Palazzo di Campo de’ Fiori à Rome (aujourd’hui siège de l’ambassade de France en Italie) et les œuvres comme les objets auraient dû rester inaliénables. Mais peu de temps s’est écoulé après le testament mentionné (1587) et la mort du Grand Cardinal (1589), car dès 1600, une partie de la collection a quitté Rome pour être transférée à Parme et Plaisance suite à la nomination comme duc de Parme et Plaisance de l’héritier et frère de ce dernier, Ranuccio Farnese. Plus tard, dans les années 1880, d’autres pièces de la collection furent transférées à Naples sur ordre de Ferdinand IV, fils de Charles de Bourbon qui, étant lui-même le fils d’Elisabetta Farnese, dernière héritière de la famille Farnese, prit sous son contrôle le duché de Parme hérité et le royaume de Naples conquis. C’est pour cette raison que de nombreuses œuvres ayant appartenu à la collection Farnèse se trouvent aujourd’hui à Naples, entre le musée archéologique national, le musée et le Real Bosco di Capodimonte et la bibliothèque nationale Vittorio Emanuele III.

Il convient toutefois de souligner que l’apogée de la collection, considérée comme l’une des plus belles et des plus prestigieuses de la Renaissance, remonte à sa période romaine, du début du XVIe siècle au début du XVIIe siècle, sous la tutelle de son initiateur Alessandro Farnese, le futur pape Paul III (de 1534 à 1549) et de son héritier et successeur, le grand cardinal Alessandro. C’est précisément l’objectif de l’exposition I Farnese nella Roma del Cinquecento. Origines et fortune d’une collection, organisée par Claudio Parisi Presicce et Chiara Rabbi Bernard, ouverte jusqu’au 18 mai 2025 à la Villa Caffarelli, dans les Musées du Capitole: plonger le public dans le moment de pleine splendeur et d’enrichissement de la collection Farnèse et raconter son lien avec Rome. Le résultat est un projet d’exposition harmonieux et agréable qui se déroule dans douze salles et présente 140 chefs-d’œuvre: sculptures anciennes, bronzes, peintures, dessins, manuscrits, pierres précieuses, monnaies et pièces archéologiques provenant des musées napolitains qui conservent aujourd’hui une grande partie de la collection, des musées de Rome, de Florence et de Parme, mais aussi de France, de Grande-Bretagne et de New York. Les portraits picturaux puis sculpturaux du pape Paul III, réalisés respectivement par Jacopino del Conte et Guglielmo Della Porta, les statues antiques, en particulier Pan et Daphnis, les dessins préparatoires pour les fresques de la galerie des Carrache, l’Éros Farnèse, le Sentier de la Paix, le Sentier de la Paix, le Sentier de la Paix, le Sentier de la Paix, le Sentier de la Paix, le Sentier de la Paix, etc.Eros Farnèse, la Sottocoppa della Tazza Farnese avec Sileno ebbro (la coupe Farnèse quitte souvent le Musée archéologique national de Naples pendant les expositions, où elle est habituellement conservée, mais dans l’exposition romaine elle n’est pas présente : autrefois dans les collections Médicis, le chef-d’œuvre de la glyptique hellénistique est entré, comme d’autres œuvres de la collection Médicis, dans la collection Farnèse grâce à Marguerite d’Autriche qui, après avoir été veuve d’Alessandro de Médicis, épousa Ottavio Farnèse). On y trouve également la Madone du Divin Amour de Raphaël, le livre d’heures enluminé par Giulio Clovio pour le cardinal Alessandro Farnese provenant de la Morgan Library de New York, et la très précieuse Cassetta Farnese, un coffret en argent doré et travaillé commandé par le grand cardinal Alessandro.

Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l’exposition I Farnese nella Roma del Cinquecento. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Montage de l'exposition I Farnese dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab
Préparation de l’exposition La famille Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Photo : Monkeys Video Lab

Accueillis à l’entrée de l’exposition par le Portrait du Pape Paul III de Jacopino del Conte, il est curieux de constater que l’exposition de l’année du Jubilé 2025 commence par un Jubilé, celui de 1550, en raison de l’importance de l’événement.année du Jubilé 2025 commence par un Jubilé, celui de 1550. En effet, Paul III, dont le buste de Guglielmo Della Porta se détache sur le mur du fond de la salle, a promu une série d’interventions urbaines qui ont changé le visage de Rome (une carte de 1555 du Musée de Rome illustre la chronologie), dont certaines avaient déjà commencé avec l’arrivée dans la ville de l’empereur Charles Quint en 1536. Parmi ces interventions, le transfert de la statue équestre de Marc Aurèle du Latran au Campidoglio en 1538 (dans l’exposition commémorée par une petite statue en bronze du Museo Nazionale del Bargello), le fait de confier le projet de réaménagement du Campidoglio à Michel-Ange (ici, la comparaison entre l’estampe de Michel-Ange et l’estampe de Marc Aurèle est intéressante. intéressante est la comparaison entre l’estampe d’un artiste anonyme du XVIe siècle représentant la Piazza del Campidoglio avant la reconstruction de Michel-Ange et l’estampe d’Étienne Dupérac représentant la même Piazza selon le projet de Buonarroti), et l ’ouverture de la Via Paola en 1543 (l’unique fragment conservé de l’épigraphe originale de l’ouverture de la rue portant le nom du souverain pontife est exposé). Tous les protagonistes de la famille Farnèse qui ont contribué à la naissance et à l’enrichissement de la précieuse collection pendant la période romaine sont réunis avec leurs portraits dans la salle suivante, précédés par le célèbre lys doré qui, dans un arbre généalogique, reconstruit la dynastie noble, de Paul III à Élisabeth Farnèse: Alessandro Farnese, futur pape Paul III en habits de cardinal représenté par Raphaël et en habits de pape avec camauro et bréviaire représenté par Titien, son neveu, le grand cardinal Alessandro, représenté par Perin del Vaga, puis les portraits des frères de ce dernier, Ranuccio et Ottavio, ce dernier à côté de son épouse Marguerite d’Autriche, et enfin Odoardo, représenté par Domenichino.

Symbole et lieu du prestige et du pouvoir de la famille, le Palais Farnèse est l’endroit où la Collection a trouvé sa place : les salles suivantes se veulent donc une glorification de l’édifice tant du point de vue architectural (quelques dessins de l’ensemble du Palais, de la cour et du premier étage sont exposés ici) que comme “ contenant ” des statues antiques qui ornaient les différentes salles et des objets précieux qui donnaient encore plus d’éclat à la famille. Au centre de la première de ces salles se trouveEros à califourchon sur un dauphin, une statue trouvée dans l’atrium à l’extrémité de la première volée de l’escalier d’honneur du palais ; des dessins et des bronzes de l’Hercule Farnèse ainsi qu’une statue de la famille Farnèse sont également exposés.Hercule Farnèse et une reproduction miniature, également en porcelaine, du Taureau Farnèse, c’est-à-dire des deux statues monumentales qui se trouvaient dans la Grande Cour et qui ont été trouvées lors des fouilles des Thermes de Caracalla en 1545-1546 (il y a également un buste en marbre détaillé de Caracalla). Le groupe sculptural de Pan et Daphni, datant de la fin du IIe siècle après J.-C., se distingue également dans ces salles, J.-C. , accompagné d’une étude de tête de satyre d’ Annibale Carracci provenant du Louvre de Paris, de la petite statue en bronze d’Hercule enfant étouffant des serpents de Guglielmo Della Porta, et de la Sottocoppa della Tazza Farnese avec Sileno ebbro, déjà mentionnée, une plaque d’argent raffinée gravée au burin réalisée sur commande d’Odoardo Farnese par Annibale Carracci. Autant d’œuvres qui témoignent de la passion de la famille Farnèse pour l’antiquité.

Jacopino del Conte, Portrait du pape Paul III (XVIe siècle ; huile sur panneau, 66,5 x 50,5 cm ; Ajaccio, Palais Fesch, Musée des Beaux-Arts) © RMN-Gérard Blot
Jacopino del Conte, Portrait du pape Paul III (XVIe siècle ; huile sur panneau, 66,5 x 50,5 cm ; Ajaccio, Palais Fesch, Musée des Beaux-Arts) © RMN-Gérard Blot
Ludovico del Duca, Statue équestre de Marc Aurèle (vers 1580-1590 ; bronze, hauteur 38 cm ; Florence, Museo Nazionale del Bargello) © Cabinet photographique des galeries des Offices
Ludovico del Duca, Statue équestre de Marc Aurèle (vers 1580-1590 ; bronze, hauteur 38 cm ; Florence, Museo Nazionale del Bargello) © Gabinetto Fotografico delle Gallerie degli Uffizi
Fragment d'épigraphe pour l'ouverture de la Via Paola (1543 ; marbre ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 44872)
Fragment d’une épigraphe pour l’ouverture de la Via Paola (1543 ; marbre ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 44872)
Étienne Dupérac, Capitolii sciographia ex ipso exemplarsi Michaelis Angeli Bonaroti, représentation de la colline du Capitole d'après le projet de Michelangelo Buonarroti (1569 ; eau-forte ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 9729)
Étienne Dupérac, Capitolii sciographia ex ipso exemplarsi Michaelis Angeli Bonaroti, représentation de la colline du Capitole d’après le projet de Michelangelo Buonarroti (1569 ; eau-forte ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 9729)
Anonyme du XVIe siècle, Piazza del Campidoglio avant la reconstruction de Michel-Ange (milieu du XVIe siècle ; eau-forte ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 5867)
Anonyme du XVIe siècle, Piazza del Campidoglio avant la reconstruction par Michel-Ange (milieu du XVIe siècle ; eau-forte ; Rome, Museo di Roma, inv. MR 5867)
Piero di Giovanni Bonaccorsi dit Perin del Vaga, Portrait du cardinal Alessandro Farnese (1540-1547 ; huile sur panneau, 51 x 48 cm ; Rome, Gallerie Nazionali di Arte Antica). Photo : Bibliotheca Hertziana, Institut Max Planck d'histoire de l'art/Enrico Fontolan
Piero di Giovanni Bonaccorsi dit Perin del Vaga, Portrait du cardinal Alessandro Farnese (1540-1547 ; huile sur panneau, 51 x 48 cm ; Rome, Gallerie Nazionali di Arte Antica). Photo : Bibliotheca Hertziana, Institut Max Planck d’histoire de l’art/Enrico Fontolan
Eros au dauphin (époque impériale ; marbre, 175 x 60 x 75 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Éros au dauphin (époque impériale ; marbre, 175 x 60 x 75 cm ; Naples, Museo Archeologico Nazionale). Par concession du ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Pan et Daphnis (fin du IIe siècle après J.-C. ; marbre, 170 x 85 x 75 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photos des Archives MANN
Pan et Daphnis (fin du IIe siècle après J.-C. ; marbre, 170 x 85 x 75 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo des Archives MANN

Nous poursuivons en mettant en valeur les salles du Palais avec la Galerie: au centre de la salle d’exposition, la voûte peinte à fresque par les Carrache avec des scènes mythologiques inspirées des Métamorphoses d’Ovide est reproduite sur un seul niveau, avec au centre le Triomphe de Bacchus et Ariane; sur les murs, nous avons l’occasion d’admirer les dessins préparatoires de certains détails des fresques d’Annibale Carrache et cinq des dix sculptures qui ont été placées dans des niches de la Galerie : l’Antonia, Dionysos, Ganymède et l’aigle, l’Eros Farnèse et le splendide groupe sculptural du Satyre avec l’enfant Bacchus; ce dernier est revenu à Rome à cette occasion après avoir été transféré à Naples au cours de la dernière décennie du XVIIIe siècle. Suit immédiatement l’un des lieux préférés du Grand Cardinal, la Salle des Philosophes, une section consacrée aux Vénus, dans laquelle se distingue la belle et sensuelle Aphrodite Callipigia, une copie de l’époque hadrienne conservée au Musée archéologique national de Naples, qui soulève à deux mains le drapé de la robe qu’elle porte, dévoilant ainsi son beau postérieur avec une légère torsion. Elle faisait partie d’un trio de Vénus (les deux autres sont accroupies et l’une d’entre elles est exposée). Est également exposé le grand tableau de Pontormo avec Vénus et Cupidon provenant de la Galleria dell’Accademia de Florence, qui est l’une des plus belles versions d’une toile attribuée à Marcello Venusti que les inventaires mentionnent dans la Sala dei Filosofi.

Une section spéciale est consacrée à Fulvio Orsini, humaniste érudit, philologue, numismate, épigraphe et collectionneur à part entière, mentionné dès 1554 parmi les “proches” d’Alessandro Farnèse ; il fut également nommé directeur de la bibliothèque Farnèse par Ranuccio, puis conservateur des collections, et secrétaire personnel du grand cardinal Alessandro, puis d’Odoardo. C’est sous sa supervision que la collection Farnèse est devenue l’une des plus prestigieuses du XVIe siècle. Dans cette salle qui lui est dédiée, sont rassemblées certaines des œuvres appartenant à la collection d’Orsini qui sont entrées dans la collection Farnèse à sa mort, par legs dans son testament, tandis que ses livres ont été laissés à la Bibliothèque du Vatican. L’exposition présente un exemplaire de l’ouvrage Imagines et elogia virorum, pierre angulaire de l’étude de l’iconographie antique, né du désir de Fulvio Orsini d’illustrer sa propre collection. Parmi les exemples de sa collection d’art, citons la Double Herma d’Hérodote et de Thucydide en marbre pentélique du MANN de Naples, le Sauveur attribué à Marcello Venusti de la Galleria Borghese et une sélection de camées en agate. Mais le Camerino, une petite salle du piano nobile du Palais Farnèse, est également lié à Fulvio Orsini, car c’est à lui que l’on doit la conception iconographique de la décoration, confiée à Annibale Carracci. L’objectif était d’exalter les vertus des membres de la famille Farnèse. Au centre de la voûte se trouvait le tableau aujourd’hui conservé au Museo e Real Bosco di Capodimonte à Naples, représentantHercule à la croisée des chemins, c’est-à-dire contraint de choisir entre le Vice et la Vertu. Les dessins préparatoires des fresques et celui de l’Hercule à la croisée des chemins de la voûte sont donc exposés ici, ainsi que le précieux camée en agate de la Renaissance qui a appartenu à Orsini et a inspiré son iconographie.

L’immersion dans les différentes salles du palais Farnèse à son apogée, que les visiteurs de l’exposition à Villa Caffarelli ont l’occasion de parcourir à partir de la salle où est exposé l’Eros à califourchon sur un dauphin, se poursuit avec la section consacrée aux salles des peintures et des dessins: trois salles au deuxième étage de l’aile nord-ouest du palais qui abritaient les peintures (plus de deux cents), y compris les peintures à thème sacré et les portraits, ainsi que les dessins les plus importants de la Collection. Nous trouvons donc dans cette section quelques-uns des tableaux à thème sacré ayant appartenu à la Collection, comme la Madone de l’Amour Divin de Raphaël et ses aides (aujourd’hui au Musée de Capodimonte et au Real Bosco), la Guérison de l’aveugle né du Greco (aujourd’hui à la Pilotta de Parme) et le Christ et la Cananéenne (aujourd’hui à la Pinacothèque Stuard de Parme) et le Mariage Mystique de Sainte Catherine (aujourd’hui au Musée de Capodimonte et au Real Bosco) d’Annibale Carracci.

Annibale Carracci, Nu assis (1600-1601 ; pierre noire, craie blanche sur papier céruléen ; Besançcon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, inv. D1490)
Annibale Carracci, Nu assis (1600-1601 ; pierre noire, craie blanche sur papier céruléen ; Besançcon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, inv. D1490)
Ganymède (IIe siècle après J.-C. ; marbre, 110 x 115 x 65 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Ganymède (IIe siècle après J.-C. ; marbre, 110 x 115 x 65 cm ; Naples, Museo Archeologico Nazionale). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Aphrodite Callipigia (Ier siècle après J.-C. ; marbre, 175 x 75 x 60 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Aphrodite Callipigia (Ier siècle après J.-C. ; marbre, 175 x 75 x 60 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photo de Luigi Spina
Jacopo Carucci dit Pontormo, Vénus et Cupidon (1532-1533 ; huile sur panneau, 128 x 194 cm ; Florence, Galleria dell'Accademia). Par concession du Ministère de la Culture - Galleria dell'Accademia, Florence
Jacopo Carucci dit Pontormo, Vénus et Cupidon (1532-1533 ; huile sur panneau, 128 x 194 cm ; Florence, Galleria dell’Accademia). Par concession du Ministère de la Culture - Galleria dell’Accademia, Florence
Camée avec lion (époque romaine ; agate sardonyx, 2,2 x 3,85 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photos des Archives MANN
Camée avec lion (époque romaine ; agate sardonyx, 2,2 x 3,85 cm ; Naples, Museo Archeologico Nazionale). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photos des Archives MANN
Camée avec Hercule à la croisée des chemins (époque Renaissance ; agate calcédoine, 4,4 x 3,4 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photos des Archives MANN
Camée avec Hercule à la croisée des chemins (époque Renaissance ; calcédoine agate, 4,4 x 3,4 cm ; Naples, Musée archéologique national). Par concession du Ministère de la Culture - Musée archéologique national de Naples - photos des Archives du MANN
Raphaël Sanzio et ses assistants, Madone de l'amour divin (vers 1516-1518 ; huile sur panneau, 140 x 109 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. Q146)
Raphaël Sanzio et ses assistants, Madone de l’amour divin (vers 1516-1518 ; huile sur panneau, 140 x 109 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. Q146)
Dominikos Theotokopoulos, dit El Greco, Guérison de l'aveugle-né (vers 1573 ; huile sur toile, 50 x 61 cm ; Parme, Complesso della Pilotta, Galleria Nazionale, inv. GN 201)
Dominikos Theotokopoulos, connu sous le nom de El Greco, Guérison de l’aveugle-né (vers 1573 ; huile sur toile, 50 x 61 cm ; Parme, Complesso della Pilotta, Galleria Nazionale, inv. GN 201)
Annibale Carracci, Mariage mystique de sainte Catherine (vers 1585 ; huile sur toile, 160 x 128 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. PR 319)
Annibale Carracci, Mariage mystique de sainte Catherine (vers 1585 ; huile sur toile, 160 x 128 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. PR 319)
Dominikos Theotokopoulos, connu sous le nom de El Greco, Portrait de Julius Clovius (vers 1571 ; huile sur panneau, 58 x 86 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. Q191)
Dominikos Theotokopoulos, dit El Greco, Portrait de Julius Clovius (vers 1571 ; huile sur panneau, 58 x 86 cm ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. Q191)
Giorgio Giulio Clovio, Livre d'heures Farnese (vers 1546 ; manuscrit, 173 x 110 cm fermé ; New York, The Morgan Library & Museum, MS M.69, fol. 79 v. et 80 r.). Photo : Janny Chiu
Giorgio Giulio Clovio, Livre d’heures Farnese (vers 1546 ; manuscrit, 173 x 110 cm fermé ; New York, The Morgan Library & Museum, MS M.69, fol. 79 v. et 80 r.). Photo : Janny Chiu
Manno di Bastiano Sbarri e Giovanni Bernardi, Cassetta Farnese (1543-1561 ; argent doré, repoussé et coulé, lapis-lazuli, émail et six cristaux de roche taillés ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. AM10507)
Manno di Bastiano Sbarri e Giovanni Bernardi, Cassetta Farnese (1543-1561 ; argent doré, repoussé et coulé, lapis-lazuli, émail et six cristaux de roche taillés ; Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, inv. AM10507)

L’exposition se termine par la section intitulée Deux collections, un destin: la collection Farnèse et celle de Fulvio Orsini, qui, comme nous l’avons déjà mentionné, a fusionné avec la collection de la famille noble par le biais d’un testament. La section célèbre l’union de ces deux collections extraordinaires, mais marque en même temps la fin de la période la plus prestigieuse de la collection Farnèse, puisque celle-ci, après la mort d’Orsini (1600) et la mort d’Odoardo Farnèse (1626), s’acheminait vers un lent déclin et un transfert ultérieur du Palais Farnèse et de Rome, ne respectant pas ainsi les souhaits du Grand Cardinal Alessandro. On notera la finesse avec laquelle les conservateurs ont placé le Portrait de Giulio Clovio tenant le livre d’heures, une peinture du Greco appartenant à la collection Orsini, à côté du même livre d’heures représenté dans l’œuvre et exposé ouvert sur la même page. Le livre d’heures enluminé par Giulio Clovio (dont l’autoportrait est également présenté dans l’exposition) est revenu pour la première fois en Italie à l’occasion de cette exposition-événement, après avoir été vendu à la Morgan Library de New York. Au centre de cette dernière salle, la merveilleuse et très célèbre Cassetta Farnese est également exposée.

Les Farnèse dans la Rome du XVIe siècle. Origines et fortune d’une collection offre ainsi l’opportunité de comprendre le prestige d’une famille qui s’est liée à Rome à travers d’importantes interventions urbaines qui ont changé le visage de la ville et qui, en même temps, ont donné vie à l’une des collections les plus importantes non seulement de la Renaissance mais aussi de tous les temps. Un triomphe de statues antiques, d’objets précieux, de pierres précieuses, de peintures et de dessins rassemblés dans un seul palais, lui-même décoré et orné de fresques par de grands artistes de l’époque. L’histoire de la collection est racontée ici, de ses débuts à son déclin, parallèlement à la splendeur d’une famille qui, à Rome, connut son apogée mais aussi sa fin.


Avertissement : la traduction en français de l'article original italien a été réalisée à l'aide d'outils automatiques. Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la traduction dues au programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.